AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
The Witcher a ouvert ses portes le 15.02.2019
forum NC -16
Nous sommes actuellement en Septembre 1271,
il est déconseillé de rp après ce mois-ci.
Les personnages de la Saga livres et jeux vidéo ne sont pas jouables.
Les Royaumes du Nord sont en guerre !
Venez découvrir nos héros et rejoignez la lutte en choisissant votre allégeance !
Vous rêvez de vivre des aventures incroyables ?
Découvrez les quêtes sur le tableau d'affichage !
Les groupes des Mages et Sorceleurs sont limités.
Mages 6/10 ; Sorceleurs AG : 4/5, NG 1/5
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar

 :: Royaumes du Sud :: Empire du Nilfgaard
Jeu 24 Oct - 11:02
Mab commençait enfin à ne plus se sentir agressé quotidiennement par les nouveautés qu’avaient à lui proposer ce continent. Voici quelques semaines qu’il avait quitté son point d’amarrage, l’infâme Flotsam, et s’était dirigé vers le Sud. Un peu par accident, beaucoup en suivant les personnes qui avaient besoin de ses dons en herboristerie.

Pour Mab, les forêts n’avaient point de frontière et il ne se rendit pas compte que ses pérégrinations l’avaient amené par delà les frontières du Nord, entrant ainsi de plain-pied dans l’empire Nilfgaardien et le royaume de Nazair.
Mab avait grandi dans la haine des royaumes du Sud, avait été impacté indirectement par les guerres du Nord. Les jeux politiques sous-jacents ces conflits lointains lui avait coûté l’exil de son île désormais inaccessible. Il avait mille preuves tangibles du poison qu’avait représenté sa haine du Nilfgaard dans sa précédente vie et il n’avait aucune envie de reproduire ces schémas destructeurs. Ainsi se dirigeait-il toujours plus au Sud. Comme une bravade envers son passé !

Les sujets de l’Empereur étaient fondamentalement différents des gens du Nord. Que cela soit dans leur coutume, leur petite habitude, manie, leur langue bien évidemment, leur accoutrement et bien d’autres exemples. Mais ils étaient viscéralement identiques en tout point dès lors qu’ils étaient confrontés à la maladie. Le druide reçut les mêmes type d’accueil en Nazair qu’il en avait reçu en Téméria : Entre les paysannes qui le voyaient comme un grand sorcier sauveur et les “médecins” charlatans qui voyaient une menace, en passant par les mauvais payeurs et les faibles résistants à l’accoutumance de certaines plantes : Les hommes et femmes sont identiques devant les druides qu’ils soient du Nord ou du Sud.

Il traversa cette première province Nilfgaardienne sans encombre et entra ainsi en Metinna.
Les propositions de travail allait en s'amenuisant plus il s’avançait dans l’Empire. Mab savait qu’il allait bientôt devoir repartir dans le Nord. Cette décision serait facilité par le nombre de plus en plus nombreux de contrôle par les soldats impériaux qui ne voyaient pas toujours d’un bon oeil la présence d’un “Nordien galeux” sur leur terre annexé.
Ainsi décida-t-il de faire une dernière halte dans le prochain hameau avant de repartir à nouveau vers le Nord. En guise de hameau, il arriva en fait d’un véritable domaine seigneurial. Il eut le pressentiment que cela pourrait être le parfait moment pour rebrousser chemin vers le Nord tant ses précédentes expériences avec les nobles du Sud avaient été pour le moins glacées. Mais il vit quasi immédiatement le camps de fortune dans la place centrale du village. Il ne pouvait faire marche arrière et ne pas au moins essayer de porter son aide à ce qui ressemblait de façon très évidente à un hôpital de campagne.
En marchant entre les lits posés à même le sol, il vit des visages souffrant, des visages inquiets voir abattus.

Mab la vit au milieu du camps. Il ne faisait aucun doute que cette jeune fille était une véritable noble. Sans parler de sa tenue élégante et de grande qualité, tout dans son attitude et dans sa posture gracieuse criait à la bonne éducation et la belle naissance. Cette belle noble s’affairait au milieu des malades, le visage fermé par l’inquiétude et l’impuissance devant le flot de contaminés mais jamais elle ne semblait céder à la panique. Mab sut qu’il ne pourrait faire l’économie de mots et qu’il fallait aller lui prononcer ses doutes sur la situation. Arrivé à quelques mètres de la courageuse bienfaitrice, Mab lui dit sans introduction :

“ De la Feainnewedd. Uniquement la fleur. La racine est infâme. Par chez moi on l’appelle la Violette Rance.. On en trouve facilement en cette saison près au bord des chemins. La fleur est d’un blanc jaunâtre, avec des petites veines rouges avec des taches pourpres noirâtres. Celles à cinq feuilles uniquement. Celles à six sont mortelles pour l’Homme malade. Coupez les finement et mélangez les avec un produit sucré. Ils vont tous vomir environ dix minutes après et ils seront debout dans deux heures.
Votre source d’eau potable est contaminé. Probablement par le cadavre d’un monstre. S’il s’agit d’une Algoule (ce que je pense), recrutez un Sorceleur car il en a forcément d’autres”

