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Le soleil du Sud et le froid du Nord » nelathis v. a.

 :: Royaumes du Nord :: Autres royaumes :: Verden
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Mer 7 Aoû - 18:09


Le soleil du Sud et le froid du Nord
nelathis velga anles — ahmar aep aenye

22 janvier 1269 ; quelque part à Verden
Ondulant dans le vent, les branches nues des arbres semblaient pareilles à de vieilles carnes sans vie. Une couverture de neige recouvrait le sol de la campagne environnante. La clarté du jour terni par le voile nuageux faisait perdre aux flocons fraîchement tombés leurs reflets de diamants. Le silence hivernale était troublé par les rumeurs de la cité installé sur les terres du royaume de Verden. Des bruits de fer frappant l'enclume résonnaient tandis que les rues et ruelles étaient envahis par les badauds et les commerçants. De la fumée s'échappait des cheminées, s'élevant dans le ciel pour s'y perdre. La ville basse s'était éveillée au chant du coq depuis quelques heures déjà. La citadelle était encore paisible, à demi endormi par le froid mordant.

Au loin, un hennissement déchira la paix de la forêt. Des corneilles s'envolèrent des arbres. Une nuée d'autres oiseaux les imitèrent alors. Les cris des volatiles mirent en alerte les soldats postés à l'entrée de la ville basse, inquiétés par l'envolée d'un nuage de plumes dans le lointain. Devaient-ils craindre l'attaque d'une créature magique si monstrueuse que même les animaux les moins malin en venaient à fuir? C'est alors que surgit une colonne d'une dizaine de chevaux à la lisère des bois. Ils bondissaient ensemble au dessus de la neige, aussi allègrement que des cabris dans une prairie. La neige volait autour d'eux, valsant un instant dans les airs avant de retomber lourdement autour des montures. C'était comme une profonde entaille givrée qui se dessinait dans la poudreuse. A cette vision, les hommes crurent voir une meute de loups jappant et grognant contre le monde entière. A leur tête, un jeune loup à la crinière sombre. Les montures rejoignirent la route principale menant à la cité. Le tocsin retenti, le son de la cloche recouvrant les rumeurs de la ville et s'étendant aux alentours. La herse fut descendu pour clore l'accès à la ville basse. Des soldats couraient sur les remparts pour prendre leurs postent et organiser les défenses.

Le fracas des fers sur le chemin verglacé faisait trembler l'air et les hommes. Les chevaux avaient disparu de leur champ de vision et pourtant leur présence se faisait un peu plus sentir à chaque instant. Comme la rumeur des tambours de guerre, sourde et terrifiante à la fois. Un nouveau hennissement en fit sursauté quelques uns. Soudain ils surgirent au détour du virage, sans ralentir. Ils n'étaient plus qu'à une centaine de mètre de l'entrée de la ville basse. Une légère fumée blanche s'échappait des naseaux des destriers, comme un souffle puissant qui les liait pour ne faire qu'un dans un effort commun. Le cavalier de tête regardait fixement droit devant lui, donnant l'horrible impression que la herse allait disparaître à son passage. Sa monture sembla pourtant perdre de la vitesse. L'animal à la robe noire piaffa avant de faire un tour sur lui même et s’arrêter devant cette herse encore close. Un soldat vint au devant d'eux, toujours abrité par les défenses de la porte. Il dévisagea alors l'inconnu. Plaque d'amure argenté et or orné d'un soleil protégeant son torse, peau de loup sur les épaules et cape épaisse qui cachait la croupe de son cheval, c’était un jeune homme à la barbe bien taillée et la crinière noire. Ses yeux d'un bleu magnétique ressortaient dans un contraste saisissant, la peau de son visage se faisant légèrement halée. Il avait l'allure d'un conquérant, l'orgueil sans doute aussi. La fierté qu'il dégageait sur le dos de sa monture était quelque peu déconcertant tant rien ne semblait pouvoir l'arrêter. C'est alors qu'il sorti une lettre pour la tendre à l'homme. Ce dernier la lu attentivement avant de relever la tête vers lui puis de tourner le regard pour trouver l'homme le plus proche. La curiosité semblait moins grande que la stupeur.

Dans un grincement métallique, la herse se releva avec lenteur. Les chevaux passèrent la grande porte, se retrouvant dans la rue principale qui montait vers le château du seigneur de ces lieux. Les animaux semblaient toiser les passants du regard, tandis que leurs cavaliers arboraient une fierté similaire à celle de l'homme de tête. Les gens ne pouvaient détacher leur regard au passage de ces curieux personnages. Ils n'étaient pas d'ici assurément… Ils venaient du Sud, de l'autre côté de la Yaruga. A mesure qu'ils avançaient dans la rue, les bruits de la ville s'étouffaient, les badauds peureux voyaient en la présence de cette dizaine de cavaliers un avenir bien funeste. Le cavalier de tête tourna alors le regard pour observer les artisans présents dans la rue principale. Son regard clair balayait toute la rue sur sa gauche sans faire arrêter sa monture pour observer. Lentement, ils cheminaient vers la citadelle du roi, laissant ainsi le temps à la nouvelle de remontrer jusqu'aux oreilles baron. C'était comme rencontrer un loup au milieu de nul part quand le froid vous déchirait la chair et que la vie commençait à battre de l'aile. On se sentait ridicule, s'accrochant comme on le pouvait à des vieux haillons. Il y avait chez cet homme quelque chose de rusé, d'intelligent, quelque chose dont il fallait se méfier.

