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Une drôle d'amitié ft. (l'amulette d') Eir de Novigrad

 :: Royaumes du Nord :: Temeria :: Wyzima
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Lun 6 Avr - 21:44


           
Une drôle d'amitié  
ft. (l'amulette de) Eir de Novidgrad
           


Juin 1271

De retour à Téméria, sa région de naissance, plus particulièrement à Wyzima, Aleksander observe la ville autour de lui. Une vingtaine d’année était passé depuis son départ pour apprendre la magie. Il remarqua que la vie s’est encore plus terni. Retrouver sa terre natale est un vrai choque pour lui. Il se rendait compte dans quelle situation il a vécu. En effet tous les souvenirs douloureux lui revenaient en mémoire. Lorsqu’il était qu’un enfant de dix ans cherchant à survivre, volant et maltraité par les marchands. Il était le fils d’une prostituée et d’un elfe en plus de ça. Les enfants du même âge que lui s’amusait aussi à le frapper, car il était d’une race « inférieur ».


Un autre détail lui revenait en mémoire. Son ami troll, qu’il avait surnommé Pierre. Il ne savait pas s’il vivait toujours dans les égouts, caché du monde, ou s’il a été découvert par les gardes et qu’il avait été tué.


Aujourd’hui, marchant au côté de son fidèle compagnon, l’âne, le jeune homme passa inaperçu. Il ne se sentait pas juger. Peut-être parce qu’il avait gagné en maturité ? Après tout il a pris l’habitude de passe outre les critiques. Son cœur se gonfla de bonheur et un sourire étire son visage. Le masque n’avait pas l’air d’être un handicap. Seul les gardes gardaient un œil appuyé sur lui.
D’ailleurs passant près des orateurs et des marchands, il entendit parler d’un drôle de son raisonnant depuis les égouts, un grognement désagréable mais mélodieux. Personne n’a encore osé s’y aventurer. Son sourire s’agrandit à cette nouvelle. Il espérait que son ami a survécu jusque-là. Les humains, surtout les gardes, sont tendus à ce début d’été.  Quelque chose se préparait. Néanmoins c’est le cadet des soucis du jeune homme.


Il s’arrêta devant un stand de tissus afin d’écouter la conversation. La marchande en face était occupée avec une jeune femme aux cheveux de jais, donc il n’avait pas à faire trouver des excuses sur sa raison de sa présence. Il jeta tout de même un coup d’œil a ses vêtements. Il grimaça. La saleté, la poussière et les poils de son âne, s’était incrustée dans le tissu. Il n’aimait pas être dans cet état-ci. Il se doutait que ses longs cheveux étaient dans la même situation. Il gratta son crâne, embêté par la situation. Son voyage était long et pénible, surtout que son compagnon décidait parfois de ne pas avancer. Il avait profité des moments de broutage de ce dernier pour pouvoir se reposer et faire une sieste. Il avait même essayé de composer une nouvelle musique sur son dos, mais sans réel succès. Son animal ne voulait pas entendre sa douce création. Et dans cet état-là, il ne pouvait pas le proposer à une demoiselle ou à un tavernier. Avec du recul, peut-être que c’est pour cela que personne ne fait attention à lui. Il se fondait parfaitement dans la masse. Et tant mieux !



D’ailleurs en parlant de son compagnon, ce dernier avait eu la merveilleuse idée de brouter la robe de la jeune femme a leur côté. Dans un cri peu masculin, il tira son âne pour l’éloigner. Ce dernier refusa de bouger. Discrètement il lança un sort à l’animal. Il se désintéressa de la jeune femme. Refermant sa prise sur la longe de son animal, le jeune elfe à un petit rire nerveux.



«Veuille m’excuser, jeune demoiselle, disait-il avec un mi-sourire »






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Aleksander
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Aleksander
Mar 7 Avr - 21:49

Une drôle d'amitié
Aleksander & Eir

« Un mage, un âne et une robe. »
Wyzima, Juin 1271.

Wyzima, capitale de Temeria. Déambuler dans les rues de cette immense cité est étrange depuis la mort du Roi Foltest. Je ne me suis jamais intéressée à la politique, et encore moins à la politique d'un Royaume voisin à celui dans lequel j'ai grandi. Pourtant, il est difficile de circuler au cœur de Wyzima sans réaliser les conséquences d'une telle disparition. Certains sont soulagés, d'autres ne savent pas ce que le Royaume va devenir. Une chose est certaine, on ne peut pas dire que je me sente totalement en sécurité au sein de la cité.

L'étape est cependant nécessaire. Thramir vaque à ses occupations et pour une fois, je ne veux pas avoir à m'occuper de nos affaires professionnelles. Hormis le fait de récupérer de nouveaux tissus, je veux juste pouvoir flâner sans trop me poser de soucis. C'est dans un moment comme celui-ci que je rêve d'être de nouveau à Novigrad. Il y avait quelque chose d'unique dans cette cité, peut-être était-ce le fait que ce soit une cité libre, loin de tous les déboires politiques engendrés par les différentes régences des royaumes du Nord. Je me souviens d'avoir souvent quitté les murs de Novigrad pour aller flâner seule ou avec mes sœurs ou des amis dans le Sud de la cité, jusqu'au moulin et aux vergers, m'allongeant alors dans les champs de tournesols pour observer le ciel radieux. Je finissais par me faire gronder par ma mère pour avoir sali ma jolie robe, mais à l'époque, ça m'importait peu. Qui aurait cru qu'aujourd'hui je deviendrais aussi pointilleuse sur la propreté de mes vêtements ?

Alors que je marche tranquillement, je sens comme libérée d'un certain poids. Je n'ai pas le temps de réagir que je vois déjà mon amulette tomber dans la bouche d'égouts.