Mab avait plus parlé dans les 45 dernières secondes que depuis son arrivée sur le continent tout confondu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 24 Oct - 22:54
Sur les réticences de son père par crainte qu'elle ne soit à son tour prise de fièvre, Adrianna prit le risque de désobéir aux ordres paternels pour prêter main forte aux guérisseurs. Si le lord de ces terres ou quelqu'un de sa famille se présente, cela confirmera le souci que l'on se fait pour eux et l'importance qu'ils ont. Et même si son père a rétorque que cela n'avait rien à voir, elle sait, bien entendu, depuis qu'il est paralysé il a honte de se montrer tel quel. Alors elle lui épargne ce mal être, sous risque quand même de tomber malade. La monture laissée par le côté des tentes organisée sur l'initiative des guérisseurs, Adrianna se montre d'emblée disponible, remonte les manches sur ses avants bras blancs et s'empresse de passer des tissus imbibés d'eau chaude sur le front des malades. On la connaît ici, la douce Adrianna qui prend plaisir à venir déguster sur le marché les oranges du maraîcher quand vient la saison. Tout s’enchaîne, la journée passe à une vitesse assez fulgurante. Elle nourrit à la cuillère certains trop faibles pour le faire seul. La journée suivante c'est exactement la même chose et celle d'après également à son plus grand désarroi.

Adrianna vient tôt le matin à défaut de pouvoir rester la nuit. La fatigue se perd sur son visage à l'aube du troisième jour, puisqu'elle ne prend pas le temps de se poser. Ce jour là toujours concentrée à veiller sur les malades, les quelques morts que l'on déplore sont un véritable échec pour elle. Héritière, elle ne désire pas que l'on garde un souvenir d'elle entre les corps contaminés. Elle consacre toute son énergie, travaille avec les guérisseurs pour essayer différentes méthodes de soin. Hélas aucune d'entre elles ne semble convenir, si cela donne parfois l'impression que les symptômes se calme ce n'est jamais que de courte durée. Sans penser à la défaite, elle continue de soulager leurs douleurs avec différentes plantes qu'on lui dit de donner. Malgré le contexte, s'occuper d'autrui est une vocation qu'elle aurait souhaité embrasser. Sans doute dans le dos de son père elle prendra l’initiative d'être formée à l'art de la guérison. En attendant, bien directement plongée dans le feu de l'action, Adrianna se contente des quelques connaissances que l'on veut bien partager avec elle.

Le revers de manche passé sur le front imbibé de sueurs froides elle est soudainement interrompue dans la confection de son remède par une tierce personne. Elle se tourne, remarque ce visage inconnu qui lui donne des conseils comme s'il était un ange descendu du ciel afin de lui souffler la bonne parole. Intimidant, et l'on voit dans son regard l'âge et l'expérience qui confirme que ses dires sont une assurance d'être la vérité. Il lui donne des indications pour un remède qui ferait bien assez effet pour ne pas souffrir d'autres pertes puis lui déclare la possible origine de l'épidémie. Elle écarquille les yeux sous l'annonce de la possible infection du puits du village, ou de la rivière, ne s'attendait pas à ce que cela vienne de là. Elle réagit alors tout aussitôt, se jette sur une guérisseuse qui s'employait à donner de l'eau à une autre. « Ne buvez pas !! » Un sang d'encre, alors qu'elle se demande si elle-même n'a pas bu à cette eau en travaillant ici, ce qui est fort probable et sans doute la raison de cet épuisement physique qui commence à se faire handicapant.

Regards interloqués sur cette soudaine prise de voix, la jeune femme ordonne que l'eau ne soit pas touchée jusqu'à nouvel ordre. Sans prendre le temps d'expliquer pourquoi de telles décisions, elle revient vers l'inconnu, le regard inquiet, et reconnaissant de venir prêter main forte. « Soyez béni de votre bienveillance voyageur, vous semblez connaître ce que vous dites. Si vous le permettez, pourriez vous m'accompagner sur les chemins et me montrer ces fleurs ? que nous puissions fabriquer le remède aux malades. Vous serez ensuite accueilli, nous vous offrirons un lit et un repas chaud pour votre séjour ici. » Cela se voit, il vient de loin, il a fait bien des kilomètres avant de faire halte ici et l'envie sans doute de se poser doit être forte pour lui. Alors elle lui demande juste un dernier effort, l'emmener, lui montrer comment il fait, choisi par ses espoirs et sa naïveté de lui faire confiance malgré qu'elle ne le connaisse pas. Adrianna ignore les regards inquiets des villageois qu' évoquent le fait de l'emmener hors de cette place et sans garde, la fille du comte ; enlevée et la rançon pourrait mettre tout le comté sur la paille si le père décide de la payer. On la met en garde, une main de mise en garde se pose sur l'avant bras de la Comtesse. « Laissez moi aller à votre place Ma Dame. » lui dit on.« N'ayez crainte, nous n'allons pas loin » Elle lance un regard interrogateur à l'étranger, savoir s'il est prêt, s'il accepte ce qu'elle lui propose.
Revenir en haut Aller en bas
Adrianna Trysfin
◮ Une Joueuse
Adrianna Trysfin
Adrianna Trysfin
Messages : 99