Il reporta son regard en direction du château, les gens semblaient avoir pris peur en voyant sa façon de se tenir. Ils commençaient à se demander comment on avait pu laisser entrer des gens pareil dans la cité. Cependant, le sang n'avait pas encore coulé et l'on ne pouvait rien dire d'eux. A part peut-être que le maître des lieu était bien moins terrible même dans sa pire colère. Les sabots continuaient de battre le pavé gelé de la rue principale. Le cavalier portait sa vue loin devant lui, rien ne semblait pouvoir le surprendre ou l'impressionner. Les hommes avec lui restaient aussi impassible qu'une dizaine de statues de granite. Le vent froid venait de nouveau s'abattre sur la ville basse, mordant tout ceux qui avaient la peau fragile et tendre. Les cavalier ne tremblaient pas, aucun frisson ne venaient faire l'état de leur corps. Rien ne pouvaient les atteindre. Ni le froid, ni la mort, ni les mots.

Les dix montures passèrent sur le pont du château avant de se retrouver dans la cour. Le temps sembla se suspendre à leur arrivée. Les personnes qui se trouvaient là se figèrent, observant les nouveaux arrivants avec un mélange de peur et de surprise mêlées. Ils étaient enfin arrivés au terme de leur première étape, pour le moment. Le brun balaya le lieu de son regard bleuté. Voilà à quoi ressemblait la demeure d'un baron de Verden ? Un simple cailloux tailler d'une façon bien fragile, les catapulte et les projectiles auraient rapidement raison de l'architecture du lieu. Il imaginait déjà le décor en cas d'attaque, une panique sans nom et des débris qui voleraient dans tous les sens. Avaient ils eu sincèrement raison de se rendre ici pour parler diplomatie et politique ? Le sens du jugement du jeune homme ne le trompait jamais. Il finit par se décider à descendre de cheval car déjà une tête blonde marchait vers eux pour les accueillir. Il demanda alors qui ils étaient. Le regardant fixement dans les yeux, le cavalier lui répondit alors sur un ton joviale, laissant un sourire s'esquisse sur ses lèvres fines « Capitaine Juan aep Deithdhu, diplomate de l'empereur Emhyr var Emreis de Nilfgaard » Une sueur froide sembla envahir l'homme dans tout son être. Néanmoins il les invita à entrer à l'intérieur pour rencontrer le baron. Le jeune homme s'engouffra à la suite du chevalier.

Au soir, alors que le jeune capitaine avait discuté plusieurs heures durant avec le baron, il avait demandé à se retirer pour se reposer de son voyage. Ayant rompu le pain ensemble à midi, il s'était octroyé le droit de dîner dans ces appartements. Le maître des lieux n'avait pu le lui refuser lorsqu'il avait prétexté qu'avec la fatigue venue, il serait d'une bien piètre compagnie. Toutefois, il avait demandé à avoir lui même de la compagnie pour le divertir, quelques artistes de passage ou en résidence feraient l'affaire. En attendant que tout cela parvienne en lieu et place, le capitaine s'était posté à la fenêtre de sa chambre pour observer le monde au dehors ainsi que le coucher du soleil sur l'horizon à l'ouest. Il ferait bientôt nuit tandis que le sommeil n'arriverait point avant quelques heures.
J.3 - 1000 mots
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Juan aep Deithdhu
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Juan aep Deithdhu
Jeu 8 Aoû - 11:40
Ça s’agitait sérieusement dans la ville. J’étais allongée sur le lit qu’on m’avait prêté. J’étais ici pour un peu plus d’un mois, on m’avait demandé de rester et j’étais payé. J’allais pas me plaindre. Même si clairement… Ce n’était pas le meilleur endroit pour y jouer et pratiquer l’art. Enfin, c’était mieux que rien clairement. Au moins j’étais nourrie, logée, blanchie payée. C’était pas mal… Même si leur capacité de réflexion était parfois à peine plus élevée que celui d’un cheval. Enfin, c’était autre chose je supposais. J’étais avec les seigneurs du lieu. Mmmh… Au moins j’avais une belle vue sur le groupe de cavaliers qui arrivait. Je plissais les yeux pour voir leur blason. Nilfgarde. Mmm… Très bien. Mmh… J’avais pas à trop m’inquiéter, j’étais une elfe sans attache, sans rien. Du moins politiquement, ou presque. Dol Blathan au pouvoir ! Je ricanais en jouant quelques notes sur mon luth les yeux mi-clos. Toute cette agitation pour rien. Enfin, pour moi c’était rien. J’étais qu’une humble artiste qui serait prise dans des conflits. Hors les artistes n’avaient rien demandé à personne et souvent étaient de pauvres victimes innocentes. J’espérais qu’on me laisserait partir.