« Oh non... Comment je vais faire ? »

C'était un cadeau de ma mère, une amulette censée me protéger de toutes mésaventures. Jusque-là, tout s'était plutôt bien déroulé. Était-ce réellement grâce à cette amulette ? Je l'ignore, mais toujours est-il qu'elle a une valeur sentimentale. Je m'attarde un instant au dessus de la bouche d'égout, mais impossible de voir quoique ce soit. Elle est fichue... Perdue à jamais. Ma mine joviale se transforme en un visage long, et l'on peut lire cette tristesse et cette déception sans même que je n'ai à prononcer le moindre mot. Je continue mon chemin jusqu'au stand de tissu situé sur la place marchande de Wyzima. Mon esprit ne parvient pas à oublier cette amulette. Si seulement quelqu'un pouvait m'aider à la récupérer, je pourrais retourner à l'auberge tranquillement, sans me soucier de savoir s'il va m'arriver malheur.

« C'est un tissu très délicat que vous avez là jeune fille. »

La marchande semble fascinée par la qualité de ma robe et commence à entrer dans une éloge interminable. Je lui souris mais je ne l'écoute pas vraiment. Mon esprit est ailleurs, perdu dans de vieux souvenirs liés ou non à cette amulette. Le temps des regrets commence à arriver, et Thramir risque de ne pas être content. Le regard vide et lointain, je suis alors tirée de mes pensées non pas par la marchande mais par une voix masculine qui m'est totalement inconnue. Ce dernier me présente ses excuses, me faisant alors froncer les sourcils. Je réalise alors en abaissant mon regard que ma robe est totalement bousillée, le bas ayant été mâchouillé par un animal – j'ose espérer.

« Oh non... Non, non, non ! »

Je suis à deux doigts de craquer et de fondre en larme. Si ce n'est pas un signe pour me punir d'avoir perdu si inconsciemment cette amulette, c'est à n'y rien comprendre.

« Est-ce que vous avez idée du temps qu'il m'a fallu pour confectionner cette robe ? Du prix et de la rareté de ces tissus ? Non, évidemment, vous ne savez pas ! »

Lui dis-je froidement, toisant alors ses vêtements sales tout comme lui-même. La journée s'annonçait plutôt bonne, et voilà que les malheurs s'enchaînent un à un. Comme disait mon père, jamais deux malheurs sans un troisième qui compte pointer le bout de son nez.

« D'abord l'amulette, maintenant ma robe, qu'est-ce que ce sera ensuite ? La guerre ? »

La marchande, mécontente de mes complaintes me fait comprendre d'un regard que je ne suis plus la bienvenue sur son étalage si je compte geindre de la sorte sans débourser la moindre couronne ou le moindre orin.

« Vous ! Vous ne pourriez pas surveiller votre âne ? »
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Eir de Novigrad
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Eir de Novigrad
Ven 10 Avr - 9:09


           
Une drôle d'amitié  
ft. (l'amulette de) Eir de Novidgrad
           


Juin 1271

Il l’écouta la jeune femme lui hurlait dessus. Il garda son sourire gêné tout poussant son âne derrière lui. Au vu de ses yeux se remplissant de larmes, le jeune homme sentit la culpabilité monter en lui. Il n’aimait pas faire pleurer les jeunes femmes et les enfants. Quand ce sont des hommes, c’est plus une victoire. Ce n’est pas le sujet. Il regarda la robe plus attentivement. En effet elle était d’une grande qualité. Par la même occasion de sa lamentation, il apprenait qu’elle était une couturière. Il regarda un instant son âne, c’était la première fois qu’il lui faisait ce coup-ci.


« C’est la première fois qu’il me fait ce genre de chose, explique-t-il, je tiens vraiment a m’excuser pour ce dérangement. Je peux comprendre l’importance de robe, si vous l’avez confectionné, s’excusa-t-il en soupirant, je n’étais que de passage pour me rendre à une auberge où je pouvais déposer mes affaires et faire reposer mon âne, explique-t-il »


Les gens autour d’eux les regardaient avec curiosités. Certains avaient cessé de parler, d’autres murmuraient. Et les gardes les observaient d’un mauvais œil. Il devait se barrer d’ici. Il était un demi-humain, il ne gagnerait pas contre eux. Tout le monde était sous tension depuis la mort du roi de Téméria. Néanmoins s’il fuyait avec la femme, ils le suspecteront encore plus. Son âne avait cessé de bouger comme s’il s’était mis en pause, les yeux fermés. Cependant en sentant le poids de son propriétaire, les longues oreilles de l’animal se claque en arrière et un fort soupire sortit de ses narines. Aleksander n’en tenait pas rigueur. Il était habitué aux comportements aléatoires de son animal. Une de ses mains jouait avec les pendentifs, en jade et tissé soigneusement aux fils rouges, accroché à sa flûte en bambou noir.


Puis il s’agenouilla devant la jeune femme pour regarder les dégâts, ses coudes s’appuyaient sur ses cuisses pliées et le menton sur ses deux mains. Son titre de mage pouvait le sauver. Il n’ose pas à toucher la partie abimée. Pour les personnes aux alentours, son comportement était étranger et sûrement inconfortable pour la jeune femme. Il se releva avec un sourire.

« Avec quelques tours de passe-passe, vous pourriez retrouver l’éclat de votre robe, informe-t-il en souriant »

Puis il se souvint d’une chose, un détail lors de ses complaintes. Il se redressa soudainement comme piqué par ce souvenir.

