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Le chant des sirènes » fernand k.

 :: Royaumes du Nord :: Autres royaumes :: Skellige
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Sam 9 Fév - 17:35


Le chant des sirènes ou le temps des larmes
fernand de kerack — brunhild de dorndal

5 avril 1268 ; Ard Skellig
Perdu dans le vague, sur un horizon brumeux qui ne laissait entrevoir que les paroirs rocheuses du fjord, dans lequel se trouvait le port de Kaer Trolde. La journée était bien avancée et pourtant le temps semblait avoir suspendu sa course. La lueur du jour était insensiblement la même depuis le levé du soleil. La magicienne s'était perdue dans la contemplation des structures de bois qui courraient le long de la roche pour monter haut, très haut jusqu'au pont de pierre qui servait d'accès à la forteresse construite à flanc de montagne. L'ascenseur, qui servait à monter les marchandises et les vivres, disparaissait dans le brouillard. Et alors qu'il se subtilisait à sa vue, la magicienne reprit contact avec la réalité. Bon sang, depuis combien de temps était-elle entrain d'observer rêveusement ce ballet ininterrompu ?

Le portail venait de se refermer tandis que Brunhild avait posé le pied non loin du camp des druides. L’œil vif, elle regardait autour d'elle, septique. Il n'y avait pas de doute, elle était toujours sur Ard Skelllig mais… Hmm non, décidément cela ne ressemblait pas au camp des druides. La magicienne donna un coup de pied dans un caillou, agacée. Oh maudit ! Voilà pourquoi elle détestait utiliser les portails ! Elle avait toujours eu une certaine tendance à atterrir aux mauvais endroits. Sa maîtresse lui avait toujours dit que c'était parce qu'elle avait la capacité de concentration d'un chevreau. Mais… c'était mignon un chevreau ! Là n'était point la question, la douce avait encore eu des divagations pendant son invocation et résultat, elle se retrouvait dans un endroit qu'elle ne connaissait pas vraiment sur l'île. Peut-être n'était-elle qu'à une portée de flèche de son objectif. Elle poussa un soupire, Björn lui manquait, s'il n'était pas été tué pendant la deuxième des guerres, ils se seraient contentés de prendre des chevaux et de se rendre ensembles là où elle devait aller. C'était sans doute pour ça qu'elle n'avait pas eu la concentration nécessaire, tout ici lui rappelait son ami.

Brunhild poussa un soupire, avant de s'asseoir sur un rocher non loin de là où elle avait atterri. L'air dépité, elle balaya les environs une nouvelle fois du regard. Hum, elle n'avait pas le souvenir d'être déjà passé par ici. Elle souffla sur une mèche de cheveux qui lui tombait sur les yeux. Bon, elle n'allait pas non plus rester planter là, mais elle n'avait pas non plus envie d'utiliser un autre portail pour tenter de rejoindre le camp. La brune n'avait pas la tête à ça. Elle n'avait qu'à marcher, cela ne lui ferait pas de mal. Oui, mais dans quelle direction ? Tout autour d'elle, il n'y avait que des arbres, encore des arbres. Ce n'était pas vraiment pour l'aider à s'y retrouver. Mais au moins, il n'y avait pas de brouillard, c'était toujours ça de gagné. Quant à trouver le nord, c'était une autre histoire. Elle se jura que la prochaine fois, elle utiliserait un cheval… Au moins même avec une couverture nuageuse épaisse comme aujourd'hui, la question de trouver son chemin ne se poserait pas.

La magicienne quitta son perchoir et alla faire le tour de quelques troncs pour voir où se trouvait la mousse qui poussait sur l'écorce des feuillus. Problème, comment faisait-on pour savoir où était le nord s'il y avait de la mousse sur tout le tour ? Elle laissa échapper un cri d'agacement. Elle attrapa un bâton et se mit à frapper sur ce maudit tronc d'arbre avec rage. Mais… Il ne s'agissait pas seulement d'un agacement passager, c'était plus profond que ça. C'était une colère refoulée qu'elle traînait depuis un certain temps à présent. La mort de Björn avait été la goutte d'eau en trop. Après avoir massacré copieusement le bâton, Brunhild s'effondra sur le sol, dans les débris de bois, laissant échapper ses larmes. Elle savait que c'était le prix à payer pour faire parti des magiciennes, mais la douleur était la même à chaque fois.

Elle finit par essuyer ses larmes d'un revers de la main. La douce se sentait pathétique, mais il valait mieux qu'elle se soit effondrée dans une forêt ou un bois que dans une foule d'inconnus.

Aller, du nerf, ce n'était pas comme ça qu'elle allait s'en sortir. Brunhild ne comptait pas passer la nuit ici. Elle se mit en route après avoir longuement hésité sur la direction à prendre. Après tout, c'était une île, elle finirait bien par arriver au moins jusqu'à la mer à un moment ou un autre. Mais, au bout d'une demi heure, elle dépassa un rocher qui lui disait quelque chose. Mais non ?! Elle venait de revenir à son point de départ.

- Mais bon sang ! rugit la magicienne, avant d'attraper tout ce qui lui passait sous la main pour les jeter le plus fort et le plus loin qu'elle pouvait. Merde, merde, merde et merde ! Peste soit du fils de putrelle qui a osé me maudire ce jour ! Si je le tiens celui-là, je lui ferai manger sa sale trogne par le cul ! à nouveau elle cria sa colère et n'avait plus rien de la douce magicienne qu'elle était habituellement.

Jusqu'à ce qu'elle sente quelque chose bouger dans sa main. Surprise, elle poussa des cris qui ressemblaient à des glapissements avant de jeter le serpent par terre. Elle plaqua aussitôt ses mains sur sa bouche. Elle était désolée, vraiment, pauvre serpent, elle ne voulait pas lui faire du mal. Heureusement qu'elle n'avait pas été mordu.

- Désolé, dit-elle à présent qu'elle était calmée, observant le reptile s'éloigner à la hâte.

Un soupire à nouveau. Brunhild se passa les mains sur le visage, fatiguée de la tristesse et de la colère. Aussi, elle retourna s'asseoir sur le rocher qui lui avait servis de perchoir un temps plus tôt. Jusqu'à ce qu'elle fasse un bond en entendant un grondement animal qui n'avait rien d'un grognement d'écureuil. Si tant est qu'un écureuil pouvait grogner. La magicienne en doutait fortement… Mais elle penserait à poser la question à un druide. Là n'était pas la question. Elle regarda nerveusement autour d'elle pour tenter de voir ce qui avait pu faire ce bruit, mais ses yeux ne discernaient rien d'anormal.

