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La bête des chemins forestiers

 :: Royaumes du Nord :: Kaedwen :: Ard Carraigh
Jeu 28 Mai - 17:48




La bête des chemins forestiers
An awful noise
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☾☾  Le froid avait diminué ; pas la neige.
Sur la route, entre deux pans de forêt sombres, s’étendaient une marre écarlate au milieu du blanc immaculé de l’hiver. Un massacre de plus en Kaedwen, des morts qui seraient oubliés à tout jamais et qui ne seront pas plus mentionnés dans l’Histoire. Ils étaient marchands et gardes, un petit groupe de cinq personnes, massacrés à coups de flèches et d’épée. On les avait pourtant avertis, les bougres, de ne pas passer par ce chemin-là. Y’a un monstre qui rôde, leur avait-on soufflé entre deux bières à l’auberge de la ville précédente. Mais ils avaient rien écouté, les idiots. Peut-être bien qu’ils voulaient rien entendre. Peut-être bien qu’ils avaient préféré tout risquer pour arriver plus vite à Ard Carraigh. Mais ils avaient à peine eu le temps de marcher une heure ou deux que les pauvres fous avaient rencontré la mort dans les  bras d’un commando d’elfes vengeurs. Les scoia’taels, les écureuils, les foutus rebelles d’un temps si ancien qu’il en était révolu.

Le premier était tombé en silence, sans avoir eu le temps de comprendre ce qui venait de leur tomber dessus. Une flèche dans l’œil, traversant son crâne et ressortant de l’autre côté de deux pouces et demi. L’homme était tombé tout en lourdeur dans la neige blanche, lui offrant sans savoir son premier sang, en tête du cortège qui bientôt suivrait son geste malheureux. Les deux gardes à l’arrière de la chariote s’étaient alerté aussitôt, empoignant l’un et l’autre leur épée avec une vaillance exemplaire ; mais futile. Celui de droite reçut une flèche dans le genou qui le fit ployer sous la douleur cuisante. L’autre tenta de courir pour se mettre à l’abri dans les fourrés mais il chuta dans sa course, trois flèches venant orner son dos. Le premier, qui tentait de se relever avec beaucoup de peine, eut l’honneur de faire face à un visage. Sa tête roula plus loin, entraînant avec elle une longue traînée de sang frais. Ne restait plus que les deux marchands qui, terrifiés, s’étaient réfugiés sous le chariot tendis que les chevaux poussaient des hennissements terrifiés. Ceux qui n’étaient pas attachés s’étaient enfuis sur le chemin silencieux.

Deux elfes, une femme au regard sévère et un homme au sourire moqueur, étaient sortis de la protection des arbres pour venir les chercher comme la mort étaient venue prendre la mains des trois mors qui gisaient tout autour. La femme attrapa brutalement une jambe qui dépassait, provoquant chez sa victime un hurlement de terreur qui fit rire son compagnon. L’autre marchand tenta de s’enfuir par l’autre côté, mais c’était sans compter sur les autres acolytes encore cachés dans les arbres centenaires qui avaient sans doute été témoins de bien d’autres massacres avant celui-là. Une flèche siffla ; l’homme tomba à terre dans un gargouillis confus. Le dernier debout ne connut pas une fin plus heureuse : la lame de son assaillante lui traversa l’abdomen. Il ne restait plus que les elfes sur le chemin sanglant. Deux autres autres sortirent du bois, semblables à ceux qui se tenaient dans la marre de sang. Ils étaient cinq, cinq avec des oreilles pointues et des cheveux roux. Cinq similaires et pourtant très différents.

Edelweiss rangea son arc en observant son frère aîné à ses côtés, lui desservant ce genre de coups d’œils qui voulaient dire bien des choses sans avoir à les prononcer. Le plus âgé de la fratrie ignora son œillade et alors qu’ils s’avançaient pour rejoindre le reste de leur commando, il donna un coup de pied énergie dans un des cadavres qui reposaient dans la neige souillée. Edelweiss fronça les sourcils, mais n’en dit toujours rien. « Prenons ce dont on a besoin et allons-nous-en. » Finit-elle par lâcher lorsqu’elle croisa le regard inquisiteur de sa sœur, celle qui avait tiré le marchand de sous la chariot. Les autres ne protestèrent pas. Ils fouillèrent dans le chariot qui comprenait quatre coffres, puis dans les poches des cadavres pour en sortir un peu d’argent, du matériel et de quoi se nourrir pour une semaine ou deux. Edelweiss ne proposa pas d’enterrer les morts ; elle savait d’ores et déjà ce qu’on lui répondrait. Ils la trouvaient étrange, depuis qu’elle était revenue de la chasse. Ils ignoraient tout de sa rencontre avec la magicienne de Thanedd, mais elle n’oubliait rien de leur conversation.

