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La secte (Althéa & Sybil)

 :: Royaumes du Nord :: Autres royaumes :: Lyria et Rivia
Ven 27 Nov - 11:54
Septembre 1271


La foi est un sujet sensible, Sybil ne comprend pas toujours le principe de croire à quelque chose qui est au dessus de tout. Des dieux, des entités, dont on vante les miracles et en qui on place toute confiance même sans avoir eu de signes de leur existence. Althéa lui a expliqué le concept et Sybil constate a quel point cela peut toucher les humains. Ils y mettent tellement de cœur à y croire, qu'ils sont parfois prêts à faire n'importe quoi. Et quand elle observe ce temple là elle se rend compte de l'ampleur de la chose. Est ce que pour autant cela pourrait la toucher ? Sybil ne pense pas comme les humains, la seule chose à honorer pour elle doit rester concret : La vie, les siens, la nature. Hélas dans la foi l'on y trouve aussi ceux qui pensent pouvoir en tirer profit, il suffit d'une poignée de personnes qui vous soutiennent et l'engrenage aussitôt se met en marche. Un gourou, un prophète sévit depuis quelques mois, son nombre de fidèles augmente mais il ne s'agit que d'un charlatan. Il manipule le destin des autres, ayant la culot de se croire maître de quelque chose qui le dépasse. D'après les informations qu'elles ont récolté, d'après les rumeurs entendues, ce fameux gourou noyé dans son mensonge vit les pieds sous sa table recouverte de pièces d'or et d'offrandes. Il tient ses fidèles par la terreur de son faux dieux, met en scène des assassinats en plein milieu de son temple.

Ça sent le sang à plusieurs mètres alentours, ça sent la chair que l'on fait brûler, ça sent le cadavre et pourtant les gens sont là, entrent dans le temple, mains jointes et visiblement pas tranquilles. La peur, la terreur, ce sont des chaînes invisibles, ceux qui ont tenté de s'enfuir ont été tués par ordre du gourou et sa milice, s'il en existe une. Car Sybil ne voit que deux gardes à l'entrée du temple. Encore un mensonge ? Elle fronce les sourcils, cachée dans les buissons tout en observant la scène. D'autres vont être sacrifiés ce soir, c'est une certitude. Sybil rajuste sa robe, déguisée en paysanne pour infiltrer le temple de l'intérieur et se fondre dans la foule. Si besoin est d'étourdir tout le monde, elle n'aura qu'à user de son cri strident, cela leur fera gagner du temps.

Elle attend que tout le monde entre, pour arriver ensuite, comme si elle était en retard. Les gardes veillent à reconnaître tous les visages qui entrent et forcément quand elle approche, ils ne la reconnaissent pas. Rapide, efficace, Sybil plante sa lame dans la gorge de l'un pour qu'il s'étouffe en silence dans son sang et égorge l'autre.  Elle ressent toujours une certaine satisfaction quand elle tue des humains, même si sa vie passée est derrière, elle a l'impression de venger ses sœurs. La sirène tire les cadavres par les bras pour les cacher derrière un buisson, les recouvre d'une couverture. Althéa a vu la scène, la place est libre pour elle si elle ne trouve pas d'autre moyen de s'infiltrer. Sybil entre, l'intérieur du temple est vaste, sombre, éclairé de bougies. Elle s'assied dans le fond, à côté  d'autres fidèles et observe ainsi la cérémonie.

Le gourou entre, acclamé dans une langue inventée, la foule se prosterne tandis qu'il lève les bras vers la ciel, victorieux. On ne peut pas lui enlever qu'il est charismatique et que sa voix portant et résonnant contre les murs donne une dimension supplémentaire, comme si chacun ici se retrouvait enveloppé de sa présence. C'est intimidant pour sûr. La mère de famille a ses côtés tremble, mains jointes, elle a l'air de craindre quelque chose, mais quoi ? Quand elle observe la foule, elle remarque que bien d'entre eux ont l'air inquiets. Il y aurait il un mode de fonctionnement pour choisir les sacrifiés ? Ceux qui ne payent pas assez peut être ? Les humains souvent ont une peur bleue de la mort, alors qu'elle fait partie du processus du cycle de la vie, tout le monde doit mourir un jour, c'est le destin - Et peut être pour cela, elle manque d'empathie. Althéa doit trouver un moyen d'entrer pour tuer le gourou. Il n'y a qu'une issue, c'est par là où Sybil est passée et s'il tente de fuir, alors elle sera là pour l'intercepter.
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Sybil
Lun 30 Nov - 18:07