Je passais la journée dans ma chambre à profiter pour prendre un peu soin de moi, écrire, dessiner. Un peu tout ça en même temps. Écrire me faisait du bien, je composais tranquillement jusqu’à ce qu’un serviteur vienne en courant me chercher. L’émissaire souhaitait du divertissement artistique. Mmh ? Bien. J’enfilais ma chemise et glissais des rubans dans mes cheveux dans une coiffure plus complexe que d’habitude. Je passais une ceinture de cuir qui soulignais ma taille fine. Je pris mon luth et suivis le serviteur qui se tortillait de peur. Roh, ça va. Je savais très bien que ma tenue soulignait ma beauté et me mettait en valeur, il fallait bien mettre son corps d’artiste en valeur. Surtout s’il fallait le divertir et qu’il était agréable à regarder. Enfin, avec un battement de cils sur mes yeux azurés…

Le serviteur frappa à la porte et ouvrit en m’annonçant. Nelathis Velga Anles, musicienne, danseuse et peintre. Moui, pourquoi pas. Je m’avançais et m’inclinais avec respect devant l’homme que j’examinais d’un coup d’œil. Bien fait de sa personne, c’était pas trop mal de passer une soirée en sa compagnie. S’il n’avait pas l’intelligence d’un pourceau. Il fallait voir. Je lui fis un sourire amical.

« Bien le bonsoir votre honneur. Je suis Nelathis. Vous avez demandé un divertissement artistique pour ce soir. Je puis vous servir. Je peux chanter aussi bien en langue ancienne ou en commune. »

J’avais dans mon dos mon luth et mon oud. Je jouais des deux et je connaissais assez de chansons pour aussi jouer des chansons de chez lui s’il le désirait. Enfin, pour ce soir il était mon client et on obéissait au client. Selon également ses propres désirs, il ne fallait pas plaisanter quand même. Peut-être que lui aussi préférait les hommes ? Qu’est-ce que j’en savais, ou qu’il était marié ? Quoi que… Si on voulait jouer, nous allions jouer. Il fallait profiter de sa vie et de sa liberté quand même.
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Jeu 8 Aoû - 17:49

Les flammes brûlaient d'un feu ardant dans l'âtre de la cheminée. Un crépitement bienvenue qui n'était pas sans rappeler le confort dans lequel vivait le capitaine, tout du moins lorsqu'il ne faisait pas la guerre. Un luxe agréable, il fallait le reconnaître, après un précédent hiver passé à arpenter les terres du nord dans le froid et la neige. Son pourpoint noir lui donnait des allures de prince, tandis que d'un pied posé sur la marche qui donnait accès à l'alcôve de la fenêtre, il dardait sur ce monde son regard magnétique. Juan était pensif, si l'accueil avait été des plus respectueux entre les murs du château, il avait bien senti que l'hôte de ces lieux n'étaient pas un franc partisan de l'empire. Et à raison, puisqu'il avait été le premier à pâtir de la guerre lorsque celle-ci avait débuté. Aujourd'hui encore, sa baronnie avait bien du mal à s'en remettre, beaucoup regardaient en direction de la Yaruga avec une pointe d'angoisse dans le cœur.

Lorsque la porte de ses appartements s'ouvrit, il écoutait d'une oreille distraite le serviteur qui venait annoncer l'artiste qu'on lui avait dénicher pour passer la soirée. L'homme retint un soupire, il avait faim avant tout et regrettait de ne pas avoir été servis en tout premier lieu mais… Pouvait-il faire la fine bouche ? A la rigueur cela saurait faire patienter l'arriver du repas. Aussi daigna-t-il poser son regard clair sur celle qui allait devoir le divertir ce soir. Il scruta son visage avec attention tandis qu'elle s'adressait à lui. Un sourire léger, indescriptible, s'était dessiné sur le visage de l'homme. Une elfe ? Il savait pourtant l'aversion des humains du Nord pour ceux qu'ils appelaient très vulgairement les non-humains.

Ce soir, il avait envie de chaleur, d'exotisme, il avait envie de voyager plus au Sud que l'empire. Son sourire s'étira plus encore, pour se faire espiègle. Juan quitta son poste, longeant d'un pas lent le bureau qui trônait dans ce coin-ci de la pièce, séparant les deux jeunes gens physiquement. Il finit par s'asseoir dessus, réduisant ainsi la distance qu'il y avait entre lui et l'artiste aux oreilles pointues.

- Connais-tu quelques balades de Zerikanie ? Demanda-t-il avec intérêt. Cela fait fort longtemps que je n'en ai pas entendu, si longtemps que mon oreille a oublié à quoi cela ressemblait.

Il arborait une certaine nonchalance naturelle à laquelle il ne prêtait pas attention, se contentant de répondre à ses envies. Dans le cas suivant, ce bureau était un siège parfaitement acceptable. A présent, il avait envie de sentir la sensation du sable chaud dans le creux de ses mains, le soleil brûlant sur son visage, l'odeur des épices et les musiques des bazars. Pouvait-elle faire cela pour lui ? Lui rappeler les chevaux blancs et noirs, les bêtes immenses et les scorpions des sables. Les caravanes qui traversaient le désert et les nuits étoilés sous les tentes à boire du thé à la menthe beaucoup trop sucré. Malgré la neige et le froid, Juan était d'une humeur aventureuse ce soir là.
J.4 - 500 mots - 8h
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Juan aep Deithdhu
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Juan aep Deithdhu
Jeu 8 Aoû - 23:54
Je notais le sourire amusé lorsqu'il s'approcha pour s'asseoir sur le bureau. Sa demande me fit lever un sourcil surpris. Je basculais mon oud dans mes bras en prenant place sur une chaise, laissant le luth délicatement posé près de moi avant de me mette à égrainer les musiques et les mélodies subtiles de zerikania que j'avais apprises et qui pouvaient se retrouver dans mes propres mélodies. Je pris une inspiration avant de me mettre à chanter la beauté du désert et du soleil couchant, ma saveur parfumé du thé et la puissance de l'étalon fils du désert. C'était rare que j'en chante, mais mon père avait tenu à ce que je puisse connaître des musiques venant de partout. Et Zerikania avait été une de nos destinations et nous y avions passé pas mal de temps. En quinze ans de voyage on avait le temps de découvrir le monde.