Le commando s’en alla, laissant les cadavres pourrir au milieu de nulle part sans aucune chance d’être rendus à leurs familles respectives. Edelweiss sentit la pointe acérée de la culpabilité lui transpercer le cœur, mais elle n’insista pas. Que pouvaient-ils bien faire, de toute manière ? Ce qui était fait ne pouvait pas être changé. Alors dans un soupir discret, elle suivit ses comparses pour retourner dans la forêt tandis que son frère cadet effaçait leur traces à l’arrière. Une embuscade de plus. La quatrième du mois. Et Edelweiss était lasse de tous ces morts inutiles, fatiguée d’être en cavale et d’être chassée et de tuer qui ne le méritait pas. Quelque chose était en train de changer, un vent nouveau qui soufflait tout doucement à l’intérieur de son cœur meurtri. Il n’était plus question de vengeance ; désormais elle songeait à la guérison de ses maux les plus profonds. Mais comment faire lorsque ses proches refusaient d’écouter ? Partout autour d’eux des ennemis, voilà tout ce qu’ils étaient capables de voir. Mais les yeux d’Edelweiss, eux, discernaient quelque chose de nouveau.

Il y eut un hululement à l’arrière, discret mais reconnaissable du commando. L’aîné se retourna ; Edelweiss fit de même. Ils virent plus loin, perchée sur une branche comme un vigie, leur sœur cadette qui observait le route et ce qui arrivait au loin. Des ses gestes rapides, ils en conclurent qu’elle avait vu quelqu’un arriver de l’autre côté de la route. Ils étaient trop loin pour savoir de qui il s’agissait, mais trop près pour fuir en cas d’alerte donnée. Il fallait tendre un piège, une embuscade, et ne pas laisser l’importun filer pour alerter le village que la soi-disant bête était toute proche. Ils rebroussèrent chemin, revenant rapidement aux frontières du sous-bois, cachés dans les fourrés et dans les arbres, arc en main. La victime de leur piège se rapprochait de plus en plus et Edelweiss observait, silencieuse. Elle fit signe aux autres d’attendre, de le laisser venir. Elle observa le nouveau venu avec une certaine curiosité plus que de l’animosité. Il y avait quelque chose de familier avec son allure, pourtant elle était certaine de ne pas le connaître. Les autres le laissèrent inspecter la scène sans ciller, prêts à attaquer lorsque l’un d’eux donnerait le signal.

« Attendez. » Murmura Edelweiss lorsque la connexion se fit dans son esprit entre les épées de l’inconnu et son allure qui lui disait vaguement quelque chose. Elle fit signe au reste de son commando d’encercler le guerrier et alors qu’ils se mettaient en mouvement, elle sortit des fourrées en menaçant l’homme de son arc. Ses cheveux tressés étaient retombés le long de ses épaules tandis qu’elle avançait prudemment, prête à relâcher sa corde si les choses tournaient mal. « Lâche ton épée, Vatt’ghern, et tu vivras peut-être. » Elle parlait dans son accent si distinct, qui en avait fait rire plus d’un. Les autres restaient silencieux, prêts à tirer.



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Jeu 4 Juin - 4:51
15 pièces d'or, c'est ce que lui avaient promis les habitants d'un village à 4 km d'ici. 15 pièces d'or pour éliminer celle qu'ils avaient surnommés avec beaucoup d'inspiration la bête des chemins. "Un travail simple et rapide" qu'ils disaient. Mouais... Au moins c'était un travail et Aldric ne pouvait pas se permettre d'y cracher dessus.
Pour le coté simple et rapide en revanche, il faudrait repasser. Les informations se faisaient rares. Une bête d'accord, mais de quel genre ? A en croire les villageois qui narraient ces histoires dans l'auberge du village, personne n'en avait jamais vu le bout d'une corne ou d'une queue, seul les cadavres qu'elle laissait derrière elle témoignaient de son passage.
Cette étonnante discrétion éliminait d'office, dans l'esprit du sorceleur, les monstres les plus volumineux comme les wyvern que même les plus empotés ivrognes de ce bled perdu auraient remarqués. Des créatures plus discrètes, se fondant dans la masse, feraient de bien meilleurs suspectes. Des brouxes par exemple. Ou pourquoi pas un loup garou... Cela dit, qu'importe qu'elle soit recouverte d'écailles, de plumes ou de poils, tant que la bête avait une tête, il pourrait toucher sa prime en la tranchant.