Votre personnage
Niveau: 1
expérience:
Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Left_bar_bleue104/500Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Empty_bar_bleue  (104/500)
Adrianna Trysfin
Ven 25 Oct - 0:41
Il ne s’était pas trompé sur elle. Elle était différente des autres nobles de cette partie du continent. Voir tout simplement des autres nobles tout court qu’il avait rencontré jusque là. Elle n’avait pas hésité une seule seconde à l’écoute des conseils de Mab. Elle n’avait pas tergiversé et ne l’avait pas jugé sur son accoutrement et son faciès abimé. Sa jeunesse lui avait caché cette maturité et cette force mais son regard montrait une femme sur qui pesait beaucoup plus de responsabilité qu’elle ne devrait.

Mab donna son assentiment d’un simple hochement de tête, se retourna et se dirigea à nouveau vers la forêt. Il entendit les pas le suivre sans aucune hésitation. Nul besoin de s'offusquer des regards lançaient par les villageois, il les comprends aisément. Les rares personnes qu’il voit en arme ne font pas un geste pour les arrêter. Cela prouve une seule importante à Mab : La jeune fille qu’il emmène au fin fond de la forêt a l’habitude de donner des ordres à ces hommes. Que cela soit de gaîté de coeur ou pas, elle prend des décisions. Et tout dans l’attitude de ses gens montre que même s’ils sont mortifiés parce qu’ils sont en train d’être témoin, ils font confiance à son jugement.

Mab espère ne pas lui avoir donné de faux espoirs. Tout en étant extrêmement confiant sur l’utilité de la Feainnewedd dans ce cas, il l’était nettement moins sur sa facile récolte. On était en pleine saison plus au Nord et il avait encore du mal à avoir un autre référentiel. Ici ? Qui sait ? L’avantage qu’il l’avait demeuré dans la très évidente apparence de la fleur violette. Méprisée par les bêtes en raison de son goût âcre en bouche, elle avait toute latitude de proliférer sur tout type de végétation.
Il sentait la crainte et l’inquiétude dans le langage corporel de son accompagnatrice. Il savait aussi qu’un mot aurait pu la rassurer, qu’un peu de pédagogie sur cette plante et ce type d’infection aurait permis à la jeune fille de concentrer son cerveau sur une activité plus positive. Mais Mab ne savait pas être rassurant, bavard ou tout simplement civilisé à un niveau acceptable.

Par contre, là où il était efficace et talentueux, c’était bien dans l’herboristerie et la recherche de la plante idéale. Ce qui sembla être une éternité pour les deux explorateurs pour deux raisons différentes fut couronné de succès et ponctué d’un claquement de langue de Mab. Le long d’un sentier visiblement utilisé par des cavaliers assez régulièrement, un plein plan de fleurs violette les attendait. Il se tourna vers la jeune fille qui lui rendit un regard interrogatif, cherchant la confirmation qu’ils avaient bien trouvé de la Feainnewedd.
Mab se garda bien de sortir trop ostensiblement sa dague pour éviter d’effrayer sa compagnon mais il la glissa dans sa main en se retournant vers la fleur. Nul besoin de couper trop de tige ou pire de tirer la racine. En la coupant à la bonne hauteur il avait non seulement la partie la plus utile pour sa décoction mais en plus il avait l’assurance qu’une nouvelle fleur pourrait boutonner à nouveau pour la prochaine saison.

Il enfourna la vingtaine de fleurs dans sa besace et quand il allait commencer l’explication de la préparation simplissime, il fut alerté par un bruit inquiétant. Lorsqu’il n’eut plus de doute, il intima à sa compagne de se jeter au sol le plus discrètement possible. Alors qu’il faisait de même, il fut impressionné par la réactivité de sa partenaire qui n’hésita pas une seule seconde, faisant fi des dégâts potentiels sur sa belle tunique
Cette promptitude et ce bon sens fut ce qui leur permis de rester en vie ce jour là.

Mab s’était trompé ! Ce n’était pas probablement pas une Algoule qui avait infesté la source d’eau du bourg mais très certainement un reste de cadavre de Putréfacteur. Un nécrophage dont la moindre particule était toxique pour tout ce qui était vivant. C’était une paire de ces nécrophages bien alerte qui venaient de passer à quelques dizaines de mètres du druide et de la noble.

“ Vous allez avoir besoin d’un sorceleur … “

Il n’aurait rien trouvé à redire s’il avait vu son interlocutrice perdre pied à ce moment de la journée. Elle était ostensiblement exténuée, perdue au point de se livrer de façon inconsidérée à un étranger comme Mab. Mais pourtant elle impressionna une nouvelle fois ce dernier par ce sang-froid et son aplomb. Qu’avez donc t’elle vécu par le passé pour être aussi forte ? ou tout simplement.. désensibilisée ?