« Vous avez parlé d’une amulette, se rappela-t-il en croisant ses bras sur son torse, je peux vous aider à la retrouver, surtout vous l’avez perdu ici à Wyzima. Pour me faire pardonner de cet accident, je vous propose mon aide ! »


Il sautillait sur place. Il était toujours de bonne humeur lorsqu’il s’agissait de partir à l’aventure, bien qu’elle soit restreinte dans la ville. Peut-être que l’aidait lui permettra de rencontrer son ami le troll. Si par chance, l’amulette était tombée dans les égouts. Néanmoins il garda en tête que la personne pouvait refuser malgré sa bonne volonté. Il comprenait les réticences, pourquoi faire confiance à un inconnu ?






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Aleksander
Sam 11 Avr - 3:25

Une drôle d'amitié
Aleksander & Eir

« Un mage, un âne et une robe. »
Je ne pensais pas que cette journée pouvait se passer plus mal. Perdre mon amulette est une vraie catastrophe pour diverses raisons. Avant tout, c'est le reflet de ma maladresse et de mon irresponsabilité. Ma mère ne se privait pas de me le rappeler, et bien plus souvent lorsque père est décédé. Je sais qu'elle a énormément souffert de cette perte. Il l'a tirée vers le haut, l'a toujours respectée et lui a permis de devenir la grande couturière de renom qu'elle a toujours voulu être. Si j'ai toujours voulu lui ressembler, j'étais loin d'imaginer que je le ferais en empruntant un chemin tout à fait différent du sien.

Alors que je discutais calmement avec une marchande de tissus qui semblait fort intéressée par l'ouvrage que je portais sur moi à cet instant, un nouvel incident se produisit. En remarquant qu'une voix s'adressait à moi, une voix masculine, je constatai rapidement que ma robe avait été abîmée. C'était l'une de mes préférées, une robe d'un satin très cher venant des Royaumes du Sud, d'une couleur noire corbeau, aux manches brodées d'un fil argenté, et le bas de la robe brodé de la même manière. Elle peut sembler simple ainsi, mais la broderie n'est pas une mince affaire, et coudre dans du satin demande des heures incalculables avant de parvenir à un résultat propre et agréable. Tout ce travail bousillé par l'appétit d'un âne.

D'abord désemparée, le ton monte, peu ravie de la situation. Je vois bien que je dérange la marchande, et l'homme qui se tient face à moi présente ses excuses. Si je veux bien lui pardonner, je dois bien avouer que de savoir si c'est la première fois ou non que son animal s'en prend à un vêtement, ça ne m'intéresse absolument pas. Il me raconte alors sa vie, je m'efforce de ne pas faire de remarques. Je suis bien trop embêtée par l'état de ma robe. Je me doute que cet homme n'en a que faire également, malgré ses excuses. Je suis simplement fatiguée par cet enchaînement de mésaventures.

Il s'agenouille alors devant moi sans que je n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit. Je me mets à rougir, la situation devient vraiment gênante.

« Que faites-vous ? Relevez-vous ! Ça ne va pas ?! »

Il prétend alors qu'il suffirait d'un tour de passe-passe pour rectifier la robe. Je lève les yeux au ciel, sidérée par une telle bêtise de la bouche d'un homme.

« Un tour de passe-passe ? Vous croyez que j'ai fait claquer mes doigts pour confectionner cette robe ? C'est irrécupérable, ça ne sert à rien de chercher à réparer cette erreur. »

Puis il se relève et évoque l'amulette dont j'ai parlé dans mes complaintes, quelques instants plus tôt. Il prétend pouvoir m'aider à la retrouver si je l'ai perdue dans les environs. Je fronce les sourcils, ne trouvant rien à redire cette fois-ci. Il m'a l'air bien frêle pour quelqu'un qui prétend vouloir m'aider, mais soit.

« Bien. Vous me devez bien ça. Je ne sais pas comment vous comptez vous y prendre, mais je vous prends au mot. En revanche, votre âne ne vient pas. »

Je ne fais pas confiance à cet animal stupide. Contrairement aux chevaux, les ânes ont l'air si bêtes et encombrants. Les regards sont toujours rivés sur nous. Entre la marchande mécontente et les habitants de Wyzima visiblement trop curieux, je ne veux pas rester une seconde de plus.

« Nous devrions y aller maintenant. Inutile d'attirer davantage l'attention. »
(c) DΛNDELION


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Eir de Novigrad
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Eir de Novigrad
Lun 13 Avr - 12:39


           
Une drôle d'amitié  
ft. (l'amulette de) Eir de Novidgrad
           


Juin 1271


« Un tour de passe-passe ? Vous croyez que j'ai fait claquer mes doigts pour confectionner cette robe ? C'est irrécupérable, ça ne sert à rien de chercher à réparer cette erreur.
- Moi je peux, dit-il avec un sourire rempli de malice en agitant ses doigts »

Etant entouré de non-humain, la femme en face de lui devrais comprendre son sous-entendu. Il n’aimait pas forcément de se vanter de ses pouvoirs, ni de les utiliser utilement. Dans cette situation, il ne pouvait faire autrement, car il n’avait pas assez pour lui acheter du tissu de qualité avec sa maigre bourse. Il devrait peut-être arrêter l’alcool pendant un temps et faire quelque service disponible sur les tableaux d’affichage. Lorsqu’il ira à la prochaine ville, il ira se renseigner. Il ne préfère ne pas s’occuper des affaires d’ici dans le but de couper les ponts avec son ancienne vie. Il accepta de changer d’endroit. Il regarda autour de lui, toujours appuyé sur son âne. Ce dernier ne bougea toujours pas, les yeux fermés.

« L’auberge où je peux déposer mes affaires et mon âne n’est pas loin, disait-il en se redressant, dîtes moi où est-ce que vous avez perdus votre amulette ? »


Il prenait une pomme d’une des sacoches de l’âne et le la lui présenta tout en avançant. L’âne s’est réveillé et suivait la marche jusqu’à une petite auberge. Autant utiliser ce temps pour prendre quelques informations pour la retrouver. Il s'arrêta un instant, et se tourna vers la jeune femme, le doigt tendus.