Le sorceleur de l'école du Griffon arpentait les chemins tant redoutés depuis prés d'une heure, cherchant ici ou la un quelconque indice qui pourrait le mener sur une piste. A ce stade il n'avait rien si ce n'est la localisation des derniers carnages. Mais il avait un allié de taille : la météo et cette neige qui témoignerait durablement du passage des hommes, comme d'une bête.
Malgré les histoires sur la créature, ces chemins était toujours régulièrement empruntés, comme le montraient les traces de pas et de sabots. Aldric avait décidé de les suivre, espérant trouver au bout quelques marchands ou soldats qui auraient pu voir quelque chose. Alors qu'il remontait patiemment la piste, des hennissements paniqués attirèrent son attention. Quelque chose de suffisamment grave pour apeurer ces chevaux venait de se passer.


Après quelques minutes de course, le sorceleur de Skellige remonta la piste jusqu'à son terminus. Face à lui, en lisière de la forêt, s'offrait à sa vue une terrible scène de carnage. La pureté de ce paysage recouvert de neige avait été maculé de sang et en de nombreux endroit la rouge avait masqué le blanc. Des marchands et leur escorte, visiblement. Ils n'avaient eu aucune chance.
Mais alors qu'il se penchait sur le corps d'un de ces malheureux, deux éléments attirèrent immédiatement son attention. Le cadavre était encore tiède malgré le froid hivernal. Le massacre datait d'il y a quelques minutes à peine. Peut être plus important encore, il n'y avait sur le corps de la victime aucune trace de griffure ou de morsure. Pas de démembrement bestial, mais des plaies nettes, ciblées pour tuer. Il n'y avait aucun doute dans l'esprit d'Aldric, c'était des flèches qui avaient transpercés ces chairs.


Un craquement de branche interrompit ses réflexions. Il n'était pas seul... En se redressant, c'est son épée d'acier qu'il tira de son fourreau. A l'évidence, il ne s'attendait plus du tout à trouver une bête sur ces chemins.

« Lâche ton épée, Vatt’ghern, et tu vivras peut-être. »

Un commando d'elfe venait de l'encercler et c'est une jeune femme aux cheveux roux qui s'avançait face à lui, le menaçant de son arc. Il venait finalement de la trouver cette bête. Elle était juste un peu trop jolie et pas assez poilue pour qu'il puisse demander sa primer aux villageois.
Les elfes étaient trop nombreux pour qu'il puisse les vaincre. Pourtant le sorceleur ne comptait pas obéir à l'ordre qu'on venait de lui donner, gardant son épée bien en main, méfiant. Un "j'en emporterai bien un ou deux avec moi" vaut mieux que deux "tu vivras peut être".

"C'est aussi ce que vous avez dit à ces gens avant de tous les massacrer ?"

Son regard fixait celui de l'archère dans l'espoir d'y lire ses intentions. La tension était palpable entre les deux camps mais Aldric espérait ne pas en arriver à se battre, dans l'intérêt de tous et particulièrement dans le sien.

"Je rangerai mon épée si vous rangez vos flèches. "
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Ven 19 Juin - 12:40




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☾☾ Ce n’était pas la meilleure menace qu’elle avait proféré, mais ses mots portaient un message clair. Voilà tout ce qui importait. Le sorceleur avait une chance de s’en sortir. Elle espérait qu’il s’en sorte. Aussi attendait-elle qu’il obtempère, flèche pointée sur lui tout comme celles des autres de son commando. Mais la déception arriva rapidement : la victime de leur embuscade n’était pas si docile et son épée resta entre ses mains au lieu de reposer au sol comme Edelweiss le lui avait demandé. Celle-ci se refusa à pester, aussi se contenta-t-elle de froncer les sourcils avec un agacement tout particulier. Et puisque l’homme avait l’air de vouloir pousser la conversation plutôt qu’un dialogue à sens unique, elle n’était pas certaine que les autres tout autour auraient la même patience qu’elle.

« Non, pour ceux-là c’était différent. Ils connaissaient les risques de cette route et ils en ont payé le prix. »

Auraient-ils pu les laisser en vie et partir, au risque qu’ils racontent à tout le monde qu’il y avait des elfes dans les bois ? Probablement pas, c’était un danger qu’elle ne voulait pas faire encourir à ceux qu’elle aimait. Ceux qui l’avaient toujours protégée. Mais dans l’immédiat, il fallait trouver une solution qui permettrait de n’avoir aucune victime supplémentaire et ce n’était pas gagné d’avance. Par ailleurs voilà que le sorceleur la fixait droit dans les yeux. Edelweiss se mit à froncer des sourcils un peu plus fort. Son regard se tourna vers celui de son frère lorsque l’autre tenta de négocier, cherchant des réponses qu’elle n’était pas certaine de trouver seule. Ce n’était pas son rôle de décider, mais elle était la raison pour laquelle ils étaient dans cette situation. Au signe de tête qu’il lui offrit, elle comprit la marche à suivre.