Le couple de fortune se hâta de rentrer derrière les murs du bourg en évitant la zone franchie par les nécrophages. Mab ne perdit pas de temps à tergiverser. Il sortir de sa besace le fruit de sa récolte et prit d’autorité une coupole traînant sur une table. Une fois son étanchéité confirmée, il coupa rapidement la moitié des fleurs en très fin morceau. Il sentit le regard de la jeune fille dans son dos qui ne ratait rien des différents mouvements du druide en action. Ce dernier attrapa une autre coupole, fourra le reste des fleurs à l’intérieur, la mit face à lui. Se retournant vers elle :

“ Elles ne vont pas se couper toutes seule… “
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Ven 25 Oct - 10:32
Emboîtant le pas derrière le voyageur incnnu, Adrianna ignore les regards effarés et inquiets des villageois de la voir suivre un homme d'aussi mauvaise apparence. Elle se fie à ses instincts, comme toujours cela lui a toujours bien servit. Elle sait qu'il ne serait pas venu lui expliquer cela avec telle précision si cela n'avait pas été la vérité. Ils verront après pour le sorceleur, la priorité était de guérir ces gens et sur les sentiers de la forêt très vite ils se retrouvèrent seuls. Et contre les inquiétudes du peuple de Mettinna, il ne se retourne pas vers elle pour lui faire du mal, elle n'y pense même pas. Adrianna observe ces fleurs, se baisse à la suite du voyageur pour l'aider à récupérer ces plantes dont elle compta les feuilles avec diligence. Un bruit lui glaça alors soudainement le sang, mit le voyageur en alerte qui lui demande de se cacher.

Adrianna obéit avec sang froid sans poser plus de questions et le fait le plus discrètement possible, se jette au sol et comprend qu'il se passe quelque chose d'anormal. Les flashs lui reviennent à l'esprit, de ce jour là où le monde à basculé dans l'habitacle du carrosse dans lequel elle voyageait. Le silence, les grognements d'une créature et sa sœur sans vie à ses côtés. Dans la prise d'une angoisse, le cœur cognant à lui en faire perdre connaissance, Adrianna se tourne lentement sur le dos afin de libérer son diaphragme et avoir plus d'air, ferme les yeux pour garder le contrôle de sa respiration. Les mains sur son cœur qui s'emballe de plus belle par la peur, elle inspire lentement, souffle, le plus discrètement possible, ses membres pris de fourmillements, elle sent qu'elle parvient à se maîtriser. Ce sont les souvenirs plus que la dangerosité de la situation qui la mettent dans un état de panique qu'elle tente de cacher au maximum. Hélas elle a grandi dans l'ignorance du monde, elle ne sait rien de ces choses là, Adrianna est femme que l'on élève pour être la bonne épouse et n'avoir d'esprit que pour l'éducation des enfants qu'elle donnera. Car tel est ce que l'on veut d'elle. Et elle se sent comme du bétail que l'on élève dans le but d'avoir de la viande, des peaux ou du lait, refuse catégoriquement d'être plus longtemps rabaissée de la sorte, à l'étroit dans les conventions et les traditions. Et il lui faudra faire preuve d'un peu plus de courage pour cela. Adrianna attend que le voyageur lui dise que la voie est libre et sa voix brisant le silence lui intima encore une fois qu'ils allaient avoir besoin d'un sorceleur. Elle ouvre les yeux, tourne la tête dans le but de regarder dans une direction, s'étant attendue à y voir un monstre mais le temps qu'elle daigne regarder et il n'était déjà plus là. Elle connait un sorceleur, elle se fait alors la promesse de le faire venir le plus rapidement possible

Ils se hâtent finalement dans le village, où dans les tentes de fortune les malades gémissaient toujours autant de leurs maux. Elle n'essuya pas les traces de terre humide sur sa tunique, n'ayant que faire de son paraître quand d'autres sont en train de mourir. Il se passe quelque chose dans sa tête ces derniers temps, elle grandit. Elle suit l'inconnu jusqu'aux tables des guérisseurs et debout derrière lui, immobile ses yeux suivent ses premiers gestes savants pour préparer le remède dont ces pauvres gens avaient besoin, peut être même elle. Elle voit avec quel détail et quelle précision il s'occupe de ces plantes, la concentration qui lui prend sur les épaules. Elle admire ceux qui savent et font avec telle détermination.