Je m'arrêtais en entendant frapper. Visiblement le repas était servi. Et le fumet était convenable. Pas le meilleur que j'avais pu sentir, mais agréable. Il y avait un pichet de lait avec du miel qu'on déposa près de moi. Mais nulle pomme. Tant pis j'irais en manger autre part. J'observais à nouveau le Nilfgardien avec intérêt jouant encore quelques notes

« Dois-je continuer sur le même registre ? Ou préférez vous une autre musique pour votre repas ?»

Autant savoir pour remplir de souvenir la tête de cet émissaire et avoir des portes ouvertes dans cet empire du sud ! Je voyais loin ! Mais c'était ainsi je préférais m'assurer de toujours laisser un bon souvenir dans la tête des gens que je rencontrais. Après tout mon gagne pain dépendait des autres. Collègues ou clients. J'étais sérieuse dans mon travail moi. Même si je prenais plus que du plaisir à vivre ma vie comme je l'entends.
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Ven 9 Aoû - 11:37

Aux premières notes, son esprit était déjà parti ailleurs, loin, très loin d'ici. L'homme avait fermé les yeux, sentant déjà la caresse de la brise du désert sur son visage. Il se souvenait des nuits passés sous ces horizons plus chauds, ces conversations avec les natifs de Zerrikanie à la peau dorée qui le rendaient bien plus sombre que les habitants de Nilfgaard. L'odeur des pâtisseries sucrées, les histoires qu'ils se racontaient sous la protection des étoiles. Le temps d'une rêverie, une ambiance comme il n'en avait retrouvé nul part ailleurs, encore moins dans les Royaumes du Nord. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il les posa sur l'elfe devait lui. Elle avait la peau claire, les doigts délicats. Elle jouait de son instrument tout en chantant. L'illusion s'était dissipée, Juan était de retour ici à Verden, dans cette froide contrée qui l'accueillait comme un oiseau de mauvaise augure. Qu'importe.

On frappa à la porte, le repas était entrain servis. Le capitaine allait pouvoir manger à son aise car la faim commençait à se faire grande. Prestement, il allait prendre place à la table où l'on avait déposé les victuailles. Pintade rôti, légumes de saisons et quelques pommes de terre. Des fruits aussi, surtout des pommes car plus facile à conserver que des poires ou des pêches en cette saison. Quelques fruits secs également : noix, noisettes et baies. C'était parfait, coloré, quoi que manquait un peu de fantaisie. Il ne fallait pas trop en demander aux cuisinier d'un simple baron, il le savait, aussi saurait-il se contenter de cela, c'était bien assez pour lui seul.

Ainsi installé, il porta oreille attentif à l'artiste. On lui servit un verre de vin rouge, après quoi il demanda au serviteur de disposer. Il prit sa coupe et posa ses yeux sur le liquide carmin. Il réfléchissait, qu'avait-il envie d'entendre ? Quels autres souvenirs avait-il envie de revivre ? Toussaint ? Oui, pourquoi pas Toussaint.

- Surprends-moi, es-tu déjà aller à Beauclair ? Quelles musiques y as-tu déjà entendu chanter et jouer ?

Le sourire se faisait malicieux, il savait qu'à présent, s'il lui demandait quelque chose, elle devait bien le connaître, car peu de gens savaient vraiment jouer les musiques de Zerrikanie. Les mélopées de Beauclair et de ses alentours ne devaient pas avoir de secrets pour elle. Juan n'avait peut-être pas envie d'être surpris ce soir, il avait seulement envie de se rappeler du meilleur de ce qu'il avait déjà pu connaître par le passé. A n'en point douté, il aurait sans doute une pensée pour sa sœur qu'il n'avait pas vu depuis quelques mois maintenant. Il lui faudrait penser à lui écrire, mais son aventure en tant que diplomate ne faisait que commencer, aussi n'avait-il rien de transcendant à lui partager. Non, il lui faudrait attendre encore un peu, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il lui raconte quelles merveilles il était parvenu à trouver dans les Royaumes du Nord.

Le jeune capitaine arracha une des cuisses de la pintade pour la mettre dans son assiette, agrémentant tout cela de quelques légumes et de pommes de terre. A n'en point douter, cela manquait quelque peu d'épice mais… il lui semblait reconnaître une note de miel, de châtaigne… La bête avait été farcie ! Voilà qui la rendait plus appétissante encore après avoir passé plusieurs jours dans le froid venteux.
J.5 - 500 mots - 12h
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Juan aep Deithdhu
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Juan aep Deithdhu
Ven 9 Aoû - 14:42
Eh bah il était reçu comme un roi ! Pas mal pas mal ! J'attendais ses ordres et froncais les sourcils en enroulant une mèche autour de mon doigt. Beauclair. J'en connaissais bien évidemment cela faisait très longtemps que je n'y étais pas allée. Mais j'avais encore en mémoire les musiques et mélopée. Je posais le oud pour prendre le luth et l'accorder soigneusement.