« Très bien. » Répondit-elle enfin à l’attention du sorceleur. « Nous pouvons faire ça. Mais si tu fais un geste brusque je ne pourrais rien pour toi. » Elle baissa son arc et détendit la corde en retirant doucement la flèche encochée. Puis de sa main libre elle fit signe au reste du groupe de faire de même. Elle ne mentait pas lorsqu’elle disait que le moindre mouvement suspect pourrait tourner au désastre : ils étaient affamés et à fleur de peau et certains possédaient des épées qu’ils n’hésiteraient pas attraper, qu’importe que cela puisse leur coûter la vie. Aussi attendit-elle que le sorceleur respecte sa part et baisse à son tour son épée, car s’il bluffait elle ignorait si elle pouvait être assez rapide pour réagir immédiatement.

« Pourquoi es-tu ici ? » Demanda-t-elle au sorceleur. « C’est une route peu empruntée et tu n’as même pas de cheval. Cela ne peut être un hasard. » Des marchands pressés ou ignorants, elle pouvait encore comprendre, mais un sorceleur, en revanche, ce n’était pas quelque chose de commun. Les autres du village avaient sans doute compris que quelque chose se tramait sur les routes reculées de la région depuis quelques temps. Elle était même surprise de voir qu’ils n’avaient encore envoyé personne pour nettoyer le danger.



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Ven 3 Juil - 18:26
Ainsi donc les pauvres malheureux qui avaient péris dans cette forêt connaissaient les risques qu'ils prenaient et en avaient payé le prix. Un prix qui semblait quelque peu élevé aux yeux d'Alric, mais après tout, chacun fait ce qu'il doit faire pour survivre dans ce monde.
Le regard du sorceleur ne s'égara que quelques secondes sur les corps encore chauds des victimes des Scoia'tael, s'attardant bien d'avantage sur ses assaillants potentiels. La situation était des plus tendue et ne s’apaisa un peu que lorsque les archers baissèrent leurs arcs.

"Alors tout va bien, je n'ai pas l'intention de m'en prendre à vous."

Validant ses paroles, Aldric abaissa son épée et avec elle la tension ambiante.
Le groupe d'elfe avait accepté sa demande et il était normal qu'il en fasse de même.Une issue pacifique à cette rencontre inopinée devenait un peu moins hypothétique.
Pour autant le sorceleur restait à l'affut du moindre changement de ton et du moindre geste hostile du groupe de Scoia'tael.

"Je crois que tu le sais déjà."

L'elfe qui semblait être leur porte parole s'interrogeait logiquement sur la présence d'un sorceleur en ces lieux. Ce n'était pas le genre d'endroit ou un chasseur de créatures passait par hasard. Aldric n'avait pas l'intention de lui mentir.

"Je suis venu accomplir un contrat.
Vous n'en êtes pas à vos premières victimes dans le coin je suppose, et vous avez attiré les regards sur cette forêt. Certains pensent qu'il y a une créature dans le coin et ont offert une prime à celui qui ramènerait sa tête.
Mais on sait tous ici qu'il n'y a pas de bête sur ces chemins..."


Les villageois offraient une prime pour une créature, pas pour un groupe d'elfe. De toute façon Aldric ne chassait que les bêtes, pas les humains ni les elfes. Et puis ces conflits la étaient politiques et il ne voulait absolument pas s'en mêler.

"il semblerait que je doive renoncer à ma prime."

Le regard du sorceleur s'égara quelques secondes sur l'ensemble du groupe de Scoia'tael, comme s'il cherchait à sonder leurs âmes. Pendant quelques secondes de réflexion qui semblèrent durer une éternité, il ne dit pas mot, hésitant, avant de finalement reprendre.