« J'ai oublié mes bonnes manières, s'excusa-t-il en souriant, Je ne me suis pas présenté. Je suis Aleksander, un vagabond musicien parmi tant d'autre , disait-t-il en faisant une petite inclinaison »




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Aleksander
Mar 14 Avr - 3:30

Une drôle d'amitié
Aleksander & Eir

« Un mage, un âne et une robe. »
Je crois comprendre que l'inconnu serait capable de réparer ma robe en claquant des doigts. Suggèrerait-il être un de ces mages ? Si tel est le cas, je ferais mieux de ne pas trop en dévoiler sur mon identité. Je sais que la rumeur concernant mes activités secondaires a fait le tour de pas mal de villages et villes de Temeria et de Redania. Si, encore une fois, je n'ai jamais affirmée être une magicienne, je n'ai jamais démenti la rumeur, puisque cela aide aux affaires.  Je suis tentée de rétorquer que mon travail mérite mieux qu'un simple claquement de doigts, mais je préfère laisser couler le sujet.

On quitte alors les lieux, laissant la place marchande derrière nous et il notifie qu'une auberge se trouve non loin de là. Ça fera l'affaire, une fois ses affaires et son mulet déposés, il pourra se charger de payer sa dette, à savoir, m'aider à trouver mon amulette.

« Je l'ai perdue vers l'entrée Nord de la ville, elle est tombée dans une bouche d'égout. Je dois vous avouer que faire face à des noyeurs, ou pire, ça ne m'enchante pas vraiment. »

S'il prétend être capable de capacités magiques, alors il pourra effectivement être utile, même si généralement, il est plus courant de faire appel à un sorceleur pour se débarrasser de ces nuisibles. L'homme me tendit une pomme. Je fronçai les sourcils, pas certaine de vouloir accepter ce genre de chose, me rappelant beaucoup trop un vieux conte que ma mère me lisait plus jeune. Et finalement, il se présenta. Aleksander, un vagabond musicien. Et magicien ?

« Musicien ? Quel genre de musique jouez vous ? »

Je n'ai pas remarqué d'instrument dépassant de ses affaires, il joue peut-être d'un instrument qui se range facilement. Je me demande comment un musicien compte retrouver mon amulette, mais je ne dis rien à ce sujet. Toute aide est bonne à prendre.

« Je suis Eir. Je couds des robes et autres vêtements pour ceux qui sont prêts à y mettre des couronnes. »

Et l'affaire n'a jamais aussi bien marché que depuis que je suis sur les routes. Evidemment, il est toujours mieux quand je peux travailler au chaud, à la lumière d'une bougie et entre quatre murs, avec la possibilité d'avoir un lit après avoir donné toutes les larmes de sueur possibles. Travailler à l'atelier de ma mère me manque souvent, mais je me contente de ce que j'ai et un jour je pourrai sûrement ouvrir ma propre boutique. Mais pour l'heure, Thramir ne semble pas de cet avis.

« C'est une bonne situation, ça, musicien ? »

Je ne pense pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation, mais si ça paye, il pourrait peut-être devenir un client, qui sait. Mais pour l'heure, la priorité est à l'amulette. Nous arrivons alors à ce qui semble être l'auberge d'Aleksander.

« Je vous attends ici, mais n'essayez pas de m'entourlouper ! »
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Eir de Novigrad
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Eir de Novigrad
Sam 18 Avr - 14:25


           
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Juin 1271

Aleksander continua de marcher jusqu’à l’auberge où il attache son animal. Il est resté silencieux, mais son oreille est restée attentive aux explications de la jeune femme.  Il était concentré sur la mission. Il se souvenait de cet endroit des égouts. Des noyeurs ont dû reprendre domicile à cet endroit après son départ.  Il espéra tout de même que le troll soit toujours présent, et les a chassés. D’ailleurs il glissa un regard sur la tenue de Eir.


« Je devine que vous m’accompagner dans les égouts, disait-il en récupérant ses sacoches sur le dos de l’âne qui mange joyeusement sa pomme lancée dans le foie, venez avec moi, je dois réparer votre robe et vous donner des affaires pour y aller, sourit-il, nous devons attendre la nuit pour nous rendre dans les égouts, c’est plus sûr. Les gardes ne nous suivront pas nous embêter, lui expliqua-t-il, sauf si ça a changé ces dernières vingtaines d’années, ricane-t-il »


Il posa ses sacs sur ses épaules et entra dans l’auberge où il demandait la clé d’une chambre avec un petit sac de pièce. L’aubergiste, ennuyé, lui donnait la clé sans pour autant lui décrocher un mot ou un sourire. En se tournant, Aleksander grimaça. On dirait bien qu’à chaque endroit où il ne passe, personne ne semble aimable. Il ressort dehors, du moins il ne laisse que sa tête dépasser de la porte.


« Venez, l’invite-t-il a nouveau, nous pourrions continuer à discuter pendant que le soleil se couche, sauf si vous avez d’autres choses à faire, bien sûr, excepte-t-il »



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Aleksander
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Aleksander
Sam 9 Mai - 7:56

Une drôle d'amitié
Aleksander & Eir

« Un mage, un âne et une robe. »
Je me présente à mon tour, c'est la moindre des choses puisque l'homme a promis de m'aider à retrouver mon amulette. Mais il a un comportement étrange, notamment de ne pas répondre aux questions que je lui pose concernant son métier de musicien. Je me demande alors s'il me cache quelque chose ou s'il est tout à fait honnête. Je hausse les épaules, tant pis, je ne saurai probablement jamais quel genre d'instrument il joue et si c'est une bonne situation. Je trouve cette absence de réponse assez rude, mais je prends sur moi pour ne pas insister.