Et elle se sent idiote de lui avoir proposé le logis en échange de ses informations, se rendant manifestement compte qu'il fait cela parce qu'il a envie de les aider et non pas parce que c'est un mendiant. Il sait survivre en pleine nature, même si personne ne crache sur un bon lit et un bon repas, ce n'est sans aucun doute pas cela qu'il cherche comme un besoin vital. Quelle honte, Adrianna. Bien à l'aise dans son château et dépossédée de toute connaissance du monde elle a été élevée dans l'importance du confort en croyant qu'il n'y a que cela qui définit une vie réussie. Elle en veut à ses parents de lui avoir caché la véritable valeur d'une vie et combien cet homme aux haillons encrassés a l'air mille fois plus noble qu'elle à cet instant là parce qu'il fait don de sa personne et non pas parce qu'il possède des terres. Adrianna espère être une bonne lady, juste et honnête qui comprend son rôle et la confiance que lui attribue le peuple vivant sur ses terres plutôt que de voir cela comme acquis et un dû. Quand elle héritera de son père, avec son fiancé, elle compte se montrer plus attentive à certaines choses. Son père n'est pas mauvais comte, mais il a tendance à trop s'enfermer entre les murs de leur maison. Et tandis qu'elle observait la dextérité du voyageur sur la coupe de ces plantes, la voix de ce dernier la tire de ses réflexions, lui propose de l'aider. Alors elle n'hésite pas un seul instant, retrousse ses manches sur ses avants bras et prend possession d'un couteau, commence lentement à imiter le geste de l'inconnu. Avec humilité, elle apprend de ceux qui ont l'expérience du monde, quel dommage que son père n'ait pas eu plus d'ouverture d'esprit, lui qui a connu la guerre. « Je me dois de vous présenter mes excuses, vous avez bien évidemment bien assez d'expérience pour savoir vous débrouiller seul dans la nature, vous n'êtes pas mendiant qui cherche l'abri au péril de sa vie. Vous avez accepté de m'aider parce que c'est votre profession n'est ce pas ? Vous êtes un druide... » Elle relève le regard vers lui, lui adresse un sourire poli, peut être qu'elle se méprend mais elle a l'impression qu'il s'agit bien de cela, il possède bien plus de connaissances que ces guérisseurs et elles impliquent aussi son savoir concernant ces créatures, il sait ce qu'elles sont, ce qu'elles causent et comment les guérir. « Je me nomme Adrianna »
Revenir en haut Aller en bas
Adrianna Trysfin
◮ Une Joueuse
Adrianna Trysfin
Adrianna Trysfin
Messages : 99

Votre personnage
Niveau: 1
expérience:
Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Left_bar_bleue104/500Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Empty_bar_bleue  (104/500)
Adrianna Trysfin
Ven 25 Oct - 15:10
“ Vous pouvez m’appeler Mab… Mais la discussion pourra attendre. Restez concentrée ! “

Il s’en voulu d’être aussi abrupte et dénué de psychologie mais il savait aussi que la préparation de cette décoction ne laisser aucune part à l’approximation et au dilettantisme.

“ Oui... Je suis druide. Et vos gestes sont très précis. Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas infectés. Regardez sous la peau de cette jeune fille là. Ce teint grisâtre au niveau de la gorge. Vous ne l’avez pas “

Mab savait qu’il ne laissait rarement insensible les gens autour de lui. Son oeil balafré, son attitude rêche et austère … Rien ne permettait une confiance naturelle immédiate. Mais cette jeune fille en face de lui, cette Adrianna, le regardait avec une certaine dévotion et un respect sans calcul. Il avait côtoyé des nobles dans sa précédente vie et il avait dû aller jusque dans le Sud du continent, au coeur des pays qui avaient indirectement causé tant de peine dans sa vie et qui avaient fait de lui un orphelin… Il avait dû aller jusque dans le coeur de sa bête pour rencontrer cette pureté et cette candeur. Adrianna était encore jeune certes mais tout trahissait en elle une maturité et une envie d’être plus que ce qu’elle n’était. Il espérait que la vie ne ruinerait pas ce caractère si rare.

Une fois les fleurs découpées savamment, il se fit amener un miel local et du chèvrefeuille.
En montrant à Adrianna cette dernière, il lui dit “ Pour la gorge… “
Il mélangeant l’ensemble dans sa coupelle jusqu’à obtenir une épaisse pâte que le miel local rendait agréable à sentir. Mab savait d’expérience que les malades n’allait clairement pas apprécier cette décoction au goût extrêmement désagréable. Mais en regardant l’ensemble de la cour, il sut sans l’ombre d’un doute qu’ils seraient tous sauvés. Ils sauront oublier le désagrément gustatif.

Il jeta un coup d’oeil à la coupelle d’Adrianna et satisfait du résultat, il se leva et se dirigea avec le premier malade. Il ne perdit pas de temps en circonvolution et ambage. Il mit un peu de pâte sur le bout de son doigt, posa la coupole, ouvra la bouche du patient et déposa la préparation sur la langue sèche et déjà grisâtre. La grimace immédiate du pauvre hère lui confirma ses prédictions. En récupérant la coupole et avant de se diriger vers le prochain malade, il posa une main sur son épaule et lui dit “ Levez-vous et aller vomir dans 10mn derrière le talus là bas. Dans deux heures, vous pourrez retourner travailler. “