"A moins que... J'ai peut être une solution qui pourrait tous nous arranger."
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Jeu 13 Aoû - 20:49




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☾☾ La tension était descendue un peu lorsque le sorceleur avait abaissé son épée. Rien ne leur garantissait qu’il ne se retournerait pas contre eux après, mais dans l’immédiat c’était un effort appréciable. Edelweiss retint un soupir de soulagement tandis qu’elle balayait la scène du regard sans trop savoir quelle serait l’issue de cette histoire. Pour l’heure, le sorceleur confirmait ses doutes : la suspicion s’était élevée dans la région, et bientôt on finirait par les découvrir. C’était déjà fait en quelque sorte, maintenant qu’ils avaient pris l’inconnu en embuscade. Et si cela n’avait pas été aujourd’hui, ce serait sans doute arrivé demain. Certains parleraient du destin, mais Edelweiss préférait se concentrer sur l’instant présent.

Selon le sorceleur, une prime avait été posée sur une supposée bête qui sévissait dans les parages, mais tout le monde ici savaient pertinemment qu’il n’y en avait aucune. Les soldats avaient sans doute été trop bête pour remarquer les blessures causées par les flèches (à moins que les draconides ne se soient mis à l’archerie, auquel cas elle n’avait pas été informée). Tandis que le sorceleur expliquait les clauses de son contrat, Edelweiss hochait lentement la tête en prêtant une oreille attentive à ce qu’il leur racontait. Il semblait en tout cas prêt à abandonner son contrat, ce qui ne manqua pas de rassurer un peu Edelweiss. Il aurait tout autant pu tenté de les massacrer pour livrer leurs têtes au village voisin. D’autres n’auraient pas eu de remords à agir ainsi.

« Tu nous vois désolés de gâcher ton contrat. Même si il y avait une autre bête dans les environs, elle serait bien cachée car nous n’avons rien croisé depuis des semaines. »

Et il ne faisait aucun doute qu’ils auraient remarqué la présence d’un groupe de nekkers ou d’un nid de foënard si il y en avait. Au lieu de ça, elle n’ajouta rien d’autre et attendit. Le sorceleur, lui, semblait les observer comme s’il cherchait quelque chose dans le regard d’un groupe d’elfes fatigués. Finalement, il reprit la parole en rompant le silence qui s’était installé. Il avait un plan, et Edelweiss voulait bien y croire. Elle se tourna vers le reste de son groupe, les avisant du regard en y cherchant du soutien. Si le sorceleur les laissait tranquille, ils pouvaient bien l’aider en retour. Et puis ça pouvait leur acheter quelques jours de plus dans la région, ce qui n’était pas négligeable.

« Très bien. » Souffla Edelweiss en se tournant à nouveau vers le sorceleur. « Quel plan as-tu en tête pour nous sortir de cette situation ? »

Il fallait admettre que le mystère attisait sa curiosité. Quel genre de plan avait-il en tête ? Il était difficile pour Edelweiss de simplement s’imaginer ; elle croyait que les humains ne pensaient tout simplement pas comme eux, sans quoi ils ne les auraient pas mené au génocide. Mais c’était une question qu’elle réservait pour un autre jour. Un jour futur où la colère l’aurait quittée pour de bon. Aujourd’hui, ils avaient des affaires autrement importantes.



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Jeu 3 Sep - 20:48
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Le regard du sorceleur scrutant le groupe de Scoia'tael devenait de moins en moins suspicieux et de plus en plus cordial au fur et à mesure que sa réflexion avançait. Une idée lui était venue en tête capable de préserver les intérêts de chacun, d'éviter un ou plusieurs bain de sang. Et de préserver sa bourse...

"On a pas forcément besoin d'une autre bête pour que tout le monde y trouve son compte."

Rebondit Aldric alors qu'il gardait à l'esprit les paroles de la rouquine sur son contrat.
Les villageois voulaient la mort de la "bête" qui décimait les voyageurs du coin, les Scoia'tael voulaient continuer leur vie de leur coté et le sorceleur, lui, voulait toucher une prime dont il avait bien besoin après la perte de son cheval. A priori ça semblait impossible de contenter chaque partie, mais Aldric avait pourtant une idée en tête même si elle s'éloignait quelque peu de ses habitudes et de ses valeurs.

"Le plan... Disons d'abord qu'on a tous intérêt à trouver une solution. Vous, parce que ceux qui ont offert cette bourse ne tarderont pas à vous trouver, puis vous traquer et vu leur nombre, sans doute, à vous massacrer.
Et moi... Et bien cette petite ballade en forêt était charmante bien que surprenante, mais ça ne m'aidera pas à gagner mon pain si je ne ramène rien."


Avant de poursuivre plus concrètement en leur exposant son plan, Aldric s'arrêta quelques secondes pour observer les réactions de ceux qui le menaçaient de leur flèches quelques minutes avant. Tout ça ne pouvait fonctionner que si tout le monde collaborait ensemble et se faisait confiance. Étaient ils prêt à cela ? Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir...

