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Tournesols et retrouvailles - ft. Brunhild

 :: Royaumes du Sud :: Empire du Nilfgaard
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Lun 23 Déc - 14:24

La guerre, elle était l’apanage de la race humaine. Elle faisait partie de leur essence, comme une marque indélébile que le temps ne parviendrait jamais à ôter. Une tare génétique qui se transmettait de prince en bâtard. Il ne fallait pas croire que les têtes couronnées étaient toutes saines d’esprit, la plus part du temps la consanguinité avait tendance à les rendre fous. Voilà quel genre d’élite dirigeaient les Royaumes du Nord. Comme une folle idée de vouloir, parfois, conserver la pureté du sang. Mais ce n’était qu’une affabulation révolue qui n’avait aucune sens autre que celui d’alimenter plus encore la machine de la guerre.

Aussi Chance était-il dans le vrai lorsqu’il disait que la guerre était laide, elle était aussi laide que ceux qui la menaient. Enfin, là était un sujet qui n’aurait de cesse de faire parler de lui tant il était vaste et insoluble. A moins d’éradiquer les hommes de la surface de la terre, il n’y avait pas de solution à terme. Fallait-il lutter contre la nature humaine ? Fallait-il l’ignorer ? Quel fallait-il faire au juste ? Brunhild n’avait pas la solution, elle se contentait de faire comme elle pouvait, subissant comme tout le monde les conséquences des actes des autres.

- Nous n’y pouvons rien, répondit-elle en esquissant un sourire à l’adresse du mercenaire, personne ne le peut. Car toute chose à une fin, qu’on le veille ou non, même ce monde connaîtra sa fin un jour mais il est certain que ni moi ni toi ne seront présent à ce moment là.

Du bout des doigts, elle caressait l’avant-bras du jeune homme, posant son regard sur lui avec la tendresse d’une mère. Oui, ils n’y pouvaient rien, ainsi étaient les choses. Qu’importe le destin, qu’importe les histoires que les gens s’inventaient pour croire en quelque chose et se donner une raison de vivre. Ils n’y pouvaient rien.

- De toute façon, il semble que quoi que l’on fasse, la vie s’évertue à nous prouvez que nous ne pourrons jamais faire ce que nous voulons, poursuivit-elle, nous pouvons être les plus vertueux et les plus doux, la hache finira pas avoir raison de nous. Les cœurs les plus sombres seront les derniers à partir parce qu’ils sont prêts à toutes les bassesses pour vivre un peu plus longtemps, cela ne fera pas d’eux les plus heureux pour autant.

Quoi que l’on fasse, il n’y avait pas de réel solution, il fallait se contenter de fendre la tempête en espérant ne pas se faire foudroyer au passage. Car si l’homme s’était élevé autant par l’esprit que par la richesse, ils n’en étaient que plus malheureux à en vouloir davantage encore. Toujours plus de si, toujours plus de ça. Toujours plus sans que jamais ils ne soient satisfait. C’était un gouffre sans fond et ils ne seront jamais rassasiés.

- Si tu ne veux pas être déçu, il faut croire et te méfier tout à la fois, car alors tu ne seras jamais surpris et déçu de ce que les autres te feront. Le pire et le meilleur viennent autant des gens que tu crois connaître que de ceux que tu ne connais pas encore.

Ainsi était le conseil que Brunhild avait à lui donner, il fallait même pour elle. Et sur ces mots, elle finit par se lever, le corps à demi engourdi d’être resté sur longtemps sur le rebord de cette fontaine. A croire qu’ils avaient refait le monde toute la nuit durant. Pourtant il était encore loin d’être tard.
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Brunhild de Dorndal
Jeu 26 Déc - 22:26
Brunhild avait raison ; il n’y avait rien à faire, hormis espérer. Or l’espoir était une chose très dangereuse, sinon dévastatrice. Cela, il ne l’ignorait pas. Mais là n’était pas la question, car l’espoir n’avait pas sa place alors qu’il avait déjà ce qu’il avait pendant longtemps désiré : un figure parentale, des retrouvailles avec quelqu’un qui l’avait sauvé des griffes de la mort et à qui il devait une dette à vie. Tout ceci, toute cette soirée dans le calme de Beauclair, assis l’un près de l’autre en se souriant de temps en temps ; ce n’était pas un rêve. Tout était réel. Nul besoin de vouloir davantage.