Lorsque nous arrivons à l'auberge, il suppose que je compte venir avec lui. Ce n'est pas que ça m'enchante, mais je ne voudrais pas que l'homme ne parte avec mon amulette sans jamais revenir me voir à l'auberge. Thramir m'a bien appris ce genre d'arnaque et je ne me ferai pas avoir aussi facilement. Mais ce qu'il propose ensuite me rend perplexe.

« Je doute que vous n'ayez des vêtements à ma taille. Je vous ai dit que vous n'aviez pas besoin de réparer ma robe, je m'en chargerai moi-même plus tard. Ne perdons pas de temps pour nous changer, nous devrions y aller maintenant. Je dois repartir ce soir avec mon ami, et s'il ne me voit pas revenir, vous risquez d'avoir des problèmes. »

Je ne vois pas pourquoi attendre et ce que cette histoire de gardes vient faire là. Pourquoi nous suivraient-ils ou nous embêteraient-ils ? A vrai dire, je me demande pourquoi je ne suis pas directement allée voir les gardes de la cité pour leur demander leur aide. S'ils nous posent des questions, je n'aurai qu'à leur dire que je veux récupérer mon amulette, je n'ai rien à cacher. J'observe alors Aleksander les bras croisés.

L'homme insiste pour que nous attendions la tombée de la nuit en demandant une chambre à l'aubergiste.

« Jeune homme, je crois que vous n'avez pas compris. Je ne peux pas attendre jusqu'à ce soir. Si vous n'êtes pas capable de m'aider maintenant, alors je m'en irai. Je trouverai bien quelqu'un pour se porter volontaire. Quelqu'un dont l'âne ne m'abîmera pas ma robe plus qu'elle ne l'est déjà. »

Il disait vouloir discuter mais ses paroles me rendent suspicieuse. Lorsque je lui ai posé des questions sur son métier, il les a ignorées comme si je n'avais pas parlé, et là, il semblait vouloir faire connaissance. Si seulement Thramir était là. Sous son air innocent, cet inconnu à l'âne ne semble pas être l'homme le plus honnête que j'ai rencontré.

« Je vous laisse aller déposer vos affaires. Si je vois que vous ne revenez pas d'ici un quart d'heure, je considérerai que vous n'êtes pas un homme de parole. »

Et donner sa parole, tenir ses promesses, pour moi, c'est quelque chose d'important. On pourrait croire que je n'ai aucune valeurs après avoir trompé ma mère pour continuer mon affaire aux côtés de Thramir, mais j'ai tout de même retenu plusieurs choses de l'éducation apportée par mes parents.
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Eir de Novigrad
Lun 25 Mai - 9:42


Une drôle d'amitié
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Juin 1271

- Très bien, sourit-il, je serai là plus vite que vous le pensiez, affirme-t-il avec un petit rire.

Il monte dans sa chambre pour y déposer les sacoches. Il fouille dedans pour sortir sa flûte et l'attacher à sa taille, sous l'épaisse bande en cuir. Il se rappelle des questions posés par la femme sur son métier. Il grimace. Il n'a pas répondu à ses questions, concentré sur la mission. Il se gratte l'arrière de la terre, embêté par son oublie. Ceci peut expliquer une des raisons de l'énervement de la femme. D'un claquement de doigt, il nettoie son instrument et récupère un pendentif pour l'échanger contre l'amulette de la femme. On sait jamais. Il a un petit espoir que son drôle d'ami soit en possession du bien de couturière.

Il sort de l'établissement une dizaine de minute après sa disparition. Il s'approche de la femme aux cheveux noirs. Le pendentif accroché sur sa flûte fait un petit bruit accompagnant sa marche.

- Allons-y, vous êtes pressée, l'invite-t-il a commencer a marcher vers l'endroit où elle dit l'avoir perdu, je tiens à m'excuser de mon manque de réponse à vos questions sur mon métier. La route me fait perdre tout sens de la conversation. Je suis désolé. Puis-je me rattraper sur le chemin ? questionne-t-il.




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Mar 9 Juin - 8:38

Une drôle d'amitié
Aleksander & Eir

« Un mage, un âne et une robe. »
Je m'emporte assez vite, mais je suis vraiment contrariée à l'idée d'avoir perdu cette amulette et je ne peux pas me permettre d'attendre la nuit pour m'atteler à la tâche. Thramir m'a donné rendez-vous à une heure précise et il n'aime pas quand je suis en retard – et moi non plus d'ailleurs. Alors je sors tout une explication à ce jeune homme bien étrange pour lui faire comprendre l'urgence, que c'est à prendre ou à laisser. Je joue avec l'honneur de ce cher Aleksander pour être tout de même certaine qu'il reviendra. Ne pas tenir sa parole est une honte chez de nombreux êtres humains et moi la première. Il n'oserait pas ne pas tenir sa parole, ou alors je suis bien naïve. Il répond en riant, comme si rien n'avait d'importance dans ce monde. Il est vraiment curieux, je fronce les sourcils, et me poste devant l'auberge, les bras croisés à l'attendre.

Dix minutes s'écoulent jusqu'au retour d'Aleksander. Dix minutes durant lesquelles des hommes sont passés en me dévisageant, et des femmes pouffant de rire à la vue de l'état de ma robe. Je n'ai jamais autant voulu qu'une journée se termine. C'est une honte et une disgrâce. Comment puis-je vendre mes créations lorsque je ne suis même pas capable d'être propre sur moi ? Cette question me torture durant ces dix longues minutes, et finalement, voilà l'homme de retour. On se met donc en route, cette fois-ci, il semble avoir compris que je suis pressée et je lui emboîte le pas à un rythme soutenu.