- Y a quelqu'un ? Demanda-t-elle. S'il vous plaît ?… Si on pouvait éviter les monstres, ça m'arrangerait, les spectres aussi, ce serait aimable. Merci ?
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Brunhild de Dorndal
Dim 10 Fév - 13:31


Le chant des sirènes ou le temps des larmes
fernand de kerack — brunhild de dorndal

5 avril 1268 ; Ard Skellig

Prit d'un frissonnement au niveau de la nuque, l'homme assoupis au pied d'un arbre émergea tranquillement. Ouvrant les yeux avec difficulté, les paupières lourdes, voilà une matinée bien brouillée pour le Sorceleur de l’école du Griffon. La tête dans la brume, autant imagé que véritable, celle-ci était relativement épaisse et un froid humide prenant l'homme à travers ses vêtements. Venant à se relever, tout en s'appuyant contre l'arbre auquel il s'était adossé pour dormir, le campeur invétéré s'approcha des cendres du foyer qu'il avait dressé la veille au soir. Donnant involontairement un coup de pied dans un bouteille à moitié vide, il se pencha sur cette dernière et s'en saisit.

Examinant le feu avec intérêt, quelques braises semblaient toujours chaudes sous une petite quantité de cendre. Posant le récipient de verre non loin du foyer, il vint à retourner vers l'arbre qui lui avait servi d’oreiller, puis tendant le bras en hauteur, y agrippa une branche. Tirant violemment dessus, il échappa de justesse à cette dernière qui faillit bien lui tomber sur la tête. La ramassant, il revint à s'approcher du tas de cendre, cassant la branche et la jetant dans un nuage volute de particule, un son vint à attirer son attention.

Lui qui se trouvait alors en pleine forêt, non loin d'un petit village du nom de Blandare, ne voyait même pas à quatre mètres devant. Ainsi, remuant non loin de lui, des buissons s'agitaient ainsi par une étrange raison. D'un réflexe aguerris, le Sorceleur bondit non loin de l'arbre de son sommeil et y saisit le fourreau de la lame en acier. Dégainant sa lame et jetant son étui au sol, il brandit son arme face à lui et aux buissons qui ne s'arrêtait guère d'être agité par une mystérieuse force.

Le regard froid et les sens aiguisé, prêt à en découdre, quelque chose sortis des broussailles. Surprit, la chose n'avait rien d'humain, familière pour autant, il s'agissait là d'un gros cochon, plein de poils marrons parcourant son corps, mais loin d'être un sanglier pour autant. Il s'agissait là d'un cochon domestique étant retourné à la nature.

Salivant à sa vue, le Sorceleur savant clairement que ce n'est pas à l'épais qu'il l'aurait, surtout dans cet environnement. Agitant lentement sa lame devant lui, la bête vint à le voir, prenant ainsi la fuite sans demander son reste. Avant que ce dernier ne vienne à disparaître dans les fourrés, l'homme entraperçu sur la croupe de l'animal ce qui semblait être un carreau planté depuis bien longtemps et dont la bête s'était accoutumée.

Étrange sentiment venant à le parcourir, l'homme prit quelques instants avant de sauter sur ses affaires et à s'en équiper. Plaçant ainsi prestement ses armes à sa ceinture et piétinant la cendre avec entrain, il repoussa la branche du tas et laissa la bouteille en plan. Suivant les traces de la bête, il chercha cette dernière de nombreuses heures dans la forêt. Le poursuivant sans relâche, il faillit à de nombreuses reprises à lui tomber littéralement dessus, mais en vain.

Parcourant ainsi la forêt, tournant autour de Gedyneith, le chêne sacré pour tous les habitants de Skellige, une multitude de fois, traversant alors de long en large les bois, le Sorceleur bien déterminé à mettre la main sur ce cochon, donna ainsi de nombreuses heures à cette folie.

Remontant plus au nord de l'immense chêne, étant toujours dans les talons de la bête, même s'il était venu à faire un bonne pause quelques heures avant, l'homme talonné de prêt ce dernier, mais à un moment donné, quelque chose attira son attention. Le porc, grognant dans sa cavale, avait attiré une voix non loin de là.

La bête bondissant des broussailles, vint s'approcha dangereusement d'une jeune femme, bifurquant au dernier moment, le Sorceleur sortit son tour des feuillages, talonnant la bête et se jetant à corps perdu sur ce dernier. Empoignant les pattes arrières du cochon qui hurlait dorénavant à la mort,venant à s'agenouiller avec difficuleté, il l'attira à lui avec force. Les bras missent à rude épreuve, il lâcha une des pattes et empoigna prestement le carreau qui perçait le postérieur de l'animal. Se débattant corps et âme avec le porc, le morceau de bois au creux de sa main bougeait énormément, rendant ainsi la manœuvre plus ardu.

Enjambant la bête pour avoir face à lui le postérieur de ce dernier, il chercha à bloquer l'avant du corps de l'animal avec ses jambes, mais cela s’avéra plus compliqué que prévue. Portant rapidement un regard à la jeune femme qui semblait contempler la scène sur l'instant, il vint à reposer les yeux sur la croupe de l'animal et empoigna la peau au niveau de la basse du carreau.

Maintenant le corps d'une main ferme et tirant le morceau de bois de l'autre, le Sorceleur serait les dents et forçait à retirer le projectile sous les hurlements d'agonie de la bête. Tirant, encore et encore, agitant quelque peu le morceau pour qu'il s’extirpe de la chair, après de longues et nombreuses secondes d'effort, le carreau sortit enfin dans une petite éclaboussure de sang. Venant à le jeter au sol avec fracas, l'homme vint a agiter ses doigts et fit apparaître une petite flamme qui vint à lécher la plaie de la bête. Hurlant encore plus qu'avant alors que sa plaie venait à se cautériser, le Sorceleur se jeta sur le côté, laissant ainsi libre court à l'animal qui s'empressa de se relever et de déguerpir au plus vite.

L'homme se relevant lui aussi, s’épousseta quelques instants et fixa la direction qu'avait prit la bête. Soufflant un bon coup, il revint à se pencher au niveau du carreau d’arbalète qui traînait dorénavant sur le sol. S'en saisissant, il vint à l'examiner sous toutes ses coutures, puis vint à le coincer au niveau de sa ceinture, bien décidé à retrouvé la malotrue qui chasse et qui ne finit pas le travail. Fort heureusement pour la bête, celui-ci était en bonne condition, dans le cas contraire, il l'aurait purement achevé afin d'abréger ses souffrances, bien comptant, il n'avait pas eut à aller aussi loin.