Brunhild avait posé sa main sur le bras de Chance et lui-même se laissait faire sans broncher quand d’autres auraient pu y perdre une main. Il y avait quelque chose de réconfortant dans ce geste, quelque chose d’unique. Loin, très loin était l’envie de la repousser, de se méfier. Chance aurait pu, pourtant. Il aurait pu se dire qu’elle était comme ceux qu’elle avait décrit un peu plutôt, un monstre à visage humain qui torturait des enfants pour la recherche. Mais comment croire une chose pareille concernant une femme qui avait eu pitié de lui et supposément de nombreux autres ? Il y avait une bonté en elle qui inspirait la confiance. Une confiance solide autant qu’elle était rare.

Brunhild reprit la parole et Chance l’écouta, attentif, prêt à graver ses mots dans sa mémoire pour un jour pouvoir faire preuve d’autant de sagesse que la magicienne le démontrait ce soir-là. Elle continuait son discours sur la vie et l’inévitable et lui essayait de comprendre sans savoir quoi en penser. Et pouvait-il seulement en penser quoi que ce soit ? Impossible à savoir. Tout ce qu’il comprenait, et cela se résumait à quelque chose de grossièrement simpliste, c’était que tant qu’il avait l’épée à la main, il ne pourrait pas se laisser abattre, à moins de tomber sur plus puissant, ou plus fourbe. Et dans ce cas, il n’aurait qu’à l’être davantage, mais il se garda bien de dire une chose pareille devant Brunhild. C’était sans doute ce qui démontrait qu’il n’avait pas saisi le sens véritable des mots de la magicienne.

Puis celle-ci lui desservit un trait d’esprit qui se mêlait à un conseil avisé, ce à quoi il répondit par un hochement de tête entendu en notant les paroles de la plus âgée dans un coin de son esprit. Peut-être le savait-il déjà, après tout. Il avait témoigné de tant de choses venant de gens à qui il s’y attendait le moins. Un père brutalement disparu, des amis qui retournent leur veste, des inconnus trop généreux ou des prêtres avides. Mais il apprenait ; lentement mais sûrement. Un jour, plus ne l’étonnerait. Mais il lui faudrait des années pour que ce jour arrive.

Puis Brunhild finit par se relever, peut-être lassée à force de rester assise au bord de la fontaine, peut-être avait-elle juste froid. Chance cligna des yeux un instant puis la suivit dans son geste en se remettant sur ses pieds à nouveau. Il jeta un regard circulaire à la place, vidée de toute vie hormis la leur, puis il fit face à Brunhild. « Alors, que faisons-nous ? » Peut-être était-elle aussi fatiguée, auquel cas elle prendrait sans doute congé. Mais il s’avança pas trop sur la question : après tout il apprenait vite, il pouvait être déçu par la réponse qu’elle lui donnerait.

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Chance
Mar 28 Jan - 13:01

Morphée était venu l’étreindre avec douce, au moins que jusqu’à présent elle n’avait pas senti la fatigue l’envelopper. Ce n’était que pure tromperie de rester immobile tel un chat sous le clair de lune. A présent qu’elle reprenait conscience de son corps, Brunhild se rendait compte comme la journée avait été longue.

- Je crois qu’il est temps de trouver la quiétude d’un foyer, répondit-elle dans un premier temps, nous ne devons pas tout nous raconter ce soir, sinon que nous restera-t-il pour les prochains jours ?

Un sourire, quelques pas sur le pavé. Les jambes de la magicienne étaient légèrement raides mais pas tant à cause de l’immobilité que par le contact froid de la pierre. Elle fit également craquer sa nuque avec l’étrange impression d’avoir dormi quelque peu alors même qu’elle avait été consciente tout le temps de leur conversation. C’était une sensation fort étrange qu’elle n’avait expérimenté que de très rares fois, celle-ci en faisait parti à présent.

- Veux-tu faire quelques pas avec moi ? Proposa-t-elle en se rapprochant de la fontaine.

