Aleksander, un mage sur un âne

A la suite à un viol d’une prostituée par un elfe, Aleksander est né dans la vieille ville de Wyzima. Sa mère s’occupait peu de lui et n’avait pas pris le temps de lui donner un nom. Après tout à cette époque, la vie n’était pas simple et il était difficile pour les plus pauvres de se nourrir. A l’âge de dix ans, sa mère a disparu. Il ne sait pas pour quelle réelle raison. Peut-être morte à la suite d’un partenaire violent. Peut-être à cause de la drogue. Ou bien une agression dans la rue par un humain, un membre du feu éternel, ou un vampire. Déjà a cette âge le demi-elfe n’est pas interpellé par sa mort. Il était déjà habitué à vivre de lui-même. La nuit, tapis dans l’ombre, le jeune adolescent volait des fruits et des légumes avant de s’enfermer dans les égouts dans le but de jouer de flûte sans se faire remarquer. Sauf les trolls. Ils appréciaient la musique du jeune garçon. Mais on s’égare.

Un soir, à ses seize ans, il se fait prendre la main dans le sac par un mage en visite auprès du roi du de Téméria. Au lieu de le disputer, le magicien l’aidait à voler avec quelques tours de passe-passe ou de grande discussion sur la région pendant que le garçon fait ses affaires. Le séjour du mage s’est finalement passé auprès du demi-elfe. Il le découvrait. Durant une de ces nuits calmes, il lui parlé de sa volonté de créer une nouvelle génération de mage compétent pour rivaliser contre la célèbre académie d’Aretuza. La magie est un art qui a toujours intéressé, émerveillé l’adolescent. Il lui a fait une offre : partir avec lui à Kaedwen pour lui apprendre la magie. La nature spécifique du jeune homme est une grande chance pour lui de réussir son objectif. Il a remarqué sa grande curiosité. Un atout pour son apprentissage.

L’affaire avec le roi terminé, le mage s’en va avec le jeune – et future Aleksander- à Ben Ard, l’académie des mages. La traversée n’a pas été ennuyeuse. Les deux hommes ont discuté, le plus jeune a posé de nombreuses questions sur le mode de vie des autres peuples. Il était caché sous une cape pour éviter tout propos négatif à son égard, pour le préserver. Il a pu voir aussi voir la misère. Par conséquence, la motivation du demi-elfe a augmenté avec le goût du voyage et aider les plus pauvres. Comme lui. Il n’avait pas encore conscience que sa nature est aussi rejetée hors de la ville.



Une fois arrivé et le début de son apprentissage, il s’est retrouvé face à la réalité de son fantasme et de la vie lié à son origine.
Bien que les humains récupérés soient des personnes pauvres, laid, il a été victime de leur dégout. Néanmoins le demi-elfe s’est défendu avec ses sourires et sa bonne humeur. Il prenait sa discrimination comme une motivation de réussir ses études, mais aussi pour endurer la vie qu’il l’attendait.
Apprendre la magie est difficile. Être concentré et patient, deux points faibles. Il est très facilement discret lors de long discours et de long texte à apprendre. Néanmoins lors de la pratique, il a fait preuve de rigueur et il passait les étapes avec facilités. A son habitude, tous les soirs, il s’installe dans un coin de l’académie pour jouer de la flûte quand tout le monde dormait. Bien sûr, durant son éducation, il fait quelques erreurs, ce qui a eu le don de faire perdre les cheveux de certain de mes professeurs. Ses fautes étaient minimums par rapport à ses questions. Elles dérangeaient. Il s’est fait punir à cause d’elles. Son corps en garde encore les séquelles. Selon mes instituteurs, sa façon de penser était inquiétante. Il touchait les sujets de la magie noir et interdite. Pour lui, et c’est toujours le cas, tous les types de magie sont à apprendre, il faut garder une bonne conscience. Utiliser les outils interdits pour faire le bien.

Lorsque les études se sont terminées, il a reçu le nom d’Aleskander. Le prénom qu’aurait donner le mage s’il avait eu un fils avant sa mort. Et puis un choix s’offrait à lui : aller dans la cavalerie ou être magicien auprès d’un seigneur. Il n’a choisi aucun des deux.

Il préfère arpenter les divers pays pour goûter à l’alcool régionale, sauver les plus pauvres, jouer de la musique et surtout avoir de nouvelle connaissance en magie.

Il découvre le monde sur un âne en jouant de la flûte.
Drôle de magicien, pas vrais ?

 

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