La secte

Lyria & Rivia, Septembre 1271 ;



La liberté, un mot glané sur bien des bouches mais personne n’en connaissait réellement la signification, tout comme celle de vivre. Qui pouvait se targuer d’avoir eu le temps d’apprendre à lire, de comprendre ce que les érudits avaient pu griffonner sur le papier ? Le plus simple des hommes savait appréhender la nature pour en tirer les fruits de la terre, il savait également donner une valeur à ce dont il avait besoin pour permettre le troc. S’il avait la chance de faire partie de ceux qui avaient déjà manipuler de l’argent il savait compter et connaissait sans doute la cupidité autant qu’il se rendait compte à quel point il pouvait être pauvre. La majorité de ceux qui vivaient sur le continent n’étaient que des survivants. Leur existence était condamnée à une demi-vie.

Puis il y avait ceux qui étaient conscients de tout cela, de cette misère intellectuelle qui rendait le commun des mortels crédule et manipulable. Face à l’inconnu et la peur que cela pouvait engendrer, les hommes pouvaient croire en bien des choses, aussi absurdes pouvaient-elles être. Mais celui qui n’avait jamais reçu l’éducation savante avait la capacité de croire aveuglément à celui qui s’érigeait en source du Savoir.

La guerre avait de nouveau frappé les Royaumes du Nord, les conséquences étaient multiples. A cette occasion, les profiteurs mal intentionnés étaient légion et venaient répandre leur venin dans l’esprit des faibles. S’il n’y avait que le Feu Eternel encore, cela passerait, hélas d’autres se faisaient prophètes pour des dieux de pailles. Des charlatans aux belles paroles d’or. Hélas, l’un d’eux ne plaisait pas et certains n’étaient pas dupe tandis que les autres courbaient l’échine dans l’espoir d’un avenir meilleur.

ΞΘΞ

Althéa avait disparu depuis des heures déjà tandis qu’elle avait laissé Sybil à sa part de la mission : s’infiltrer. L’assassin avait pris de la hauteur, observé les habitudes de chacun pour découvrir une faille, un moment d’inattention pour entrer dans le temple dédié à ce menteur. A première vue, il n’y avait qu’une seule entrée, mais si elle avait bien appris une chose depuis le temps c’était qu’un arnaqueur s’assurait toujours d’avoir une sortie de secours. Ils se faisaient souvent maître dans l’art de disparaitre, un assassin se devait toujours d’avoir quelques coups d’avance avec une cible pareille. Elle avait donc rôdé à l’arrière du temple pour en détailler les moindres aspects et aspérités qui auraient pu révéler un passage secret, une entrée dérobée. Althéa avait également étudié la structure à la base mais cela n’avait rien révélé d’intéressant. Il fallait s’éloigner.

Son regard s’était perdu sur les alentours et la proximité du bois fut un indice intéressant. L’assassin en avait aussitôt pris la direction, le regard rivé sur le sol. A n’en point douter il devait y avoir un tunnel qui devait déboucher à l’abri des regards en provenance du village, de quoi rester discret dans une hypothétique fuite. La broussaille était néanmoins épaisse et ne permettait pas de pénétrer aisément, il fallait éliminer cette zone. Les prunelles de la belle Zéricanienne balayaient frénétiquement les lieux jusqu’à ce qu’elle trouve enfin ce qu’elle cherchait. Un sentier déjà arpenté, un sillon dans la végétation, il lui suffisait de le remonter. Bientôt ses pas la menèrent vers un petit découvert ou les arbres étaient davantage éloignés les uns des autres. Sans surprise, elle ne tarda pas à trouver la trappe cachée. Il fallait à présent vérifier qu’il s’agissait de la bonne et non d’une simple cachette de contrebande.