Tournant ses talons, il vint à faire face à la jeune demoiselle qui semblait plutôt bien vêtue, la saluant ainsi d'une légère courbette.


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Lun 11 Fév - 11:51

Ni nekker, ni Leshen, ni insectoïdes… Brunhild faisait sa prière à Freya pour demander à la déesse de Skellige qu'il n'en soit rien. Si elle devait faire face à un endriague, la magicienne le ferait brûler jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que des cendres. Elle avait une sainte horreur de ces créatures immondes. Skadi lui en avait déjà montré une bien vivante un jour, la douce avait trouvé le moyen de la faire exploser, sous couvert de la panique et du dégoût, et les deux amies s'étaient retrouvées dégoulinantes de sang gluant. Brunhild s'était retenue de vomir, mais c'était vraiment écœurant.

A sa grande surprise, ce fut un cochon qui sorti des fourrés. Freya soit louée ! Oh pas tant que ça finalement, l'animal fonçait droit sûr elle. Brunhild eut à peine le temps de s'écarter que la bête changea de direction en la voyant. Ne tarda pas à surgir, à sa suite, un homme. Les yeux rond, toujours emplis de surprise, la magicienne le détailla l'espace de quelques secondes pour en venir à la conclusion qu'il ne s'agissait ni d'un pêcheur, ni d'un chasseur, ni d'un fermier. Il avait davantage l'allure d'un sorceleur. D'accord, elle n'avait pas de mérite, il suffisait de le voir pour le comprendre. Pourquoi diable courrait-il après un cochon ?

La brune s'écarta quelque peu, pour contempler le combat acharné qui était entrain de se dérouler sous son regard intrigué. Poings sur les hanches, elle essayait de voir qui aurait le dessus. Elle aurait été bien amusée si le cochon gagnait, mais pour l'heure il se contentait de pousser des cris comme un dément, de quoi vous casser des tympans. La magicienne avait bien de la peine pour la bête, néanmoins, en voyant l'homme s'acharner à vouloir lui arracher ce qui semblait être un carreau d’arbalète dans le croupion, elle comprit qu'il ne cherchait pas forcément à le tuer. Du moins c'était son espoir.

Une fois la bête libérée, elle laissa un sourire s'esquisser sur le coin des lèvres. Elle croisa les bras l'espace d'un instant, tandis que le sorceleur la saluait d'une légère courbette. Une lueur d'espièglerie dans le regard, elle le salua à son tour, s'amusant d'une révérence comme le ferait une demoiselle de cinq ou six ans à la cour d'un roi.

- J'avais souvenir que les hommes de votre trempe préféraient chasser les monstres, dit-elle d'une voix moqueuse mais douce.

Elle ne le connaissait pas, n'avait jamais vu son visage avant aujourd'hui, et pourtant, par cette démonstration de bonté, elle se doutait qu'il n'était pas d'un cœur mauvais. Du moins il fallait l'espérer, sinon elle était finie… Seule dans cette forêt. Et elle devrait faire usage d'un portail avec toute la concentration qui lui restait. Autant dire qu'elle était dans la panade.

- Brunhild de Dorndal, pour vous servir, ajouta-t-elle avec son éternel sourire rieur pendu à sa bouche délicate.

Bien, il allait sans doute pouvoir l'aider à quitter cet endroit ? Après tout les sorceleurs étaient connus pour être de bons pisteurs. Moyennant récompense bien sûr, mais ils n'en étaient pas encore là et surtout elle ne lui avait encore rien demandé qu'il ne pouvait accepter ou refuser. Un peu de civilité, n'est-ce pas ? Elle avait déjà été réprimandé de trop nombreuses fois par sa maîtresse à ce propos. Dans tous les cas, elle avait retrouvé sa bonne humeur.
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Brunhild de Dorndal
Lun 11 Fév - 15:33

Relevant la tête à la suite de son geste de politesse, la jeune femme vint à lui retourner cette dernière en venant elle aussi à courber l'échine comme le ferait une enfant. Souriant à cette dernière, le Sorceleur vint à être intrigué par les paroles de son interlocutrice qui, de manière quelque peu amusé, vint à reconnaître d’emblée sa nature de chasseur de monstre.

Sentant une léger frissonnement que niveau de son cou, la chaîne de son médaillon semblait s'animer quelque peu, bien que cela restait relativement insignifiant. Apposant sa main sur l’emblème de son école, le mutant prit connaissance de l'identité de la jeune femme qui lui souriait alors de tout son charme.

Relâchant sa main du médaillon et fixant la jeune femme avec un air quelque fier, il vint à lui répondre en ses termes. Enchanté, Dame Brunhild, je me nomme Fernand de Kerack, Sorceleur comme vous l'avez aisément deviné. Je vous l'accorde, cette bête est bien loin de la nature monstrueuse des créatures auxquelles je peux avoir à faire chaque jour. Répliqua-t-il alors tout sourire. Gardant ses positions et semblant quelque peu soupçonneux, il poursuivit. Pardonnez ma curiosité, Dame Brunhild, mais que fait une femme telle que vous aussi loin de la Téméria dont votre patronyme me semble issu ? Bien évidemment, je peux humblement me tromper, mais vous ne me semblez guère être une insulaire par ailleurs. À cela, je ne compte pas non plus votre nature qui semble quelque peu tourmenté mon pendentif. Dit-il en passant la main sur son médaillon et l'autre au-dessus du manche de sa lame d'argent.


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Mar 12 Fév - 10:46

L'esquisse de son sourire toujours peint sur les lèvres, elle observait le sorceleur. Ce regard de chat à la pupille fendue, il n'y avait plus de doute. C'était toujours quelque chose de tomber sur un sorceleur, un vrai. Brunhild eut une pensée fugace pour son amie Skadi, elle qui n'aurait jamais son regard de chat, car cela faisait une éternité que plus personne n'avait passé les épreuves et les mutations qui avaient vocation à changer le physique des humains en mutants. Pourtant elle se doutait que la sorceleuse aurait été merveilleuse avec le regard félin. Enfin, là n'était point le sujet.