Il présente finalement ses excuses pour le manque de réponses apportées à mes questions. Je lève les yeux au ciel, mais lorsqu'il propose de se rattraper, je tente de ne me pas me montrer désagréable.

« Oui, s'il vous plaît. Je suis vraiment curieuse d'en apprendre plus sur vous. Mais à en juger votre flûte à la taille, j'imagine que c'est votre instrument. Je me trompe ? »

Je me souviens dans les rues de Novigrad, mais plus souvent dans les faubourgs, de jeunes garçons jouaient de la flûte en échange de quelques couronnes généreusement données par les passants. Souvent, ils nous cassaient les oreilles, mais les passants donnaient quand même de l'argent par pitié. Mais je me souviens d'une fois, un enfant au talent fou, il jouait de la flûte comme s'il était né la flûte au bec.

« Est-ce que vous pensez que nous croiserons des créatures dans les égouts ? J'ai entendu dire que des noyeurs s'y trouvaient souvent. J'espère que vous ne comptez pas nous défendre simplement avec votre flûte. »

Je commence à me demander de plus en plus si ce n'est pas un piège. Après tout, cet homme sort de nul part, il pourrait très bien avoir flairé ma richesse, avoir joué au maladroit pour tenter de me dépouiller. Je me mordille la lèvre inférieure, embêtée par le fait que cette idée ne me vienne que maintenant. Je ne sais plus quoi faire... Au moindre geste étrange de sa part, je tenterai de me rappeler de ce que Thramir m'a appris. Un coup bien placé, et je cours sans me retourner.
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Mar 9 Juin - 10:15


           
Une drôle d'amitié  
ft. (l'amulette de) Eir de Novidgrad
           


Juin 1271


Le jeune homme entame la marche vers l'endroit supposé de la perte de l'objet. Les mains derrières le dos, il observe les personnes interagirent autour de lui, dont les quelques regards malveillant des personnes sur la robe de son accompagnatrice. Son coeur sensible se serre sous la culpabilité. Peut-être qu'il aurait du plus insister pour la  réparer en un tour de magie. Il ne veut pas non plus froisser la femme à ses côtés. Il reprend contenance. D'abord, l'amulette !

Il se tourne vers elle, un grand sourire aux lèvres sur les questions posés sur sa flûte. Marchant à reculons, il sort sa flûte pour la faire tournoyer entre ses doigts.

- Ne sous estimez pas une flûte, et son propriétaire, averti-il, je suis un mage et ceci est ma baguette, blague-t-il en montrant son instrument noir au gravure spectrale, elle m'a aidé à me sortir de bien des situations. Les noyeurs ne sont pas un problème pour moi, se vante-t-il , par contre les canidés, c'est une autre histoire.

Il grimace à la dernière phrase. Plus les chiens restent loin de lui, mieux il se porte. Il est content que sa phobie s'est atténué grâce à ses expériences et la magie. Il arrive à rester en leur présence sans hurler à la mort et grimper sur la chose la plus proche. Il en est content.

- L'entrée est par là, lui indique-t-il

Il prend la direction d'une rue étroite et sombre. Quelques mendiants sont couchés à même le sol. Aleksander ne serait pas surpris d'en savoir mort de faim. Son coeur se serre de nostalgie. Son sourire et son air jovial s'est effacé.  Il sort un petit sachet de sa poitrine sous le manteau de sa robe. Il le donne à une enfant avant de reprendre son chemin. Il vous conduit face à une grande porte. Il défait la planche qui la barre pour pouvoir entrer. L'odeur de l'humidité et des déchets lu frappe le visage.

- Ce ne m'a pas manqué,  murmure-t-il

Il attrape une torche à l'intérieur. Certaines choses n'ont pas bougés. Il enflamme le bout de la torche avec le feu à l'extérieur. Puis il la tend à la jeune femme.

- Je connais les souterrains comme ma maison, la torche vous sera plus utile en cas d'attaque, prévient-il, nous sommes jamais à l'abri de tout danger.

Dans une petite gymastique, il fait craquer son dos et ses articulations.
Un sourire renaît sur son visage.

- Papa est rentré, hurle-t-il, les poings levés avant de rire puis il se tourne vers toi, allons y !
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Ven 12 Juin - 21:39

Une drôle d'amitié
Aleksander & Eir

« Un mage, un âne et une robe. »
Nous sommes en chemin vers les égouts. Plus nous approchons de notre destination, plus j'angoisse. Je ne suis pas une femme faite pour aller dans les égouts, je n'aime pas me salir les mains. Pourtant, je ne laisserai cet inconnu aller chercher mon amulette seul pour rien au monde. Je suis tiraillée entre plusieurs sentiments. Cet homme m'intrigue, me rend curieuse, et il me fait peur par la même occasion. J'ai appris à ne plus faire confiance à qui que ce soit. J'ai pourtant fait confiance à Thramir de manière aveugle autrefois, mais je sais que je peux lui confier ma vie.

Aleksander dit alors être un mage, ce à quoi je fronce les sourcils. C'est donc ce qu'il voulait dire lorsqu'il prétendait pouvoir réparer ma robe en un claquement de doigt. Un mage. Je savais que ceux-ci étaient des cas particuliers, des caractères assez étranges, mais je ne m'attendais pas à ce qu'un vagabond sur un âne armé d'une flûte puisse être un mage. Je ne dis rien, je préfère me taire à ce sujet, puisque je suis la première à laisser courir la rumeur que je serais moi aussi une magicienne. Il tente alors de me rassurer comme quoi les noyeurs ne sont pas un problème pour lui, à l'inverse des canidés. Encore une fois, drôle de personnage.