La fraîcheur habitait le tunnel tandis qu’une certaine humidité flottait dans l’air. Il fallait avancer à tâtons alors qu’Althéa s’enfonçait déjà dans l’obscurité. Ce ne fut qu’au bout de quelques mètres seulement qu’elle découvrit la première torche qui éclairait la voie. Qu’allait-elle bien pouvoir découvrir ? Elle s’attendait à tout, et surtout au pire. Des cadavres ? De la contrebande ?

ΞΘΞ

La voix de l’homme résonna dans le temple alors que les fidèles s’étaient regroupés pour cette nouvelle cérémonie sacrificielle. Althéa n’entendait que d’une façon lointaine, étouffée. Dans ses oreilles de la cire d’abeille. Elle ne pouvait se permettre d’être affecté par le cri de sa comparse si celle-ci devait intervenir dans un moment où la foule serait en panique. Les charlatans étaient capables de tout pour sauver leur peau, jusqu’à risquer la vie de ceux qui lui vouaient une foi inébranlable. Après tout dans leur histoire, Althéa et Sybil étaient les méchantes et lui le Sauveur.

L’assassin devait se concentrer davantage pour comprendre ce que l’homme disait, savoir à quel moment il lui faudrait agir. Mais avec ce qu’elle avait vu dans la cave sur laquelle débouchait le tunnel, il n’y avait pas intérêt à faire couler plus de sang que de raison.

- Pauvres pêcheurs, l’âme souillée par la peur, ce soir est un grand soir, disait-il, ce soir l’un de vous va connaître l’ascension car l’humain devient divin et le divin devient humain !

Foutaise, connerie, mensonge… la palabre était misérable aux oreilles de l’enfant de Sekhmet. Sa lame était prête à fendre l’air pour venir trancher la carotide de cet idiot. Encore fallait-il voir où elle se trouvait. Ses yeux voyaient à travers le planché légèrement ajourer, construit à la hâte comme le reste de ce mensonge. Althéa se trouvait sous l’estrade, derrière l’autel, là où était dissimuler la trappe qui permettait au faux prêcheur de disparaître en cas de besoin. L’assassin était prête à bondir hors de sa cachette, mais il fallait encore attendre, être sûr que personne ne ferait attention à elle tandis que toute l’attention allait être concentré sur la cérémonie. Déjà la lumière à l’intérieur du temple semblait diminuer et l’homme récitait les premières prières pour débuter cette messe macabre. C’était à glacer le sang, plus encore alors qu’elle ne pouvait voir toute la scène. Sans doute Sybil n’y comprenait pas le moindre sens. Il fallait espérer que tout se passerait bien pour elle, cachée dans la foule des fidèles qui répétaient mot pour mot les paroles de cet évangile inventé de toutes pièces.

- astrithr -


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Althéa
Sam 20 Mar - 11:25


La secte

Lyria & Rivia, Septembre 1271 ;




C'est une scène fortement ironique, alors qu'elle se souvient avec précision avaoir entendu l'adjectif « monstre » pour la désigner elle et ses sœurs, mais quand elle assiste à ce genre de chose, cc'est à se demander la réalité du sens de ce mot. Qui sont les véritables monstres sur cette terre ? Bien sûr tout n'est qu'une question de point de vue, mais jusque là et de son expérience sur terre, l'humain est le parfait synonyme de monstre. A des exceptions près, comme Althéa qui a eu la gentillesse de la prendre sous son aile et qu'elle sait d'ailleurs en position, et qui attend le bon moment pour agir. Sybil remarque que sa voisine tremble à en claquer les dents, et raison de plus, comme si elle l'avait senti venir, les gardiens du faux prophète s'avancent vers elle et l'extirpent du banc. Elle s'accroche à Sybil, hurle qu'on la pardonne. Elle s'accroche à Sybil comme elle s'accroche à sa vie, ses ongles se plantent dans son bras et dans son regard bleuté elle apperçoit l'horreur, la peur, l'effroi. Un langage universel, que la sirène comprend et ne fait rien pour la retenir par souci d'anonymat. Le bien de la mission passe avant tout. Tandis que les voix rassemblées prient à l'unisson, répétant les prières de leur gourou,  la jeune femme est emmenée sur l'autel, deux hommes la soulevant par les bras. Ses pieds trainent au sol, elle passe entre les rangs en pleurnichant.