L'homme lui répondit, avec beaucoup d'élégance. Elle avait connu des sorceleurs bien moins polis ! Et pour cette fois, elle ne donnerait pas d'exemple, quand bien même il était tout trouvé. Cependant, elle nota une certaine… Méfiance ? Réticence ? Elle ne savait pas vraiment, mais cela venait du positionnement du corps du dit nommé Fernand de Kerack. Or donc il venait de Cidaris ? Que de grands voyageurs dans cette forêt ! Elle le laissa néanmoins poursuivre. Il devina aisément qu'elle venait de Temeria, en outre la jeune femme le ne cachait pas vraiment, sinon elle se serait nommée autrement. Brunhild de Novigrad ? Oh non, certainement pas, avec le Feu éternel implanté là-bas, il n'y faisait pas bon d'être sorcière. Enfin, elle était témérienne, à n'en point douter ! Comme Triss Mérigold ! Elle n'aimait pas Triss Mérigold… C'était une pauvre fille qui inspirait plus de pitié que de respect à la magicienne ici présente. Et il était rare que Brunhild n'apprécie pas quelqu'un. La Mérigold en faisait parti.

Ainsi que faisait-elle par ici ? Question pertinente. Fallait-il lui donner la version courte ou la version longue ? Se connaissant, elle était une bavarde invétérée. Néanmoins, ne voulant ennuyer le sorceleur, grand sauveur des bêtes, elle opta pour la version courte.

- Je devais me rendre à Blandare pour rejoindre le camp des druides, y retrouver Sac-à-souris, répondit-elle en réprimant un rire tant ce nom lui donnait envie de rigoler avec force mais non moins respect. On m'a demandé de lui remettre une offrande en l'honneur de Björn Borgson, un natif de l'île mort pendant la bataille de Brenna.

Et pour l'heure… elle était coincée ici-bas parce qu'elle n'avait pas le moral et qu'elle soupçonnait que le prochain portail qu'elle allait ouvrir risquait de la précipiter dans la mer. Ni plus, ni moins. Un brin de tristesse zébra son regard noisette pendant l'espace d'une ou deux secondes. Elle espérait au moins qu'il soit entrain de festoyer avec les autres guerriers ayant rejoint le Valhalla, qu'il avait trouvé la paix qu'il méritait. Malheureusement c'était encore si récent que Brunhild ne parvenait pas à échapper à la tristesse et la mélancolie. Son sourire s'était quelque peu estompé. Pourtant, son esprit reparti de plus belle lorsqu'elle se rappela que l'homme lui avait demandé quelle était sa nature. En d'autres temps, elle lui aurait jeter joyeusement à la figure qu'elle était une brouxe ! Mais, elle n'était pas certaine qu'il ait autant d'humour que les autres sorceleurs qu'elle connaissait. Aussi ne prit-elle aucun risque.

- Et, effectivement, je suis démasquée, je suis une magicienne, dit-elle avec plus de douceur et bien moins d'espièglerie dans le ton de la voix, n'ayant pas manqué de voir qu'il avait posé la main sur le pommeau de son épée en argent, l'autre sur son médaillon de l'école du griffon. Mais croyez bien qu'il n'est ni dans mes habitudes, ni dans mes intentions d'égorger les hommes qui croisent ma route. A dire vrai, vous me seriez bien plus utile vivant… Je n'ai, hélas, fort peu le cœur à l'ouvrage ses derniers jours. Aussi souhaiterai-je vous demander de m'aider à rejoindre Blandare, si cela n'est pas trop vous demander.

Attendez, l'école du griffon ? Oh ! Mais peut-être connaissait-il Skadi ! Plus tard… elle lui poserait la question plus tard. Chaque chose en son temps.
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Mar 12 Fév - 14:18


Le chant des sirènes ou le temps des larmes
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5 avril 1268 ; Ard Skellig

Portant une oreille attentif aux dires de la jeune demoiselle, celle-ci finira par s'afficher comme étant une magicienne. Prenant en note cette nature qui ne lui était pas inconnue, le Sorceleur réagit brièvement à l’énonciation de quelques noms. Mentionnant ainsi le nom du plus illustre druide de l'archipel, ce dernier n'étant pas un inconnu aux yeux de l'homme tueur de monstres, venant quelque peu a le rassuré vis-à-vis de son interlocutrice. La conversation ne s'étant pas non plus arrêté sur les traits d'humour de la plus aussi jeune femme que devait être cette magicienne, sa mention du nom de Borgson fit un léger écho dans le coin de l'oreille du mutant, non loin de connaître que de renommer cet ancien pirate, c'est avant tout l'un de ses aïeux que le Sorceleur avait ici en tête.

Bien loin de connaître l’ascendance directe de ce dernier, c'est sans doute à son père, voir même à son grand-père que le chasseur de bêtes avait eux à faire par le passé, ayant sans nul doute permis la pérennité de ce nom dans le plus strict anonymat.

Ne souhaitant pas déballer ces faits d'armes dans le but d'afficher sa certaine connaissance avec cette famille, qui au final, fut que très peu prononcé en réalité, le centenaire prit ainsi en compte la volonté de la maîtresse des arts magique. Réfléchissant quelques instants et venant à scruter son environnement, il vint à se retourner vers la jeune femme est lui dit :

Blandare ? Pour aller au camp des Druides ? … Çà ferait un sacré détours de là où on est. Nan regardez ! Lança-t-il en pointant du doigt la canopée et plus précisément un arbre au loin qui semblait alors, plus haut et plus grand que les autres. Vous voyez là-bas, c'est Gedyneith, le chêne sacré. Nous sommes au nord de ce dernier, à quelques lieux de Kaer Gelen à l'ouest, le camp des druides est ainsi quant à lui au sud de notre position, bien plus au sud, à l'orée de la forêt.

Emboîtant le pas, vers le sud, il fit signe à la magicienne d'en faire de même.

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Mer 13 Fév - 13:45

Elle s'en voulait de n'avoir point pu faire la blague de la brouxe. Oui, Brunhild avait parfois un sens de l'humour douteux, quand elle souhaitait véritablement en faire. La reste du temps elle ne le faisait jamais exprès. C'était peut-être mieux ainsi. Poings à nouveau sur les hanches, elle se mordit la lèvre inférieur tandis que le sorceleur regardait autour d'eux. Ah, il allait donc pouvoir l'aider ! Il allait s'en dire que la seule fois où la magicienne était venue à cheval, commençait légèrement à dater, le reste du temps elle avait toujours emprunté les portails. Sauf ce jour d'hui, qui lui était particulièrement mauvais. A nouveau elle souffla sur une mèche de cheveux qui lui tombait sur le visage. Pendant qu'il lui tournait le dos, elle en profita pour se recoiffer un peu, avec ça elle ne s'était pas rendu compte que sa coiffure avait un peu souffert de sa mauvaise humeur.