Nous arrivons enfin et le mage m'indique l'entrée qui n'est plus qu'à quelques pas de nous. Bien, plus vite on y entre, plus vite on en sortira. J'ai bien hâte de récupérer mon amulette et de prendre congé pour aller retrouver Thamir. Il ne va pas apprécier de ne pas me voir sur la place marchande comme c'était prévu. Tout ce que je suis en train de faire est complètement insensé, mais je me suis embourbée bien trop profondément pour faire demi-tour. Je tiens à cette amulette, et je ne veux pas la laisser tomber. Sur le chemin, il donne un petit sachet à un enfant mendiant, et encore une fois, je suis sceptique. Est-ce un rôle ou est-il naturellement et innocemment gentil ? Je reste silencieuse, le laissant ouvrir la porte, laissant alors mes narines être agressées par des odeurs complètement insupportables.

« Par Melitele... C'est atroce ! »

Il dit que ça ne lui a pas manqué, sous-entendant que les égouts sont un endroit qu'il connaît. C'est à la fois très étrange et assez rassurant, je dirais. Il confirme ce que je pense, qu'il connaît ces sous-terrains comme sa propre maison. Je n'en serais pas fière si c'était lui. Il me tend alors une torche, que je saisis de mes deux mains, pas rassurée pour un sou. Il se met alors à hurler, à dire qu'il est rentré, s'affublant d'un surnom encore plus étrange que tout le reste.

« Ça ne va pas de hurler de la sorte ? Vous allez attirer toutes les créatures qui dorment dans les égouts. Si l'on pouvait éviter de tomber sur des créatures peu commodes, récupérer mon amulette et s'en aller, je vous en serai reconnaissante. »

On s'aventure dans les égouts, et je suis Aleksander de près. Je tiens toujours ma torche à deux mains. Mon attention se porte d'un coup sur l'impression de voir une ombre bouger à ma droite, puis le bruit de gouttes qui tombent à ma gauche. Je ne sais plus où donner de la tête, alors que mon compagnon de fortune semble, lui, ne pas être inquiet du tout.
(c) DΛNDELION


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Eir de Novigrad
Ven 19 Juin - 11:22


           
Une drôle d'amitié  
ft. (l'amulette de) Eir de Novidgrad
           


Juin 1271

Tel l'idiot qu'il est, il rit à la remarque de la jeune femme. A l'inverse d'elle, il est à l'aise dans les couloirs à l'odeur nauséabonde. Sa flûte tournoie dans ses mains.  Il se rappelle d'avoir pris un tissus. Il le sort de nouveau de sa couche de vêtement et lui tend. Il continue d'avancer.

- Pour éviter que vous soyez malade, lui indique-t-il, les égouts servent aussi de fosse. Les créatures cohabitent avec les rats et les cadavres. Je ne serai pas surpris si la peste pointe le bout de son nez ici, sourit-il.

A la fin de sa phrase, un son raisonne entre les pierres. Il se place devant la couturière pour la protéger. Il mord l'intérieur de sa joue. Si seulement Eir avait accepté de rester un moment à l'auberge, il aurait pu faire du repérage  avec la magie pour éviter les créatures et trouver l'objet. Un gain de temps conséquent. Le son s'approche, des pas rapides contre le sol humide. Un bruit qu'il peut reconnaître entre mille, surtout dans cette endroit. D'un signe de la main, il dépose un sort sur la femme. Un bouclier l'entour comme une seconde peau.

- Dansons, sourit-il

Une main dans le dos, des pas agiles, il donne des coups précis  de poignet avec le bâton de bois. Il garde un oeil sur la jeune femme.  Tout y passe : les articulations et la tête. Les craquements et le hurlement des créatures démontrent la force du coup malgré le geste léger. Les griffes effleurent sa peau, parfois la perce. Les mâchoires claquent pour le croquer. Il reste prés de la femme. Pas besoin de magie pour les noyeurs.

Quelques minutes plus tard, les cadavres des créatures recouvrent le sol. Il attrape le poignet de la femme. Ils n'ont pas le temps qu'elle reprenne ses émotions. Ils arrivent dans une grande salle où l'eau n'y est pas.

Néanmoins une autre créature se fond dans le décore. Son dos de pierre se camoufle parfaitement avec les pierres. La voix grave permet de le localiser. Le troll se tourne alors vers eux, un objet dans la main.

Fidèle à lui-même, Aleksander sourit.
Il a trouvé de l'aide et ... peut-être l'objet tant désiré.
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Mar 23 Juin - 5:33

Une drôle d'amitié
Aleksander & Eir

« Un mage, un âne et une robe. »
Je déteste les égouts. Je me demande d'ailleurs qui peut bien aimer les égouts ? Un humain normalement constitué et avec un odorat non défectueux ne peut pas aimer ce genre d'endroit. Il y a bien une raison si l'on ne construit pas d'habitations dans les sous-terrains. L'humidité, l'odeur, l'obscurité, mais également ces créatures atroces. Mon père me racontait des histoires quand j'étais enfant, le genre d'histoire qui fait peur, mais qui permet de mettre en garde ceux qui voudraient se rebeller. Je ne me souviens plus des histoires dans les détails, mais je sais que ça m'avait coupé l'envie de jouer à l'aventurière pour aller explorer les égouts de Novigrad. Par la suite, j'ai raconté ces mêmes histoires à mes deux petites sœurs et elles n'ont jamais tenté le diable.