Ils l'ammènent au gourou, la forcent à se mettre à genoux en forçant sur sa nuque. « Pauvre âme égarée, tu as la chance de pouvoir honorer ton maitre.» Il pose ses mains sur ses épaules tremblantes, Sybil a l'impression que ces sacrifices sont là pour homogénéiser ses fidèles, virer les réticents, ceux qui peuvent semer le doute pour ne garder que les adeptes, ceux qui lui offrent tout. Cette dame en paniquant sème le trouble et il ne veut cefrtainnement pas que ses fidèles puissent se poser des questions, mettre en doute son autorité. Par la peur il les tient, mais souhaite certainement à ce que cette crainte se traduise en admiration et non pas en détresse angoissée. Sybil observe les mouvements des uns et des autres. Elle entend quelques messes basses, certains prient, d'autre accusent la jeune femme d'être une mauvaise croyante. Dans la foule il ne doit pas rester beaucoup de résistants, peut être qu'elle est la dernière et à ce moment là, tuer le gourou pourra peut être mener à une réaction démesurée de la part de la foule. Il leur faudra être prudentes si c'est le cas, Sybil usera de ses cordes vocales si nécessaire, qu'ils soient tous étourdis, le temps qu'elles fuient. Il est impossible de le savoir, d'abord il leur faut exécuter leur mission, Sybil se tient prête au moindre mouvement, Althéa donnera le signal. La sirène glisse sa main sur sa cuisse, il y a une ouverture ici qu'il lui sera facile de déchirer pour sortir l'une de ses armes. Des gardes se positionnent  non loin de l'entrée, d'autres patrouillent, mais la plupart sont là pour la protection du gourou, dos à lui, le regard fixé sur la foule.

C'est une mission périlleuse, mais elles ont bien assez d'expérience et de sang froid pour ne pas se laisser impressioner. Le gourou attrape la jeune femme qui de sidération ne parle pas, il lui fait monter les marches. On sent d'ici une odeur métalisée de sang, certainement que le nettoyage n'est pas leur priorité et que cette odeur reste dans le nez de tout le monde. Le gourou fait preuve d'impartialité, même devant l'horreur qu'il va commettre. Des humains, qui tuent des humains.  Il la déshabille, la met nue sous le regard de la foule, la déleste de toute ce qui l'éloigne du divin. D'une lame aiguisée, il la débarrasse de ses cheveux blonds, mèche par mèche, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus rien sur la tête puis il l'allonge sur l'autel. A première vue il s'agit de faire couler son sang et la garder en vie le plus longtemps possible. Elles ont entendu parler de saignées, les avants bras ouverts pour que le sang soit le plus chaud possible. Des larges bols sont placés de part et d'autre de l'autel, là elle comprend que le sang y est récolté. La tension monte dans la salle, est ce que tout le monde est bien en accord avec ce qu'il se passe ?

Sybil reste silencieuse, son regard demeure fixé sur l'autel alors qu'elle a la lourde impression d'être observée. Est ce qu'un garde aurait remarqué qu'il ne l'a jamais vue ici auparavant ? Elle ne fait rien qu'il puisse considérer suspect, ne lui porte pas d'attention récite les paroles des prières une à une alors qu'elles lui viennent en tête au fur et à mesure. Elle sait à qui ira son premier coup de poignard, alors qu'il se rapproche un peu trop à son goût. Il n'a pas le droit de lui parler, le rituel est en marche, ce serait sans doute impoli de l'interrompre et la sortir de là. Sybil ne doit pas quitter la salle, elle ne laisserait pas Althéa seule, et cette main agrippé sur son bras est un signal d'alarme. Heureusement qu'elles ont étudié toutes les possibilités.