Elle finissait de remettre une dernière mèche de cheveux en place lorsqu'il reprit à nouveau la parole. Ne sachant pas vraiment où elle était tombée, elle ne pouvait que présumer la vérité dans les dires de l'homme. Ce dernier lui indiqua un arbre qui semblait plus grand que les autres, effectivement. Oh, oui, maintenant qu'il lui en parlait, elle se souvenait du grand chêne ! Mais quand elle l'avait vu c'était en hiver et il n'avait plus toute ses feuilles. Ce que les forêts pouvaient changer de visage juste en perdant leurs couleurs ! Aussi rien d'étonnant à ce que Brunhild ne s'y perdre davantage. Elle hocha la tête. Elle ne voyait pas vraiment où ils étaient, une carte aurait été parfaite, mais tant pis, elle prenait quand même.

Sitôt, il se mit à marcher, elle le regarda partir. Oh ! Heureusement qu'il lui fit signe, sinon elle serait restée planté là. Le chevreau était de retour. Seule Freya savait où son esprit s'était perdu pendant une fraction de secondes. Si bien qu'elle emboîta le pas au sorceleur, telle un chevreau qui s'était rendu compte qu'il avait perdu sa mère. Arrivé à sa hauteur, elle détailla un court instant le sorceleur.

- Dites-moi… Vous savez si les écureuils peuvent grogner ? Demanda-t-elle tandis que la question lui revenait à l'esprit.

La question était, malheureusement, sincère. Inutile, mais sincère. Et puisqu'elle le tenait sous la main, autant la lui poser. Dans le pire des cas, elle demanderait à un druide une fois arrivé au camp. Après tout, hier encore, elle avait entendu un chaton roucouler, ou du moins c'était un bruit semblable à un roucoulement. A dire vrai, elle n'aurait su expliquer ce que s'était, à moins de le mimer, mais elle ne pensait pas un chat capable de faire ce genre de chose alors… Alors savoir qu'un écureuil pouvait grogner… Pourquoi pas ?

Brunhild fit craquer la jointure de ses doigts, tenant l'allure du sorceleur. Elle savait que de part la question qu'elle lui posait, elle allait passer pour une citadine peu au fait de ce qui pouvait bien vivre dans la nature, en dehors des monstres, quand elle ne les faisait pas exploser. En vérité, elle avait peut-être passé un peu trop de temps entre Aretuza et les capitales des royaumes du Nord. Au plus loin qu'elle eut été dans le sud, ce fut à Toussaint, dans la belle cité de Beauclair. Autant dire qu'il n'y avait pas vraiment d'écureuils dans les rues de cette ville enchantée. En comparaison, Skellige était bien plus… Rustique.
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Mer 13 Fév - 18:18


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5 avril 1268 ; Ard Skellig

Une légère brise balançant le feuillage de cette forêt verdoyante, seul ce petit vent venait à entacher le calme de cette dernière, qui, s’avérait ainsi relativement calme sans cela. S'aventurant dès lors dans une zone relativement dégagé au niveau du sol, le Sorceleur ouvrait tranquillement la marche qui devait ainsi les mener jusqu'au camp des druides. Parcourant ainsi quelques mètres sous les multiples branches verdoyantes de ses humbles bois, la jeune femme qui semblait alors s’être fait désiré, de part un certain retard, qu'elle avait ainsi tenté de rattraper en pressant le pas, venait ainsi d'atteindre le pourfendeur de monstres.

Emboîtant tout deux le pas à une allure plutôt tranquille, le calme de la forêt vint à être percer par la jeune femme qui vint à questionner le centenaire d'une reflection que lui-même ne c'était en réalité jamais vraiment posé. Grimaçant quelque peu à son propos qu'il jugeait étrange, il fronça les sourcilles et tourna le regard vers cette dernière. Êtes-vous sérieuse ? Lança-t-il perplexe avec un visage mêlant intrigue et malice. C'est une certaine intrigue que vous me posez-là ! Je peux essaiment, vous affirmer qu'un troll grogne par mécontentement, voir même qu'un griffon peut glatir tel un aigle, mais un écureuil ? Poursuivit-il avant de regarder devant lui.

Poursuivant son chemin pendant quelques secondes, semblant quelque peu dans une certaine réflexion, il reprit ainsi. Après, dit comme ça, j'ai déjà vue plus d'une fois deux écureuils s'affronter pour leur pitance, mais j'ai guère souvenir de les avoir entendu grogner, ce ne son pas des chiens tout de même.


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Jeu 14 Fév - 11:30

Malgré le sérieux de la question, la magicienne ne pouvait s'empêcher d'esquisser ce sourire ô combien malicieux, qui ne la quittait qu'en de rares occasions. Cheminant tous les deux à travers la végétation d'Ard Skellig, elle ne pouvait s'empêcher de trouver le sorceleur fort sympathique. Elle avait eu des rencontres, avec des gens de cette caste, bien moins appréciables. La vérité voulait qu'elle trouve cela parfaitement rafraîchissant, oubliant déjà la colère qu'elle avait eu quelques temps plus tôt. Espérant d'ailleurs que le serpent qu'elle avait osé jeter ne lui en tiendrait pas rigueur. A croire que les brumes du matin avait laissé place à quelques rayons de soleil dans sa journée qui avait bien mal commencé.

Aussi, elle écoutait avec attention la réponse du chasseur de monstres, se doutant bien qu'elle venait certainement de lui poser une colle. Puis il retourna au silence. Pour l'heure, il n'avait pas exactement répondu à la question. C'était donc qu'il ne savait pas, ou se réservait le droit de la réponse. Il observa néanmoins le silence et Brunhild ne dit rien, maintenant le suspense plutôt que de briser ce semblant de silence qui les enveloppait. Et oui, est-ce qu'un écureuil pouvait grogner ? Voilà une question que l'on ne trouvait pas dans les livres, ni la réponse d'ailleurs… Finalement il poursuivit, elle l'écouta.

- Justement, répliqua-t-elle, nous avons peu l'occasion de passer notre temps à observer ces petites créatures. Qui nous dit que, une fois que nous avons le dos tourné, elles ne s'en donnent pas à cœur joie avec d'autres gammes de sons ? Il n'y a personne pour vérifier cela.