"Le village d'à coté veut la tête d'une bête. Je peux leur en donner une. S'ils n'ont pas vu les marques des flèches sur les corps des victimes, je doute fortement qu'ils aient de bonnes connaissances sur les créatures qui peuplent ce monde et sur leur aspect.
Il me faudra simplement la tête d'un ours ou d'un loup. Ça ne doit pas manquer dans le coin. Et celle d'un cerf... "


Il se reprit presque instantanément, caressant sa barbe.

"En fait non, les bois suffiront...
Je peux faire quelque chose avec ça. Après un ou deux jours à les laisser pourrir dans un marais avant de leur ramener mon trophée, ils n'y verront que du feu.
Mais il faudra que de votre coté vous partiez d'ici pour que ces chemins retrouvent leur tranquillité et que les villageois ne découvrent pas la supercherie."


Auquel cas il perdrait son honneur de Sorceleur et une partie non négligeable de ses futurs contrats. Les Scoia'tael, eux, risqueraient leur vie tôt ou tard en restant la.
Ce que proposait Aldric n'était rien d'autre qu'une arnaque à bien y réfléchir. Et ce n'était pas dans ses habitudes, lui qui avait gardé de son enfance et de son apprentissage un certain sens de l'honneur.
Mais c'était une arnaque qui pouvait arranger tout le monde et sauver quelques vies. Le jeu en valait la chandelle aux yeux du natif de Skellige, mais quel allait être l'avis des elfes qui lui faisaient face ?
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Jeu 1 Oct - 21:00




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☾☾ Lorsque le sorceleur fit remarquer qu’un monstre n’était pas nécessaire pour leur affaire, Edelweiss avait hoché lentement la tête, non sans s’interroger sur ce qu’il avait en tête pour duper les villageois. Ils ne seraient sans doute pas assez ignares pour simplement se laisser convaincre sans preuves, aussi Edelweiss écouta-t-elle attentivement ce que le sorceleur avait à proposer. Celui-ci partageait leur point de vue, soit la nécessité de trouver une alternative au massacre qui ne résulte pas en la mort d’un des siens ou de ce sorceleur sorti de nulle part. Aucun des deux partis ne tirerait quoi que ce soit de satisfaisant à ce genre d’issue, aussi comprenait-elle qu’il allait falloir ruser. Le reste de son groupe semblait du même avis, car il ne firent aucune objection et attendaient la suite. Elle aimait autant qu’ils la laisse diriger les négociations, parce qu’elle n’était pas certaine que d’autres auraient eu la même patience.

La solution du sorceleur résultait en une mascarade assez grotesque en théorie, mais qu’Edelweiss pouvait imaginer réussir. Elle n’avait pas rencontré beaucoup de monstres dans sa vie, et elle se doutait que ces paysans perdus au milieu de nulle part ne devaient pas être plus instruits qu’elle ne l’était. Leur offrir un subterfuge ne pouvait être si complexe que ça, s’ils suivaient le plan du sorceleur à la lettre. Ils n’avaient pas laissé de flèches derrière eux auparavant, alors elle pouvait d’ores et déjà avancer qu’ils n’avaient pas du le remarquer, sans quoi ils aurait peut-être compris qu’ils n’avaient pas affaire à un monstre – enfin selon qui l’on interrogeait. Mélanger des restes d’animaux sauvages était risqué, mais elle se garda bien d’en faire la remarque parce le sorceleur devait bien savoir ce qu’il faisait.

Avant qu’elle ne puisse prendre la parole, l’homme avait continué sur sa lancée, sans doute pour s’assurer que tout le monde était bien sur la même longueur d’onde. Selon lui, il fallait également qu’ils quittent la région pour s’assurer de la réussite du plan, autant pour lui que pour eux, et à ça ses compagnons eurent l’air plutôt d’accord et Edelweiss elle-même avait à nouveau hoché la tête.

« Nous avons tout ce qu’il nous faut de toute façon. » Fit-elle calmement. « Nous quitterons ces bois rapidement. »

Ils voyageraient sans doute vers le sud, vers Aedirn. Peut-être iraient-ils même jusqu’en Témérie ensuite, mais elle préférait ne pas trop s’avancer sur l’évolution de leur voyage. Qui sait ce qui les attendrait sur le chemin. Elle s’assurerait que le reste de son groupe fasse profil bas, qu’ils se tiennent à carreaux le temps de trouver un endroit tranquille. Mais il ne fallait pas trop compter là-dessus, malheureusement.