« À croire que vous me tester. »

Je me remits à chanter et jouer avec plaisir. C'était amusant de se faire tester ainsi. Pourquoi pas après tout. Je sortais mes meilleurs mélodies et mes plus belles chansons pour l'homme. Je soutiens son regard et continuant de jouer attendant qu'il me donne un autre ordre où je ne sais quoi. Après tout c'était lui qui choisissait ses musiques. Pas moi je n'étais qu'une humble artiste.
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Ven 9 Aoû - 15:47

- À croire que vous me tester.

Oui, c'était à croire. La nourriture fondait sur sa langue tandis qu'il observait l'elfe du coin de l’œil. C'était appréciable, un moment de paix dans la tempête, un réconfort bienvenue pour un enfant du soleil, tout aussi bâtard qu'il était.

- Je suis curieux, dis voir, qu'est-ce qu'une elfe de ton talent viens faire par ici ? Demanda-t-il avant de se lécher les doigts pour enlever la sauce qu'il avait mis dessus. Je sais les gens du Nord plutôt abruptes avec les non-humains, comme ils se plaisent à le dire. Crois-tu qu'ils sont supérieurs aux races anciennes par le simple fait d'être parvenu à les vaincre ?

Oui, c'était à croire, il la testait, voulait savoir si elle était aussi vive d'esprit qu'elle savait jouer de l'oud ou du luth. A qui avait-il affaire ? Une érudite ou une simple sotte qui savait tout juste apprendre les choses par cœur ? La nuance était grande car l'on pouvait apprendre sans comprendre. Mais la seconde question, en soi, n'était pas une histoire de puissance et de batailles, c'était bien plus subtile que cela. Le capitaine était donc curieux de savoir ce qu'elle en pensait, quel était son point de vue. Ou peut-être lui en demandait-il trop ? A lui, on n'avait pas épargné les longues heures ennuyeuses à étudier l'Histoire du Monde, le récit des guerres des humains contre les autres races, une compilation de batailles avec leurs lots de défaites et de victoires. Aujourd'hui il était content d'en avoir retenu bien des pages car à présent il comprenait les rouages de ce monde dont il faisait maintenant pleinement parti.

C'était peut-être pour cela que le lt-général l'avait choisi pour le servir et jouer les émissaires pour Nilfgaard. Non, c'était une certitude même, au grand damne de sa petite sœur qui se devait de supporter son absence.

Juan attrapa quelques fruits secs dans la coupe posté à sa gauche, il en porta quelques un à sa bouche, sentant la douceur des noisettes sur sa langue et l'acidité des baies qui s'y mélangeaient. La nouvelle esquisse d'un sourire et le voilà debout qui se baladait dans la pièce, tournant autour de l'elfe en restant à une certaine distance, comme pour se donner le loisir de l'observer avec plus d'attention qu'il ne l'avait fait jusqu'à présent. Le jeune homme avait envie de savoir qui elle était, voulait être sûr qu'elle n'était pas qu'un talent. Il avait l'esprit bien trop vif à cette heure pour se laisser porter par la torpeur du sommeil. Il était bien trop tôt pour ce soldat aguerri, habitué aux veillées, à monter les gardes ou faire la conversation avec ses hommes pour montrer qu'il n'était pas qu'un grade mais qu'il y avait aussi un homme sous cette armure, celle la même qui reposait ce soir sur son support. Il y jeta brièvement un coup d’œil, comme pour s'assurer qu'elle était toujours là. Mais jusqu'à preuve du contraire, personne n'était encore parvenu à la subtiliser sous ses yeux. Non, c'était plus par fierté, par orgueil que par inquiétude.
J.6 - 500 mots - 8h
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Juan aep Deithdhu
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Juan aep Deithdhu
Ven 9 Aoû - 19:43
J’observais l’homme sans rien dire face à ses questions. Je soupirais un peu avant de passer une main dans les mèches qui glissaient hors de mes rubans colorés. Que répondre à cela. Je croisais les jambes en l’observant me tourner autour. Je souris un peu, amusée et pinçais délicatement les cordes.

« Je vis sur les routes depuis que j’ai dix ans. Ça doit donc faire… vingt-sept ans ? Quelque chose comme cela ? J’ai fini par me faire au racisme à tout cela. Et je viens ici, car on m’a demandé de jouer et d’offrir de mon art. Je n’ai pas envie de laisser mon art à un nombre réduit, je joue pour tous, paysans ou noble. Concernant l’autre question, je pense que ceux qui sont supérieurs sont ceux acceptants de cohabiter, d’accepter que tous les êtres puissent vivre ensembles. Ce n’est pas un peuple qui est supérieur à l’autre. »

Je capturais son regard en continuant de jouer de la musique avec un petit sourire amusé. Que cherchait-il ? Je me posais véritablement la question ! Je glissais un ruban sur mon épaule en continuant de jouer. Je continuais de le regarder avant de retourner la question.