La magicienne pourrait sans doute un jour écrire un traité sur « la vie secrète des animaux du monde commun ». Après tout, qui pouvait se targuer d'avoir déjà observer un écureuil sur plus de vingt quatre heures ? Peut-être se jouaient-ils des humains en leur faisant croire qu'ils ne poussaient que de petits cris adorables et aigus ? Mais une fois les humains parti… ils se mettaient à feuler et grogner. Le tout était de savoir comment les observer sans qu'ils ne se doutent de quoi que ce soit… L'on ne pourrait pas compter sur l'aide des druides pour ce genre d'affaire.

Brunhild croisa les bras, tout en continuant de marcher, sachant pertinemment que ce n'était peut-être pas une bonne idée pour son équilibre, mais tant pis, elle avait envie de le faire. Ses yeux ne quittaient pas le sol pour être sûr qu'elle n'irait pas trébucher sur une racine ou un caillou, elle se connaissait, c'était parfaitement son genre de se prendre quelque chose qu'elle n'avait pas vu et de s'étaler de tout son long. Elle ne détestait pas la nature, mais elle avait une attention si volatile qu'elle en oubliait parfois qu'il fallait faire attention. Et cette conversation était exactement le le genre de situation où elle pouvait se prendre les pieds dans quelque chose. Il était vrai aussi que les autres magiciennes avaient souvent des conversations beaucoup plus… élevées, mais Brunhild les trouvait pompeuses, comme si elles tentaient de se donner une image. Alors que dans le fond, elle savait très bien que la plus part d'entre elles se posaient des questions aussi sottes que « est-ce qu'un chat à réellement neuf vies ? ».
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Jeu 14 Fév - 14:38


Le chant des sirènes ou le temps des larmes
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5 avril 1268 ; Ard Skellig

Poursuivant leur petit périple au sein de cette imposante et verdoyante forêt, la Magicienne et le Sorceleur, ce qui aurait fait un titre de roman à l'eau de rose, avançait tout deux en direction du chêne sacré. Ayant ainsi débuté une conversation que d'autre jugerais quelque peu farfelu dans son fond, le mutant écoutait avec amusement la réflexion quelque peu scientifique de sa comparse qui semblait croire du comme fer que cette histoire pourrait un jour s'avérer être une véritable découverte s'il en est.

Riant dans le fond de sa barbe, le pourfendeur de monstre vint à avoir une certaine illumination. S'aventurant ainsi, après quelque temps silencieux, de plus en plus prêt de l'arbre de prière des croyants Skelligien, le Sorceleur fut le premier à poser le pied au niveau de ce qui s'avérait être un sentier. Pouvant apercevoir le majestueux chêne d'encore plus prêt, l'homme s'arrêta quelques instants et se tourna vers la jeune femme. Vous savez,..., maintenant que j'y pense, j'ai déjà entendu des écureuils grogner.Lança-t-il avec un large sourire. Semblant avoir attiré l’attention de son interlocutrice, il vint à pointé une direction s’avérant être un carrefour. Rapprochons-nous, le chemin étant plus claire rejoindre le camp sera bien plus facile. Poursuivit-il alors en reprenant sa marche.

S'approchant de l'embranchement, il prit un chemin sans aucune hésitation, puis reprit de nouveau. Donc oui, les écureuils ! Comme je le disais, j'ai effectivement entendu des grognements. Cela remonte à peu de temps pour tout dire et ce n'est pas une fierté, mais je vous assure qu'ils sont loin d'être beaux à entendre. Ces derniers sont véritablement menaçant, parfois glaçant aux oreilles de ceux qui les entendent. On dit, qu'ils ne présagent rien de bon, ce qui est avéré en ses temps difficiles. Il n'est pas rare que le sang coule ou coulera malheureusement. Je crains que cette histoire finira mal. Dit-il avec un faciès quelque peu troublé.


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Ven 15 Fév - 18:27

Est-ce que les chats avaient véritablement neuf vies ? Brunhild n'en savait rien, elle savait surtout que les chats, tout comme les dragons, étaient des créatures capables de voir les flux du Pouvoir, et qu'à l'inverse des autres animaux qui fuyaient ces flux, les chats avaient tendance à s'y coucher. De véritables petits assistants magiques, forts utile au demeurant, pour les pratiquants des arts magiques. Cependant, là n'était pas le sujet de la conversation entre Brunhild et son interlocuteur d'un jour. Le regard de la jeune femme s'illumina soudain lorsqu'il rétorqua qu'en vérité il avait déjà entendu des écureuils grogner.

- Ah ! S'exclama-t-elle simplement avant de l'écouter poursuivre.

Ils venaient de quitter la partie la plus épaisse de la forêt, à présent les environs étaient bien plus dégagés et permettaient de mieux observer les alentours. Notamment le grand chêne. D'ici il était effectivement bien plus grand que les autres arbres. Ils avaient fini par prendre un chemin qui avait tout d'un sentier tracé par les hommes et non par les pattes des animaux de passage. Tandis que Fernand continuait de discuter, Brunhild manqua de tomber sur une racine à vif. Elle se rattrapa aux bras du sorceleur avant de le relâcher, s'arrêtant pour voir si sa cheville n'avait rien. A priori par la moindre douleur, c'est bon, ils pouvaient continuer.

Or donc, elle continua d'écouter l'homme déblatérer ses dires. La magicienne l'observait avec attention. Il avait l'air sincère et pourtant… Pourtant elle se doutant qu'il la prenait pour un chevreau. Mais, étrangement, cela l'amusant beaucoup et cela lui en apprenait tout autant sur le personnage qui était à ses côtés. Oui, elle avait décidé qu'elle appréciait ce Fernand de Kerack, sorceleur de l'école du griffon.

Sourire aux lèvres, la magicienne le prit par le bras pour marcher ensemble comme deux vieux amis. Espiègle jusqu'au bout des doigts, Brunhild se contenta d'observer l'horizon qui se dévoilait à eux, se gardant pour un temps encore de dire quoi que ce soit, tandis que lui arborait un air troublé. Elle finit par s'arrêter pour regarder le vieux chêne. Tout ici semblait bien plus paisible que sur le continent. Comme si le chaos n'avait pas d'emprise dans ce coin-ci du monde.

- Tout cela est parfaitement fascinant, vraiment, dit-elle en posant ses yeux noisettes sur l'homme. Moi qui pensais que les sorceleurs n'avaient pas ou peu d'humour ! Vous êtes l'exception qui confirme la règle mon cher !