« Auras-tu besoin d’aide pour chasser ces bêtes ? »

Après tout c’était un peu de leur faute s’il devait s’en réduire à ce plan-là. Donner un coup de main ne leur ferait pas de mal, et après ça il s’en iraient et le sorceleur toucherait son or.  Tout le monde y trouverait son compte, Edelweiss la première.


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Ven 16 Oct - 13:57
Les Scoia'tael, par l'intermédiaire de la rouquine, semblaient approuver le plan du sorceleur et acceptaient de quitter la région au plus vite. Un soulagement pour Aldric car sans cette pleine coopération son plan n'avait aucune chance de réussir.
Leur proposition d'aide pour la chasse des bêtes dont il avait besoin pour son subterfuge tombait d'ailleurs à point. Un groupe d'archer connaissant parfaitement ces bois prêt à l'assister, ça ne pouvait pas se refuser.

"J'accepte volontiers. Je pourrai m'en charger mais plus nombreux on sera, plus vite on ira et moins on prendra le risque de voir quelqu'un débarquer ou les villageois se poser trop de questions."

La forêt était vaste et dense. Seul, le Sorceleur pourrait s'y perdre un moment avant de trouver ce dont il avait besoin. Les elfes vivaient ici depuis un moment, peut être avaient ils repérés au cours de leur séjour une grotte ou un point d'eau ou ils pourraient trouver leurs bêtes.

"Vous avez une idée d’où on peut trouver un ours la dedans? Des cerfs ou au moins leurs bois ?
On devrait se séparer en deux groupes pour gagner du temps. Quelques un s'occupent des bois et rejoignent les autres ensuite. Avec un peu de chance on aura fini ce soir et on aura de la viande pour le repas. Qu'en dites vous ?"


Le sorceleur observa les réactions des Scoia'tael à sa proposition. S'ils approuvaient, ils pourraient se mettre en chasse rapidement et en terminer vite avec cette histoire. Aldric avait hâte que tout ça soit derrière lui. Cet endroit, ce froid, ces morts... Et surtout, le fait de devoir participer à une arnaque contraire à ses valeurs mais qui représentait le moindre mal dans cette situation. Tout lui donner envie de repartir au plus vite de cette forêt, de reprendre sa route, et d'oublier ce passage à Ard Carraigh.
Oublier... Justement, il valait mieux s'assurer que toute cette histoire reste dans ces bois et ne resurgisse pas plus tard.

"Une dernière chose, je veux votre parole qu'aucun d'entre vous ne parlera de ce qui s'est passé ici. Personne ne doit savoir qu'il y avait des Scoia'tael dans ces bois et qu'un sorceleur a fabriqué un faux trophée de bête en guise de bouc émissaire. Je ne veux pas qu'un de vos gars, un jour enivré, se mette à raconter ça. Ça nuirait à ma réputation de sorceleur et ça pourrait vous mettre en danger. On est d'accord ?"

Sur ces mots, Aldric tendit la main vers la rouquine servant jusqu'alors de porte parole au petit groupe, attendant qu'elle la serre pour approuver pleinement leur accord.
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Aldric de Faroe
Dim 18 Oct - 15:46




La bête des chemins forestiers
An awful noise
Filled the air
I heard a scream in the woods somewhere



☾☾ La proposition de la rousse eut tôt fait d’être acceptée par le sorceleur, qui n’aurait pas trop d’un lot de bras supplémentaire pour mettre à bien son plan. Il était effectivement clair qu’ils iraient plus vite à plusieurs et que bientôt la mésaventure serait oubliée de tous. D’autant qu’au village, les humains devaient s’impatienter qu’on leur apporte la tête du monstre qui terrorisait leur région. Partir rapidement était ce qu’il y avait de plus intelligent à faire. Edelweiss hocha la tête en écoutant le sorceleur lui répondre, attentive aux détails qui pouvaient être susceptibles d’être retenus.

Tandis que certains membres du commando discutaient entre eux maintenant que la tension était retombée, Edelweiss s’était approchée d’un pas ou deux de son interlocuteur qui continuait à poser quelques quelques afin de déterminer où trouver ce dont il avait besoin. Assurément, Edelweiss pouvait au moins répondre à la première, et peut-être que les autres auraient une réponse à la seconde.