« Et vous ? Pensez-vous que votre pays est supérieur aux autres puisqu’il semble les vaincre un à un ? Ou vous pensez que personne n’est supérieur à personne ? Ou qu’il existe un peuple supérieur ? »

Des gens supérieurs à d’autres oui, forcément, mais des peuples ? J’avais comme un doute.
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Dim 11 Aoû - 18:40

La noisette roula sur sa langue avant de venir se briser sous ses molaires. La saveur se déversa sur ses papilles, se faisant rejoindre par une baie acidulée qui contrastait avec la douceur du premier fruit sec. Juan s'était arrêté à côté de la cheminée où dansaient les flammes sur les bûches rougeoyantes de l'âtre. Il n'y avait pas moment plus doux et plus plaisant à la fois que t'entendre ce crépitement réconfortant ? Le capitaine pris place sur le fauteuil qui trônait non loin de là, la lueur orangée des flammes venaient danser sur la partie gauche de son visage tandis qu'il observait son interlocutrice.

- Ce que tu dis, ça ne fait pas de sens, répondit-il dans un premier temps après avoir pris la mesure de l'écoute et de la réflexion. Le racisme n'est en rien normal, il n'est que l'expression du mépris, de la haine et l'affirmation d'une certaine forme de domination envers ceux qui subissent ce racisme. En cela, il n'existe pas de cohabitation.

Juan pencha légèrement la tête sur le côté, tandis qu'un sourire plus grand venait se dessiner sur son visage d'homme du Sud. Son cerveau venait de cerner une incohérence dans les propos de l'elfe, une incohérence si étrange à ces yeux qu'il ne parvenait à la comprendre. La supériorité d'un peuple si l'autre ne pouvait pas engendrer une cohabitation comme elle l'entendait, ou bien ils n'avaient pas le même point de vue sur ce mot, ce qui était fort possible.

- Pour vivre ensemble, cohabiter comme tu l'entend, la supériorité ne peut exister car cela demande une forme d'égalité, poursuivit-il, cela sous-entend que les peuples autant que les races sont au même niveau. Or ici, dans les Royaumes du Nord, ton peuple est considéré comme inférieur aux hommes. Sous le seul prétexte qu'ils ont un jour été vaincu et qu'ils sont d'une race différentes. Quand bien même, de leur temps, ils étaient une race bien supérieur en terme de savoir et de sagesse que ne le seront jamais les hommes.

Mais les hommes, lorsqu'ils étaient vaincu par d'autres hommes, ne se considéraient pourtant pas comme inférieurs à ceux qui leur étaient victorieux. Les elfes et les nains l'étaient car l'on ne les considéraient pas comme égaux des hommes. Mais tout comme les nilfgaardiens, les hommes du Nord avaient autant de sang d'elfe qui coulait dans leurs veines, ils refusaient seulement de le reconnaître.

- Alors Nilfgaard passe sans doute pour supérieur aux yeux du Nord, malgré deux défaites, car il est parvenu à conquérir plus des terres que n'en compte le Nord lui même. Mais ils méconnaissent cependant certains faits. La soif de conquête de mon empereur passe peut-être pour un besoin de supériorité, néanmoins, chaque royaume annexé, sauf Cintra comme chacun le sait, garde son souverain à la tête de ses terres. Nilfgaard ne demande qu'à ce qu'on lui prête allégeance et respecte certaines coutumes de l'empire, du reste ils sont autonomes. Unifiez sous une même bannière.

S'ils passaient pour des monstres et les méchants de l'histoire, les territoires conquis ne se plaignaient guère d'être sous le joug de l'empire. Nilfgaard était parvenu, à sa façon, à unifier et imposer une véritable cohabitation où les hommes, les elfes et les nains vivaient sur le même pied d'égalité, car soumis aux même lois. Juan continuait d'observer la musicienne, cherchant à savoir s'il venait de perdre son auditoire ou non.
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Juan aep Deithdhu
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Juan aep Deithdhu
Dim 11 Aoû - 23:03
« Intéressant. »

Je hochais la tête en mesurant les paroles de l'homme. C'était en effet un point de vue très intéressant. Mais j'avais une nuance venant d'éclore dans mon esprit à lui apporter. Je jouais quelques airs improvisés avant d'enfin révéler le fond de ma pensée.

« Je pense que chaque peuple a un besoin de se sentir supérieur à un autre puisque sinon cela signifie qu'il n'a plus rien pour lui. Alors les elfes continuent de se penser supérieurs sur le plan de l'esprit grâce à leur longue vie, les nains par leur force, leur travail du métal et... Leur capacité à mettre minable n'importe qui avec l'alcool ? Et les hommes par leur détermination, leur faits militaire.... Et, ceci est une blague chez beaucoup d'elfe: leur capacité à se reproduire plus vite que des lapins ! Quoi qu'au vu de votre nombre.... Pas sûre que ça soit toujours une blague pour certains. La supériorité, du moins le sentiment, né aussi du sentiment de la jalousie sans doute. Concernant l'Empire du soleil je ne me mêle pas de politique. Je ne suis qu'une humble artiste et je vis depuis trop longtemps sur les routes pour vouloir juger quelqu'un sur son pays. Avoir une certaine ouverture d'esprit est nécessaire pour être un bon artiste. »

Je me levais pour piquer quelques noisettes et les fis sauter dans ma main avant de les lancer une à une à l'homme. Je retournais m'asseoir une entre les dents. Je la brisais avant de l'avaler.