Skadi et Joachim avaient de l'humour, mais pas au point de se prêter au jeu comme venait de le faire son interlocuteur. Il avait de l'esprit et c'était extrêmement plaisant. Toujours souriante, elle observait le visage de celui qui semblait affronter la vie depuis bien plus d'années qu'il ne voudrait bien l'avouer. Elle se perdit un instant dans son regard, attentive aux mouvements des iris qui réagissaient sensiblement comme celles d'un chat. Il avait une attention dans le regard bien différente de son ami de l'école du Chat. Daucun dirait que les sorceleurs n'avaient pas d'âme, qu'il était impossible de lire en eux comme dans un livre ouvert. Brunhild pouvait témoigner qu'ils avaient bien au moins une âme, elle était là, cachée derrière cette aura étrange, animal presque, engendrée par les mutations.
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Dim 17 Fév - 15:16


Le chant des sirènes ou le temps des larmes
fernand de kerack — brunhild de dorndal

5 avril 1268 ; Ard Skellig

S'aventurant sur ce sentier de terre parsemé de quelques petites pierres ici et là, envoûté par le chant du vent dans les feuillages, le chasseur de monstre s'était ainsi habilement mit à exposer sur sa vision personnelle du groupuscule qu'était les Scoia'tael. Ayant ainsi joué sur le langage, s'amusant simplement de la traduction littérale de leur dénomination elfique et de l'étrange question de son interlocutrice, le mutant avait ainsi mis en avant son point de vue tout de même cynique, qui avait pourtant semblé plus ironique aux oreilles de cette dernière.

Ayant était surpris par la réaction intrigante de sa partenaire de voyage, l'homme avait tout de même laissait la magicienne s'agripper à son bras. Étrange familiarité qui s'était installé, le centenaire n'avait guère réagi si ce n'est que de surprise à cette action, n'y voyant pour l'heure aucun mal, sentant même une certaine alchimie entre eux. Par la même occasion, ne l'avouera-t-il jamais, son absence de réaction, s'avérait aussi du fait qu'il ne souhaitait aucunement en venir aux mains avec une sorcière, ayant, par malheureux, déjà eux à faire avec l'une de ses dernières par le passé et en ayant gardé quelques marques parfois plus douloureuses que d'autres que des monstres lui auraient infligés.

Poursuivant ainsi bras dessus, bras dessous, le duo semblait papillonné sur leur chemin, portant momentanément leur regard sur quelques curiosités de leur environnement, c'est en premier lieu le vieux sorceleur qui attira le regard de sa comparse en lui pointant diverse volatiles, venant ainsi à s'étaler quelques instants sur quelques anecdotes à leur sujet, voir même à quelques histoires personnelles mettant en action ses derniers. ''L'un me sauva la vie'' dira-t-il, ''un autre me permit de retrouver mon chemin'' enchaînera-t-il aussi et ainsi de suite pendant de longues minutes, s'arrêtant sur une espèce en particulier, il finira par ajouter, que cette dernière ne lui apportât rien dans sa vie et qu'elle étant sans nul doute pas indispensable, tout en affichant un large sourire moqueur.

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Dim 17 Fév - 23:00

De verves en palabres, elle l'avait écouté avec une attention quasi religieuse. La magicienne aimait à l'entendre lui raconter ses histoires, telle une enfant qui avait soif d'aventures, une envie insatiable d'apprendre, de comprendre. Son regard s'était porté là où il la guidait, tandis que les anecdotes s'enchaînaient les une après les autres pour le plus grand plaisir de Brunhild. Elle avait le sentiment d'être aux côtés d'un être familier, rassurant, qui lui contait une vie qu'elle ne pourrait jamais avoir. Elle se savait quelque peut envahissante dans sa façon de faire les choses, cette permission qu'elle ne demandait jamais quand il s'agissait d'avoir un contact physique avec un autre être de chair et de sang. C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle démontre physiquement la joie et le bonheur qu'elle éprouvait d'être aux côtés de quelqu'un et même les quelques sorceleurs de son entourage n'y échappaient pas.

Elle lui souriait, encore, sans jamais se lasser. De temps à autre ses prunelles noisettes venaient à se poser sur lui avec douceur et bienveillance. Enfin, finalement, elle relâcha l'étreinte qu'elle avait sur le bras de l'homme pour faire quelques pas seule. Cette présence, ce contacte rassurant lui manquait déjà, comme une emprunte là où ils avaient été en contacte. Quelques pas encore puis elle se retourna vers lui pour l'observer de pied en cape.

- Vous êtes un singulier personnage messire de Kerack, dit-elle tandis qu'elle joignait ses mains et se mit à jouer avec ses long doigts fins. Que savez-vous d'autre sur notre vaste monde ? Jusqu'où vos pieds vous ont-ils portés ce jour ?

Lui qui devait avoir vu tant de choses qu'elle ne verrait jamais. Elle qui en savait d'autres qu'il ne comprendrait peut-être pas. Cette rencontre, aussi étrange avait-elle pu commencer, était une balade insouciante, une de ces nombreuses parenthèses qui offrait une respiration douce dans des vies dont on ne saurait dire quand elles allaient arriver à leurs fins. Lui et son regard de chat qui, dans sa façon d'être, semblait quelque peu désabusé, tandis qu'elle, la joyeuse créature, elle faisait preuve d'une naïveté feinte. Pourtant… En cet instant, il semblait bien plus vivant, plus jeune que celui qu'elle avait rencontré plus tôt. Sans doute n'était-ce qu'une impression, l'illusion qu'elle se donnait de lui. Combien d'hommes avait-il tué ? Cela n'avait pas d'importance, seul comptait cet instant présent qu'ils étaient deux à partager.

Peut-être au loin y avait-il quelques druides pour les observer, peut-être n'y avait-il que des oiseaux de mer pour les survoler. Les cris des mouettes et le murmure des vagues dans le lointain. L'esprit embrumé de Brunhild semblait enfin s'être levé. Son cœur était plus léger et la peine moins grande. Il fallait laisser sa tristesse partir au vent. Un vampire lui avait dit un jour que les humains ne savaient souffrir longtemps, car leur vie était courte, ils ne pouvaient se laisser dévorer par les chagrins de la vie. Le sourire de la sorcière l'avait quitté depuis qu'elle n'était plus au bras de Fernand, à présent il en existait à nouveau une esquisse aux coins des lèvres.
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Lun 18 Fév - 16:04


Le chant des sirènes ou le temps des larmes
fernand de kerack — brunhild de dorndal

5 avril 1268 ; Ard Skellig

Exposant avec insouciance et fierté quelques brides de sa vie à l'oreille attentive de sa compagne de marche, le chasseur de monstre semblait bien plus détendu qu'à l’accoutumé. Providence du ciel ou sort qu'il n'avait pas vue venir lui étant tombé sur le coin de la tête, le mutant bénissait tout de même cette rencontre que le destin avait sans nul doute tissé pour lui en ce jour.