Il était peu probable qu’il laisse une grande impression sur ces gens, mais Mab savait qu’il avait sauvé des vies aujourd’hui. Voici bien longtemps qu’il avait refusé tout idée de bonheur, mais le sentiment qu’il ressentait s’en approcher néanmoins de très près.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Ven 25 Oct - 20:16
Elle acquiesce, comprend le souci de demeurer concentré. Le temps des paroles viendrait en temps voulu. En attendant c'est les gestes de Mab qu'elle imite, sous le regard curieux des villageois qui remarquent qu'il n'était effectivement pas ici pour dérober la comtesse de ses terres natales pour réclamer rançon mais bien leur venir en aide à tous. Alors la confiance se fit plus naturellement, les guérisseurs leur portèrent d'autres ustensiles qui leur seraient utiles à la préparation du remède. Il annonce et la rassure sur la possibilité qu'elle soit contaminée, alors l'épuisement est juste conséquence d manque de sommeil et de  l'énergie qu'elle a passé à nourrir et soulager les malades cette semaine là. Elle acquiesce et enregistre au cas où l'histoire se répète et qu'il ne soit pas là, qu'elle puisse superviser ses guérisseurs afin de porter un remède rapidement à ceux qui en ont besoin. Elle se fait bonne élève, poursuit la coupe de ces plantes et laisse le tout dans une coupelle avant de passer aux branches suivantes. Et quand il n'en reste plus, Adrianna essuie ses mains dans un morceau de tissu afin de passer à la suite. Malgré l'urgence de la situation c'est la première fois qu'elle se sent véritablement utile pour le peuple vivant sur leurs terres. C'est un lien qui se fera entre elle et eux, elle travaille à gagner leur confiance pour que toujours ce comté vive dans la paix et l'harmonie, que les guerres jamais n'ébranlent leur cohésion et qu'à son tour si un jour elle a besoin d'eux elle puisse aussi compter sur eux.

Elle ne prend pas garde aux regards, mais les guérisseurs se montre d'autant plus admiratifs du courage dont elle fait preuve, sachant pertinemment que ce qu'elle fait fera grogner le seigneur des lieux. Ils portèrent du miel à la demande du druide et elle observa avec attention la suite. Elle imita alors son geste, ajoutant du miel et du chèvrefeuille dans sa coupole et mélangea avec délicatesse, qu'elles imprègnent le miel de leurs vertus thérapeutiques. Adrianna laisse alors Mab vérifier le contenu de sa coupelle et sur son approbation ils passent à la suite. Elle le suit comme une élève avec son maître et observe le druide poser directement le remède sur la langue du malade. Impressionnée par son savoir faire, elle adresse un signe de tête à Mab et se détache de son enseignement pour ne pas perdre davantage de temps et aller à la suite voir d'autres malades.

Penchée vers l'un d'entre eux, elle lui fait ouvrir la bouche, n'y éprouve pas le moindre dégoût de le faire, poser son doigt imbibé de remède sur la langue du malade qui grimace. Suit ainsi une famille entière, femme, homme et enfants. Elle continue, avec la même détermination, rassure de tapotements affectueux ces épaules tremblantes et leur donne les consignes d'aller recracher le poison dans l'endroit qui serait donc prévu à cet effet. Concentrée dans sa tâche, elle prend le temps pour chaque personne, jusqu'à vider la coupole avec le malade de la dernière rangée. Tous traités, elle se redresse, sa coupole vide dans la main et essuie son front d'un revers de manche. La voilà soulagée, la voilà qui lui permettra de dormir sans encombres cette nuit de les savoir tous guérit. Elle a hâte de voir ainsi les premiers résultats, les voir tous en forme et cette histoire là qui ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Les premiers malades s'en allèrent de la tente pour aller vomir le poison.  Adrianna la main posée à son cœur, toujours inquiète rejoint Mab et se poste à ses côtés. Coeur cognant dans le fond de sa poitrine, le charpentier revient, debout et la mine fraîche comme un nouveau né. Elle sourit, enfin puis se tourne vers le druide, le visage bien moins crispé qu'à son arrivé. « Un merci ne saurait être suffisant pour les vies que vous avez sauvées. » Et le peuple guéri vient, s'incline devant la comtesse, avant de faire de même devant le druide. Sur ces mésaventures, les tentes se vident, ils retournent à leur occupations. Adrianna souffle alors, soulagée, autour d'eux les guérisseurs s'affairent à libérer la place. « Désirez vous souper ? La journée a été difficile et vous avez du faire longue route. »
Revenir en haut Aller en bas
Adrianna Trysfin
◮ Une Joueuse
Adrianna Trysfin
Adrianna Trysfin
Messages : 99

Votre personnage
Niveau: 1
expérience:
Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Left_bar_bleue104/500Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Empty_bar_bleue  (104/500)
Adrianna Trysfin
Ven 25 Oct - 23:03
Les gens du Sud étaient vraiment des êtres différents de tout ce qu’il avait rencontré jusqu’à présent. Ou était-ce uniquement les caractéristiques des habitants de Metinna ? Ou plus simplement… Les habitants de ce bourg ? Mab n’attendait rien, absolument rien des gens en général et surtout pas après avoir pratiqué son art. Son passé lui avait appris qu’il était inutile d’avoir de si futile attente. Il ne faisait pas ce qu’il faisait pour se rapprocher des gens ou être aimé d’eux. Il faisait ce qu’il faisait car il ne savait pas faire autre chose et il se devait de purger ses fautes passées avant de rencontrer les Dieux.