« Si j'avais décidé de ne jouer que pour les miens.... Je serais passé à côtes de magnifiques rencontres.... Et de pas mal d'ennuis avec les fanatiques du feu éternel ! Mais j'aurais eu une vie peut-être moins enrichissante et des capacités moindres. Je profite de ma liberté et des plaisirs de la vie. Sous toutes ses formes ! :»

Je lui fis un petit clin d'oeil en reprenant de nouvelles mélodies.
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Jeu 15 Aoû - 15:58

Il sentait les fruits secs sous la pulpe de ses doigts, une sensation amusante mais étrange lors qu'on oubliait qu'il s'agissait de fruit. Du bout de l'index, il chercha lequel il allait prendre ensuite. Son choix se porta sur une noix qu'il porta à ses lèvres tandis que son interlocutrice tentait d'esquisser un autre flot de penser quant à la supériorité des peuples. Certaines idées étaient intéressantes, d'autres venaient davantage une philosophie plus populaire comme le fait de parler de la jalousie. Juan savait qu'il fallait voir naturellement plus loin que la simple évocation des sentiments. Il eut néanmoins un sourire tout autant léger à l'évocation de cette possibilité. La supériorité face à la jalousie d'un peuple. N'est-ce pas plutôt les souverains que l'on pouvait considéré comme jaloux de leurs voisins ? Peut-être, ou peut-être était-ce autre chose encore.

Il la suivit du regard tandis qu'elle se levait pour aller prendre, elle aussi, quelques noisettes au passage. Ce à quoi devait sensiblement ressembler un écureuil lorsqu'il allait en chiper quelques unes. A la différence que celle-ci n'allait pas les cacher. Le capitaine en attrapa quelques unes au vol, allant les ajouter dans le creux de sa paume garnie.

- Beaucoup se refusent à le reconnaître, mais les êtres humains, et je ne parlerais que pour le cas de ma race, sont des animaux, répondit-il avant de croquer encore quelques fruits. Nous sommes des animaux, cela ne fait aucun doute, c'est juste que nous avons un cerveau plus développé et que nous savons nous servir de nos pouces. Du reste, la supériorité, la jalousie… ce ne sont que des mots et des concepts humains. Ma vérité, je te la dis, les humains ont besoin d'être dominé, d'avoir un chef, quand bien même ils n'apprécient pas ce dernier. Dans ce cas là, ils se font la guerre et un autre prendra sa place. Ce n'est ni plus ni moins qu'un rapport de force entre les forts et les faibles.

Et comme n'importe quel animal, l'homme avait besoin d'étendre son territoire, de dominer encore, venait ensuite des attraits bien plus spécifique à l'humain comme le matérialisme, la cupidité et toutes ces choses qui avaient permis bâtir une société profondément inégalitaire dont en faisait parti la jalousie, c'était un fait. Dans le cas des elfes, il méconnaissait bien trop ce peuple pour pouvoir en dire quoi que ce soit, aussi il en laissait tout l'expérience et l'expertise à l'elfe en présence. La suite de la conversation semblait divaguer quelque peu, mais le jeune homme avait une idée un peu plus précise du personnage qui se tenait dans la pièce, continuait de jouer quelques mélodies pour le plaisir de ses oreilles.

- Et quels sont ces autres plaisirs de la vie, pour toi, en dehors de la musique ? Demanda le Nilfgaardien avec curiosité.

Le feu continuait de crépiter à côté de lui, les flammes dansaient sur la moitié de son visage exposé à la lumière du foyer. Son sourire s'était quelque peu effacé tandis qu'il ne faisait qu'une bouchée des derniers fruits secs qu'il avait dans la main.
J.1 - 500 mots
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Juan aep Deithdhu
Jeu 15 Aoû - 23:58
J'aimais ses commentaires sur les hommes. Je hochais la tête pour montrer mon accord en continuant de pincer délicatement les cordes de mon luth avant de rire à sa demande sur ce que j'aimais dans les plaisir des la vie en dehors de la musique. Facile.

« Voyager, mais cela est évident. La bonne chair, avec une préférence pour les pommes ! Danser, peindre, écrire, étudier, lire... La bonne compagnie. Et... Les plaisir de la chair intime. »

S'il n'avait pas compris avec mon petit air mutin, menton posé sur ma main, mon regard rivé dans le sien que je parlais bien d'avoir du plaisir sexuel... Là je ne pouvais plus rien pour lui. À voir s'il répondait présent ou se détourner. Mais bon, cela serait son choix. Je ne forcerait personne. Et puis quoi encore ? Le plaisir était plus grand quand on était deux à jouer. je n'avais pas honte d'aimer coucher avec ceux que je voulais. Si nous étions tous d'accord où était le problème ? Il n'y en avait que dans la tête des gens des problèmes ! Je plaçais quelques accords.