Descendant ainsi de plus en plus vers le sud, mais surtout, vers la côte où était dressé le camp des druides, le Sorceleur avait bien avant sa partenaire, sentit les embruns marins, bien qu'encore infime, remonter le sentier au gré du vent, qui lui-même s'engouffrait légèrement dans sa chevelure et qui parfois, agiter quelques-unes de ses mèches qu'il venait, à l'occasion, replacer d'une main assuré.

S'approchant dés lors à grand pas de leur destination, la jeune et fringante magicienne vint à relâcher son étreinte de son partenaire, sous le regard intrigué de ce dernier, venant à même à l'interroger sur un domaine bien plus simple à répondre. S’étant ainsi lui aussi arrêté au milieu du chemin, l'homme prit quelques instants pour réfléchir, levant le regard au ciel et fouillant dans sa mémoire lourdement chargée. Après quelques secondes, il refit face à la jeune femme, puis lui répondit.

Ce que je sais,...., de nombreuses choses et rien à la fois, je n'ai aucunement une connaissance absolut. J'ai effectivement vu bien des contrées, rencontré bien des gens et occis bien trop de monstres pour les citer tous, mais même si j'ai serte vécue ce qui est comparable à trois ou quatre vies d'un homme normal, ma mémoire n'est pas aussi parfaite que cela. Je suis un mutant, de cela en découle bien des qualités physiques, mais rien qui fait de moi une bibliothèque ambulante. Lança-t-il avec un large sourire et en levant les mains devant lui.

Se rapprochant de la jeune femme, il vint à poursuivre. Pardonnez-moi ce trait de curiosité que vous avez sur éveiller chez moi, mais je me targue d'en savoir aussi d'avantage sur votre personne. Loin de vouloir être un malotru, mais votre nature me laisse à pensé que votre beauté cache bien des secrets. Quelques années qui ne vous aurez pas rattrapé ? Un peu comme ma personne ou vos propres congénère, vous avez quelques décennies sous le coude vous aussi ? Quelques histoires croustillantes, car je semble avoir bien plus parlé que vous sans vouloir vous froisser. Poursuivit-il d'un air enjoué, voir quelque peu moqueur avant de reprendre sa marche et de dépasser la jeune femme.

Suivant de nouveau le sentier, il tourna les talons et marchant quelques pas en reculons afin de porter toute son attention à son interlocutrice, bien que cela pourrait être dangereux de se mouvoir ainsi sur un terrain comportant quelques petit cailloux pouvant devenir très dangereux à l'occasion.


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Mer 20 Fév - 18:24

Sa chevelure brune s'agitait sous la légère brise, quelques mèches venaient lui caresser les joues, se faisant parfois plus chatouilleuses que douces. Elle l'avait vu prendre quelques instants pour réfléchir à sa question, insatiable de savoir, gouvernée par sa curiosité. La magicienne était pareille à une enfant qui n'avait de cesse qu'on lui raconte des histoires, c'était apaisant. Ainsi pouvait-elle s'échapper à la réalité en écoutant celle d'un autre.

Elle sourit à l'écoute de ce qu'il avait à lui répondre. Voilà un sorceleur bien sage, plus encore que ceux qu'elle avait le loisir de connaître. Sans doute parce qu'il n'était plus étreint par la fougue de la jeunesse, que le temps lui avait appris à se montrer bien plus mesuré. Du moins c'était ce qui lui avait semblé comprend de par tant de récits. Son sourire se fit plus grand encore, tandis que celui de l'homme se faisait plus large. Après quoi, il s'approcha d'elle, Brunhild le suivait du regard, il poursuivit. Ainsi avait-elle éveiller chez lui la curiosité enfantine que beaucoup d'adultes avaient oublié. Elle le voyait à cette esquisse dessiner sur les lèvres de l'homme, ce visage empli de malice, de bonne humeur. Il finit, néanmoins, par la dépasser à nouveau.

La magicienne lui laissa une longueur d'avance, se laissant le loisir de réfléchir à la réponse qu'elle accepterait de lui offrir. Sa propre vie à elle ? Elle n'était pas certaine d'en avoir quelque chose à en dire. La vérité voulait qu'elle ne parle pas vraiment de sa personne, plutôt réservée sur sa vie résolument tournée vers les autres. Elle finit par reprendre la marche, pensive.

- Ce serait mentir que d'avouer que je n'ai pas, au moins, vécu le temps d'une vie, dit-elle en regardant ses pieds qui cheminaient sur le sentier. Si je n'ai pas su vieillir, les années ont eu l'audace de m'arracher quelques âmes merveilleuses. La famille d'abord, puis les amis ensuite. C'est, hélas, le prix à payer pour ceux qui, comme nous, vivrons bien plus longtemps que les autres.

Brunhild l'avait accepté, autant qu'elle acceptait la douleur qui en découlait. Elle pouvait pourtant se targuer d'avoir sauver quelques vies, de bien modeste façon. Cette main tendue, que beaucoup n'avait pas la chance de pouvoir saisir un jour. Elle était cette main, touchée par la vie croisée en chemin.

- Est-ce que c'est se vanter de dire que l'on a sauvé quelques vies de la misère ? Je n'ai jamais été certaine que ce soit la place d'une magicienne que d'aider ceux qui en ont besoin. C'est une profession, si on le regarde bien, qui est en soi assez égoïste, poursuivit-elle, pourtant je l'ai fait, à plusieurs reprises. Je suis aussi devenue amie avec des vampires que beaucoup perçoivent comme des monstres. Et quoi qu'on en dise, les trolls sont des créatures merveilleuses.

Mais il n'y avait pas de combats épiques dans la vie de Brunhild, seulement le souvenir impérissable du Soulèvement de Thanedd, la mort de sa maîtresse et amie. Cette chance insolente d'avoir survécu alors que beaucoup avaient péris. Elle ne devait son salut, dans ce monde, qu'à sa bonne réputation et ses actes généreux, désintéressés.
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