Malgré tout cela il n’était pas habitué aux réactions des gens de ce domaine. Les gens venaient le remercier chaleureusement, certains n'hésitant même pas à le prendre dans leur bras. Mab était interdit devant tant de chaleur. Et Adrianna malgré son épuisement palpable mettait un point d’honneur à lui montrer toute la gratitude qu’elle ressentait à son égard.

“ Madame… Vous ne me devez absolument rien. De plus, vous avez fait la moitié du travail”

Mab se permit un rare sourire en disant ces derniers mots.
Il analysa la situation très rapidement. Par les bribes de conversations et de remerciement lancés par les habitants à Adrianna, il comprit qu’elle n’était pas la dirigeante du domaine. Pour Mab, cela ne devrait trop tarder. Il ne connaissait pas les coutumes du pouvoir par ici, mais à ses yeux, elle avait l’étoffe de la guide. Mais il comprit qu’une figure masculine était encore au pouvoir ici. Il sut instinctivement que pénétrer à l’intérieur de la bâtisse seigneuriale aurait été une bien belle erreur. La fougue d’Adrianna et sa volonté de bien faire ne ferait pas le poids face à l’inconfort que Mab aurait fait ressentir aux plus anciens qui avaient encore la main sur le gouvernail.

Il pouvait bien évidemment se tromper mais il avait tâté suffisamment du bâton par le passé pour ne pas prendre ce risque. Ainsi, posa-t-il les mains sur les épaules de la jeune guérisseuse novice

“ Vous avez le cœur situé au bon endroit. Ne laissez jamais les Hommes changer cela. Vous êtes née noble certes mais pour tout les gens autour de nous, qui reprennent le cours de leur vie, vous êtes devenus bien plus que cela. C’est vous et personnes d’autres à l’intérieur de cette bâtisse qui était avec eux aujourd’hui. N’oubliez jamais les indigents et les malchanceux de la vie. Quand à moi, je ne puis accepter votre aimable proposition et je ne saurais trop vous remercier. Néanmoins, ma place, ce soir, est dans cette forêt qui nous a tant donné. Je vais prendre votre invitation comme une autorisation à passer la nuit sur vos terres. Allez… Allez vous reposer maintenant “

Le Sud le rendait définitivement bien loquace...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 26 Oct - 10:46


Son art fut apprécié et remercié par les villageois guéris et petit à petit la ville reprit son animation habituelle comme si rien ne s'était passé. L'argent qu'avait investit son père pour faire venir des guérisseurs de villages alentours afin de soigner tout le monde. Au final le hasard et la chance avait mené ce druide jusqu'aux portes de leur ville, ce qui clôtura ce malheureux chapitre. Des morts à déplorer, pris en charge, transportés avec respect sur des charrettes sur ordre d'Adrianna. Elle demanda aux villageois de faire bouillir leur eau avant de songer à la consommer jusqu'au moment où ils pourraient faire appel à un sorceleur qui purifierait les eaux.

Elle lui propose de se restaurer, le regard doux du druide lui donne cette impression paternelle,  qu'elle apprécie. Mais il refuse après lui avoir fait de bien jolis compliments. Si elle manque d'experience, elle essayé au moins d'être juste. Ces valeurs que sa mère lui transmet de jour en jour. Élevée à bonne école même avec une cuillère en or dans la bouche.

Adrianna n'insiste pas, il sait que s'il a besoin de confort supplémentaire il pourra trouver solution auprès d'elle. Alors elle le gratifie d'un sourire aimable, sa fatigue prenant un peu plus de territoire sur son visage, il lui propose de prendre congé. Ils auront toute l'occasion de discuter au lendemain, s'il ne partait pas dès l'aube elle se faisait la promesse d'aller le saluer et lui demander de lui apprendre un peu, ce qui ici pourrait leur être utile. Par saison de guerre ils allaient devoir compter sur bien moins d'hommes, là donnait tout le sens à Adrianna la nécessité de servir à autre chose que figure d'héritière. La jeune femme était encore partagée sur le fait de confier ses ambitions à son père qui trouverait sans doute son envie d'apprendre la guérison  complètement absurde. Elle estime ne pas avoir besoin de son autorisation, certes non mariée l'autorité lui était encore réservée, mais puisque mariée tardivement et dans le cadre où son époux ne pouvait donner son  accord elle était alors seule décisionnaire de son avenir.

« Permettez-moi de venir à votre rencontre demain dans la matinée que je puisse vous saluer. » un sourire sur sa mine fatiguée, elle le salue d'une révérence et se retire après avoir pris le temps de féliciter les guérisseurs pour leur travail. Le temps au repos désormais, la comtesse retourna entre les murs de sa demeure. Elle fût accueillie avec un bain avant de pouvoir retourner dans sa chambre où elle dormit pendant de longues heures.