« Et vous ? Vos plaisir dans la vie ? »

Quoi il fallait bien retourner les questions. Au pire nous discuterions lecture ou je ne ferais qu'une musique d'ambiance s'il n'avait pas goût aux danses d'adulte !
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Jeu 12 Sep - 15:48

Le jeune capitaine ne savait que penser de cette elfe. Une beauté sans âge dont il ne savait ce qu'elle avait réellement à l'esprit. Elle semblait d'un caractère bien léger, simple, bien loin de ces dames de la cour cachées derrière leurs superbes parures aux pierres bien plus brillantes que leur intelligence. Quoi que. Juan passa quelques phalanges dans sa barbe sous le coup de la réflexion. Le crépitement du feu se laissait supplanté par la réponse de la musicienne. Il comprenait parfaitement les allusions qu'elle lui faisait, outre son intérêt pour les arts d'un point de vue plus que général.

Il avait encore la saveur des noisettes sur le bout de la langue, le goût sucré de quelques baies séchées. Son attention se porta tout autour de lui dans une moindre mesure. Quels étaient ses plaisirs à lui ? Vaste questions. Quelles étaient ses passions ? Elles étaient multiples, parfois changeantes, mais souvent mues par la volonté de vivre toujours plus fort une vie décidément bien trop courte à son goût.

- Parmi bien des choses, je dois avouer avoir un faible pour les jeux d'esprit, répondit-il après s'être laisser le temps de penser. J'ai toujours beaucoup de plaisir à converser avec des esprits vifs, pas toi ?

La dernière question était plus rhétorique qu'autre chose, comme s'il se parlait davantage à lui même. Éprouvait-il le moindre plaisir présentement ? Il n'en savait trop rien. Juan testait encore son interlocutrice, ne sachant s'il parvenait à la trouver digne d'intérêt ou non. Il fallait avouer que l'heure, il était quelque peu déçu par les réponses qu'elle lui donnait, comme si elle ne cherchait pas tant que cela à converser, cherchant bien trop vite à aller à la finalité. Le nilfgaardien n'était pas certain d'apprécier. S'il était autant passionné qu'impulsif, il aimait aussi prendre le temps de faire les choses et d'en profiter. Or il n'avait pas spécialement l'impression de profiter du moment présent, de ce soir de repos bien mérité.
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Juan aep Deithdhu
Jeu 12 Sep - 20:24
J’observais le ciel puis le feu pendant un instant. J’observais avec attention l’homme en face de moi. Les traits d’esprit ? Je penchais légèrement la tête sur le côté sans rien dire. Les réflexions ? Bien. Je souris et hochais légèrement la tête sans rien dire. Je finis par avoir un sourire amusé.

« Je passe très souvent par Oxenfurt, j’aime beaucoup converser, apprendre, me renseigner. Mais souvent je préfère éviter de m’étendre sur des sujets. On demande souvent à un, et surtout une, artiste de jouer et de divertir. Pas de penser. Bien qu’on puisse faire de « l’art » sans réfléchir, l’art avec un véritable Aura, une véritable âme, est un art réfléchis, pensé, parfois non maîtrisé, mais dans cette non-maîtrise on peut avoir une réflexion. L’art est aussi politique après tout, on fait tout ce que l’on souhaite. »

Je souris tranquillement et jouais une série d’accords complexe sur mon luth avant de l’observer.

« Si je souhaite insulter un noble ayant critiqué quelque chose que j’aime ou quoi, et que je sais qu’il ne parle pas la langue ancienne, je pourrais très bien chanter une chanson insultant son peuple dans ma propre langue. Tout dépend de ce que je souhaite faire ou dire. »

J’eus un sourire amusé en posant à nouveau mon menton sur ma main. Je finis par hausser les épaules.

« Mais. Comme je vous l’ai dit, je ne suis pas toujours payée pour réfléchir ou parler. C’est rare qu’on me demande gentiment de parler, autrement que pour chanter. »
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Dim 20 Oct - 11:24

Ne pas être payé pour réfléchir ou pour parler, c’était intéressant car la réflexion lui rappelait l’armée. On ne payait pas les soldats pour réfléchir mais pour agir, aussi était-ce anecdotique d’entendre une artiste arborer un point de vue aussi martiale. Intrigué, Juan ne manqua pas d’arquer un sourcil pour marquer son air dubitatif.

- C’est bien la première fois que j’entends une civile me dire cela, répondit-il.

Habituellement, les gens avaient une certaine tendance à partager leurs opinions même lorsqu’on ne leur demandait rien. Mais c’était la preuve qu’elle était assez maligne pour ne pas se faire taper sur les doigts ou froisser l’orgueil de ceux qui étaient trop susceptibles.

- Tu m’intrigues, finit-il par dire, tu sembles être une personne tout en paradoxe, qui s’adapte à son auditoire pour lui offrir le reflet de ce qu’il souhaite avoir en ta compagnie. As-tu déjà eu le luxe d’être toi même ?

Juan l’observait avec intérêt, curieux de découvrir si une fois encore elle allait lui dire ce qu’il voulait entendre ou bien si elle allait lui révéler une vérité qu’elle seule pouvait détenir. En attendant sa réponse, il jouait négligemment avec la chevalière qu’il avait à son index, sentant les courbes de cette dernière sous la pulpe de ses doigts. Qui pouvait bien être cette elfe aux multiples facettes ?
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