| Dim 23 Aoû - 17:38
Juan avait oublié qu’au dehors l’hiver était souverain. Il avait oublié jusqu’à son long voyage à dos de cheval sur les routes parfois dangereuse. Oui, il avait oublié beaucoup de choses après ces instants passer aux côtés de sa douce fiancée. Avec Adrianna la vie semblait bien paisible, sereine de quoi se demander pourquoi partout ailleurs le monde était en proie aux complots incessant pour le pouvoir, la richesse. Le nilfgaardien avait même perdu la notion du temps depuis qu’ils avaient commencé à déambulé dans le château, à commencer par la bibliothèque et les quelques secrets de la jeune femme. Le plus grand secret de l’héritière de ces lieux étaient des plus adorables et ce à en juger par tous les autres que pouvait connaître l’officier en ayant voyagé de par le monde. Ahmar avait bien choisi, c’était étonnant mais le Lieutenant-Général savait le surprendre, toujours. Lui aurait autrefois volontiers fuit les moindres fiançailles se surprenait à apprécier cela avec délice. Juan devait reconnaître que le temps l’avait changé, peut-être en bien. Hélas seul l’avenir le savait. Mais il avait l’espoir que ce mariage soit de bon augure, que son épouse soit une aide et non un frein et l’entente dont ils faisaient preuve était un signe encourageant. Pour l’heure, son mentor se montrait d’une grande intelligence et d’une grande clairvoyance. Le capitaine n’avait point besoin de savoir que sitôt qu’il serait dans son foyer il y trouverait une femme amère et triste qui n’aurait à la bouche que des reproches. La plus part du temps, les familles minimisaient l’impacte que pouvait avoir une mauvaise vie de couple, après tout l’intérêt était avant tout dans le bénéfice que l’on pouvait en tirer, l’aspect émotionnel était un accessoire futile. Or s’il y avait bien une chose que Juan avait après au côté de son supérieur, c’était bel et bien que les émotions et sentiments avaient un rôle à jouer. La victoire se jouait dans les détails, l’être humain était gouverner davantage par son cœur que par sa tête. Par son estomac aussi, mais cela était surtout valable pour les soldats. Aussi continuait-il a écouter avec attention les dire de sa future femme, elle mentionnait la tenue de festivités à la nuit tombée, demain soir. Celui-ci s’arrêta doucement pour ne pas paraître trop brutal. Ainsi il s’écarta quelque avant de s’incliner tout en répondant ces mots : - Je serais parfaitement honorer d’être le cavalier d’une aussi charmante damoiselle.Il prit ensuite sa main pour y déposer un doux baiser et se releva enfin pour lui adresse un sourire complice. Après quoi elle lui demanda si elle pouvait faire organiser quelque chose pour lui faire plaisir. Mais à présent qu’ils étaient offert à la quiétude des lieux, la fatigue du voyage venait à s’abattre sur les épaules du Nilfgaard. - Pour l’heure il me ferait grand plaisir de trouver le repos, ainsi nous pourrons réfléchir plus tard à ce qu’il conviendrait le mieux de faire, répondit-il. Car je sens mon esprit s’engourdir d’avoir été éveillé trop longtemps. Aussi ne m’en veillez pas de devoir prendre congé. t e r m i n é
- astrithr - J.8 - 500 mots | |
| Juan aep Deithdhu◮ L'Administrateur |