Ces choses que l'on fait par amour. Car c'est bien par amour pour ma mère que je me suis lancée dans cette expédition. Je dois avouer que si je n'avais pas croisé la route de cet homme étrange, j'aurais probablement laissé l'amulette derrière moi, mais l'occasion était bien trop belle. A défaut d'avoir une robe présentable, je pourrai retrouver cet objet si précieux à mes yeux. Je sais que si je venais à vendre l'amulette, elle n'aurait pas de valeur pécuniaire. C'est une valeur sentimentale inestimable, et même si personne ne comprendrait, je sais que l'on a tous cet objet auquel on tient particulièrement à cause des souvenirs qui y sont rattaché, de la personne que cela représente, ou toute autre raison qui sont, selon moi, valables.

Aleksander me tend alors un tissu, expliquant que c'est pour éviter que je sois malade. Sans attendre, j'applique le tissu sur le bas de mon visage, prenant soin de couvrir mon nez et ma bouche en même temps. Il ne manquerait plus que la peste, tiens. Je ne sais pas où il a appris à parler aux femmes, mais s'il cherche à me rassurer, il est sur le chemin inverse.

Puis un bruit. L'homme à la flûte se met devant moi, comme un bouclier humain avant de jeter un sort qui semble me protéger. Je ne vois rien, mais j'ai le sentiment d'être enveloppée dans quelque chose. Un noyeur approche. J'en étais sûre ! Je ne joue pas à la courageuse et reste derrière Aleksander, regardant malgré tout derrière moi au cas où un autre noyeur s'approcherait. Est-ce que ces créatures sont solitaires ou ont tendance à surgir à plusieurs ? Je l'ignore. Je n'ai pas jugé utile d'apprendre à les connaître puisqu'à Novigrad, je n'étais pas embêtée par ces monstres. Apparemment, un noyeur n'est jamais seul car ce n'est pas face à un mais au moins quatre noyeurs que l'homme fait face.

« Merci... »

Il m'attrape par le poignet et je ne rechigne pas. Marcher sur les cadavres n'est pas agréable mais avec l'adrénaline, je ne m'en rends même pas compte. On arrive alors dans une grande salle qui semble vide à première vue, jusqu'à ce qu'un tas de pierre se mette à bouger. La créature est immonde, et je me fige sur place. Je m'attendais aux noyeurs et même si ce sont des créatures immondes, l'inattendu est encore plus effrayant. Puis mon regard se pose sur quelque chose que le monstre possède entre ses mains.

« C'est mon amulette ! Ce monstre a volé mon amulette! Vous pensez pouvoir lui reprendre ? »
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Eir de Novigrad
Jeu 30 Juil - 18:50


Une drôle d'amitié
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Juin 1271


Fidèle à lui-même, Aleksander sourit.
Il a trouvé de l'aide et ... peut-être l'objet tant désiré.

Le jeune elfe plisse les yeux pour mieux voir l'objet pour connaître son état. Il a pu se casser durant la chute ou lorsque le troll l'a récupérer. A première vue, rien à signaler. Il jette un coup d'oeil vers la femme. Il commence a connaître le tempérament de la personne à ses côtés, il décide d'expliquer de manière simple et conçit son plan.

- Les trolls ont des facultés pour communiquer avec les humains, explique-t-il en avec son éternel sourire, la bonne nouvelle, c'est qu'on se connait. La mauvaise, c'est qu'il m'a surement oublié. Les trolls ne sont pas réputé pour avoir une bonne mémoire, surtout lorsqu'il a un changement de maître.

Il s'arrête un instant. A-t-il trop parler ? Encore ?

- Restez cachés, s'il vous plaît, demande-t-il avec douceur, je ne sais pas comment il peut réagir. Je n'aimerais que vous soyez blessé. Je m'en veux déjà assez pour votre robe, qui faut le dire une très belle pièce, fait-il remarqué, vous êtes en sécurité cette pièce. Les créatures des égout ne se cotoient pas, un peu comme nous les humains et nos territoires. S'ils bougent, c'est qu'ils sont en danger.

Il enlève son masque de son nez. Ses origines elfique bien plus visible maintenant et renforce son physique androgyne. La tête levée, il réfléchit à un endroit pour pouvoir jouer. Etre en hauteur lui permet d'observer l'endroit avec plus de minutie. Mais aussi ça lui permet de dominé son adversaire. Une fois trouvé, un petit balcon de pierre.

Il sort de la cachette avec discrétion. Comme un chat, il grimpe sur les pierres suspendus et s'y installe. Ayant aperçut une ombre se déplacer, le troll s'est tourné vers lui.

- Ca fait longtemps, Aldash, dit-il en souriant, tu ne dois pas me reconnaître, ce n'est pas grave, le rassure-t-il

Aleksander zieute l'objet. La réature cache l'objet contre sa poitrine. Il balance sa jambe dans le vide.

- Où as-tu trouvé cet objet ? questionne-t-il
- Moi ... trouver ... Moi ... garder, s'exprime le troll avec une grave
- Cet objet est précieux pour son propriétaire, j'ai besoin de le récupérer.
- Non ! A moi ! s'exclame le troll
- Et si on fait un échange ? propose-t-il

Aleksander jette un coup d'oeil à la femme caché. Il fait tournoyer sa flûte entre ses doigts. Le lapin de pierre et les perles émettent un petit clapotement. Pus il la tend vers le monstre. Celui-ci le prend comme une attaque, il se défend avec un jeter de pierre. Aleksander l'esquive.

- Du calme, mon grand, ricane-t-il, je voulais te montrer l'objet que j'aimerais te donner. Je l'ai taillé pour toi, sourit-il avec une pointe de nostalgie.
- Non ! Il ... plus beau ... dit-il en parlant du collier

Bien que dans sa tête, il espère qu'Eir ait assez de patience. La discussion ne semble pas marcher.

- et si je te joue une chanson ? propose-t-il à nouveau

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Aleksander
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