« Je sais qu’il y a une grotte habitée par un ours, au nord-est d’ici. L’un de nous pourra t’y emmener. Quant aux cerfs, beaucoup d’entre eux ont été chassés par les villageois cet hiver, mais il doit bien en rester un ou deux. Avec un peu de chance on les trouvera et nous pourrons manger comme tu le proposes. »

Un demi-sourire avait éclairé son visage d’ordinaire renfrogné. Les autres membres du commando avaient approuvé à sa suite, sans doute impatients d’en terminer avec ces histoires. Ils repartiraient vers le sud après ça, vers des jours plus chaleureux. Peut-être même qu’ils pourraient vivre un temps sans craindre d’être pourchassés comme des chiens. Pourquoi pas retourner enfin à Dol Blathanna ? La vallée des fleurs commençait à lui manquer ; voilà trop longtemps qu’elle n’avait pas vu la beauté de ses paysages.

Le sorceleur interrompit cependant ses songes éveillés lorsqu’il lui fit la demande que tout ceci, toute cette arnaque qu’ils avaient planifié, reste un secret bien gardé. Edelweiss retint un rire moqueur : à qui iraient-ils le raconter de toute manière ? Ils étaient en cavale depuis des années, reconnaissables à des lieux comme étant des rebelles scoia’tael. Personne ne les laisserait approcher d’une taverne à plus de six lieues, alors raconter cette histoire autour d’un verre, ils ne risquaient pas de le faire. Mais le sorceleur avait besoin d’une promesse, et ceci Edelweiss pouvait bien le faire.

« Tu as ma parole. Nous ne dirons rien à personne. »

Et sur ces mots elle attrapa la main qu’il lui avait tendu et la serra doucement dans la sienne pour confirmer ses mots. Elle sourit à nouveau, par politesse, puis se tourna vers le reste de son groupe pour jauger la suite du plan. Chasser du cerf c’était une chose, combattre un ours adulte c’en était une autre. Elle pouvait d’ores et déjà imaginer ce qu’ils comptaient faire.

« Je t’emmènerai jusqu’à l’ours. » Dit-elle à l’attention du sorceleur. « Les autres iront chasser ce cerf. »

Puis elle leur lança un regard appuyé pour leur faire comprendre qu’ils s’agissait là de quelque chose de sérieux et qu’ils avaient tout intérêt à en ramener un. Quant à Edelweiss, elle avait échangé son arc contre son épée et fit signe à leur compagnon d’infortune de la suivre. Plus tôt ils se mettaient à la tâche, plus vite leur soucis serait réglé.

« Je m’appelle Edelweiss. »

Autant lui donner son prénom, histoire qu’ils ne passent pas toute la journée à s’appeler « elfe » et « sorceleur ». Elle ne lui faisait pas entièrement confiance, mais qu’allait-il faire de son nom ? Elle et les siens étaient déjà recherchés dans au moins deux royaumes.


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Sam 24 Oct - 16:50
La poignée de mains échangée entre le sorceleur et l'elfe scellait l'accord entre les deux nouveaux alliés temporaires. La méfiance des deux camps s’effaçait peu à peu et Aldric sourit à son tour en réponse au sourire de la rouquine.
L'heure n'était pourtant pas aux réjouissances, du travail les attendaient tous et il ne fallait pas trainer sous peine de voir leur plan échouer. Chacun avait à présent sa mission, l'ours pour la rouquine et le natif de Skellige, le cerf pour les autres.

"Ça me va, au moins on aura pas à courir derrière notre proie dans la moitié de la forêt, c'est lui qui nous suivra s'il a faim."

Aldric observa le groupe de Scoia'tael partir en chasse et acquiesça d'un signe de tête à la rouquine, commençant à la suivre en direction du nord est. Leur progression était un peu ralentie par la neige épaisse qui retenait chacun de leurs pas. Entièrement couverte d'un manteau blanc, la forêt était magnifique à cette époque. Face à un tel paysage, il était difficile d'imaginer que tant de gens y avaient trouvés la mort ces derniers mois.

"Edelweiss ? Je croyais qu'on en trouvait qu'en montagne..."

Le sorceleur sourit, accompagnant son trait d'humour, avant de lui répondre avec plus de sérieux. Après tout lui aussi pouvait bien lui donner son prénom.

"Enchanté, moi c'est Aldric."

Alors qu'ils poursuivaient leur route, approchant de leur cible, le natif de Skellige jeta un œil à l'équipement de l'elfe qui venait de délaisser son arc pour saisir son épée.

"Tu maitrises aussi bien les lames que les flèches ? On risque d'en avoir besoin."

Le sorceleur posa sa main sur l'épaule d'Edelweiss alors qu'ils approchaient d'une grotte qui se dessinait au loin dans la roche, retenant sa nouvelle alliée.

"C'est ici ? A cette époque les ours hivernent, ça devrait nous donner l'avantage de la surprise si on reste discrets jusqu'à lui. Tu es prête à te battre ?"
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