« Qui es tu ? » Sybil lève les yeux vers le gardien, continue de réciter la prière avec l'espoir qu'il abandonne son interrogatoire. « Réponds moi ! Qui es tu ? » L'agitation créé quelques murmures. « Je suis nouvelle adepte, j'ai rejoint mon père dans la paix. » Le garde fronce les sourcils, si Althéa ne lance pas l'attaque, elle devra crier.

- astrithr -
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Ven 16 Juil - 9:08


La secte

Lyria & Rivia, Septembre 1271 ;



La situation était complexe. Deux femmes, tout au moins une femme et une sirène, pour faire face à ce troupeau en perdition. Voilà qui était une vision des plus terribles en ces temps troublés. Les pires situations réussissaient toujours à en contenter certains, il n’y avait rien de plus répugnant aux yeux de la Zérricanienne. Rien de plus révoltant aussi, que ce lavage de cerveau réalisé par la peur, le désespoir.

Il était temps.

Le regard d’Althéa se posa sur le mécanisme de la trappe, comment sortir de là ? Les gons allaient-ils grincer ? Le bois craquer ? Allait-on seulement faire cas d’elle entrain de sortir de ce passage dans le sol ? Tant de questions qui n’auraient de réponse qu’une fois qu’elle aurait bondit hors de cet endroit.

- Que Sekhmet me donne la force, pensa-t-elle, déesse de la guerre accorde moi tes pouvoirs pour vaincre ces mécréants et apporter la paix en ces lieux.

La lame de ses deux poignards quitta les fourreaux, brillant faiblement à la lueur des bougies qui scintillaient dans ce temple maudit. Lentement, la trappe s’ouvrit pour la laisser passer tandis qu’elle entendait une voix s’élever dans l’assemblée. Il fallait agir, vite. Le faux prêcheur était entrain de réciter la prière, il n’avait pas entendu l’assassin drapé de noir qui s’approchait de lui. Fallait-il être discrète ou bien faire de lui un martyre sous les yeux de ses disciples ? La question s’était posée à mainte reprise dans l’esprit de la brune. Allait-elle servir la cause ou la détruire ? Son regard se balada sur la foule entrain de marmonner lorsqu’elle remarqua un homme qui tenait une femme par le bras. Sybil !

Althéa attrapa quelques bouquets de sauge officinale posés sur une table derrière le prête pour le jeter dans la première coupe de feu qui encadrait l’autel. La fumée blanche ne tarda pas à s’élever dans l’air. Une forte odeur vint à saturer l’endroit, commençant à faire tousser celles et ceux qui avaient les bronches fragiles. Le prêtre s’en était rendu compte à son tour, enveloppé par la fumée opaque qui troublait ses sens. La lame de l’assassin déchira le voile et un cri de douleur mêlé à de la surprise s’éleva dans la salle. Un mouvement de panique s’empara des fidèles, des femmes se mirent à crier de peur. Althéa espérait que cela donne du temps à la sirène pour se sortir de cette situation inconfortable.

Une raie de lumière perça la pénombre. Les portes avaient été ouverte pour laisser passer le flot des villageois qui avaient cédé à la panique face au chaos. Ils avaient déferlé au dehors en toussant et en crachant. La fumée s’élevait de cette ouverture inespérée, emportant avec elle l’odeur de sauge brûlée. Althéa avait suivit le mouvement tandis que le chef de la secte avait pris la fuite par le tunnel avec quelques-uns de ses sbires. C’était à prévoir, le passage était là pour ça. Mais l’assassin savait exactement où est-ce qu’il débouchait. Maintenant elle devait retrouver sa comparse, elles allaient devoir discuter d’une nouvelle stratégie.

- Sybil, murmura-t-elle tandis qu’elle se mouvait entre les habitants pour avancer jusqu’à la sirène, changement de plan.

- astrithr -


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