Revenir en haut Aller en bas
Adrianna Trysfin
◮ Une Joueuse
Adrianna Trysfin
Adrianna Trysfin
Messages : 99

Votre personnage
Niveau: 1
expérience:
Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Left_bar_bleue104/500Feainnewedd >> Adrianna Trysfin | Mab Brokvar Empty_bar_bleue  (104/500)
Adrianna Trysfin
Sam 26 Oct - 18:39
Mab jeta un regard au alentour et s’assura que tout le monde avait reçu les soins nécessaires. Vérification bien inutile tant la maîtresse des lieux y avait déjà veillé, mais c’était comme une seconde nature chez lui d’être vigilant dans ce genre de situation. Néanmoins, n’étant plus utile, Mab se dirigea vers les contours du bourg et pénétra à l’intérieur des bois du domaine. Pour une fois depuis des semaines, il n’eut pas à s’inquiéter d’être chassé de son campement, bien au contraire ! Il reçut tout d’abord la visite d’un couple peu après avoir posé ses maigres affaires. Il reconnut rapidement l’homme. Le premier malade à avoir été soigné par le druide. Intimidée derrière lui, sa compagne portait un panier recouvert par une pièce de tissu.

“ M’sieur… On voulait vous remercier… On a pas grand chose mais c’qu’vous avez fait c’était vraiment très bien. On s’est dit avec ma Daurine que vous auriez ptet besoin de tout ça. Il fait rapidement froid dès que le soleil se couche par ici et avec tout mon respect, vous êtes bien pas épais m’sieur. Un peu de nourriture vous f’re pas de mal si vous voyez c’qu’jveux dire !”

L’ancien patient tendit vers Mab des bûches que ce dernier sut bien inutile. En effet, il venait de Skellige où le froid avait un caractère bien plus saillant et plus vicieux que celui du Sud et surtout il n’allait pas se risquer à allumer un feu avec tant de nécrophages dans les parages. Cela aurait été de l’inconscience pure et simple. Néanmoins, il accepta de bonne grâce l’offrande de l’homme reconnaissant. Il n’aurait qu’à les recouvrir afin de les protéger de l’humidité et de la rosée. Il les laisserait en tas comme cela, ils seraient à nouveau utilisable lorsque cela serait réellement nécessaire.
Le panier de victuailles par contre serait honoré avec bien plus de vigueur. Il pouvait déjà sentir avec le tissu recouvrant les aliments… Et la promesse était des plus réjouissante. Quand elle découvrit le tissu, Mab peut voir une belle miche de pain, une assiette protégeant une belle tranche de pâté et une portion de Bortsch encore fumante. Il aurait à goûter le liquide dans la petite cruche en terre cuite pour savoir de quoi il s’agissait mais il présentait un alcool local. Mab avait vu plus d’une fois les dangers de l’alcool notamment lors d'évènement à Skellige qui avait basculé par l’abus de boissons, mais même s’il ne finirait pas la bouteille, il ferait honneur à la culture locale.

Après avoir remercier aussi chaleureusement que possible le couple, il s’installa pour la nuit qu’il passa pour la majorité du temps à réfléchir à son futur. Le Sud était fascinant. Le couple qui lui tant donné sans trop avoir en étant le dernier exemple. Si la noblesse locale était à l’image d’Adrianna, les dirigeants du Sud avaient toutes les qualités pour protéger la population. Mais il doutait que l’ensemble de la classe nobiliaire eut autant de sagesse que la jeune femme. Quoiqu’il en soit, son instinct lui disait que même si le Sud avait ses charmes, cette partie du monde n’était pas pour lui. Du moins pas encore. S’il vivait assez vieux, peut-être reviendrait-il par ici. Au moins pour voir si ses prédictions allaient s’avérer juste concernant le règne à venir d’Adrianna. Non il devait repartir vers le Nord pour le moment. Il n’avait aucune idée de pourquoi mais il ne pouvait faire taire son instinct. Quand le Nord appelle, il est impossible de faire la sourde oreille.

Il se réveilla peu avant l’aube. Rangeant les affaires dans le panier, glissant le reste de pain dans sa besace. Il se lava au ruisseau qui ne portait aucune trace d’infection. Il s’écrasa quelques pétale de Ginatia qu’il avait trouvé à côté du point d’eau sur la peau et sur sa tunique. Ce qui pouvait être pris pour de la coquetterie n’en était qu’à moitié. La douce odeur que produisait la Ginatia permettait de calmer l’esprit. Mais il s’était fait une promesse depuis qu’il avait visité Flotsam : Il ne sentirait jamais mauvais. Il sentirait les bois et la nature dans ce qu’elle avait de plus subtile. Mais il ne sentirait jamais la ville.

Adrianna s’approchait comme elle l’avait promis. les adieux pourraient avoir lieu. Comme prévu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Sauter vers:

© The Witcher, tous droits réservés.