Le gazouillis de l’eau lui donnait envie d’aller se baigner, mais ce n’était pas l’heure ni l’endroit pour ça. Peut-être demain ? Pourquoi ne pas profiter de la saison pour aller s’aventure un peu au dehors de Beauclair et trouver quelques courants d’eau où il était agréable de passer un peu de temps. Après tout ces retrouvailles n’étaient pas terminé, ils avaient encore bien du temps à passer ensemble, la nuit ne faisait qu’écourter cette première rencontre, aussi délicieuse pouvait-elle être.

- As-tu un endroit pour loger cette nuit ? Demanda-t-elle.

Elle voulait dire, avait-il un bon endroit où se reposer ? Sans crainte qu’on ne vienne attenter à sa vie pour diverses raisons. Car ainsi était la nature des hommes, se faisant fit de savoir si leurs victimes avaient une vie, une famille, et tant d’autres. C’était à cause de ce genre de personnes que parfois les âmes en peine ne parvenaient à traverser vers l’autre monde et se retrouvait condamner à errer ou pire encore… Certains devenaient des monstres, des spectres qui venaient hanter les vivants. Néanmoins, elle ne fit pas part de cette penser au mercenaire, ce n’était pas utile, c’était seulement une inquiétude, un cheminement de pensée. Mais elle ne voulait pas le perdre, pas maintenant qu’ils s’étaient retrouvés. C’était comme sauver la vie d’un chaton la veille et le découvrir mort, tué par un renard le lendemain. Il n’était pas certain qu’elle pourrait supporter ce genre d’ironie de la part du destin. Bien sûr le jeune homme était loin d’être un chaton… Mais pour la magicienne tout le monde était un chaton, qu’importe la carrure.

Il fallait chasser cette pensée, laisser tout sa place à l’espoir et au bonheur, aussi fugace et sauvage pouvait-il se montrer. Brunhild regarda autour d’elle cherchant à se rappeler par où se trouver l’auberge où elle avait décidé de séjourner. Mais peut-être demain allait-elle se raviser, choisir un autre endroit, un hôtel particulier peut-être, bien à l’abri du petit peuple parfois trop braillard à son goût. Oui, elle qui venait du peuple, elle avait pris quelques manières de la haute. Il ne fallait pas lui en vouloir après avoir passé tant d’années à les fréquenter.
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Brunhild de Dorndal
Sam 15 Fév - 17:39
Si la torpeur des étreintes pleines d’émotions lui avaient caché son énergie déclinante, le fait de se lever le lui rappela bien assez tôt. Quelque chose lui donna envie de soudainement se rasseoir ; ce quelque chose s’appelait fatigue. Lui qui avait chevauché toute la journée et qui n’avait que peu dormi depuis son départ de Zérricanie, le voilà face à la réalité des choses. Et toutes les bonnes choses ont une fin. Comme il s’y était attendu, Brunhild le gratifia d’une réponse pleine de sagesse, confirmant qu’il était temps de se séparer pour l’heure. Chance hocha doucement la tête, suivant ses pas dans le silence paisible d’une soirée d’été. Étrange impression que celle de vivre une scène irréelle, un rêve éveillé qu’il craignait de briser, par peur d’être à nouveau ce gamin sans repère, solitaire. Mais la peur n’était plus là, plus maintenant, plus vraiment. A la proposition de Brunhild qui l’invitait à marcher un peu avec elle, il y répondit volontiers avec un sourire apaisé, sa voix couvrant les clapotements de l’eau dans la fontaine. Désormais il savait ; le temps était devant eux, et elle ne disparaîtrait pas.

« As-tu un endroit pour loger cette nuit ? » L’entendit-il prononcer tandis qu’il observait les étoiles au-dessus d’eux. La sollicitation de la magicienne le toucha. Personne ne s’était inquiété pour lui autrefois, pas depuis des années en tout cas. Car il n’y a pas de pitié pour celui qui tient l’épée et qui effectue sans vergogne le travail le plus sombre. « J’ai une chambre, oui. Dans une petite auberge de la Ville-Basse. Bel endroit, je dois bien l’avouer. » Puis il bailla avant de s’enquérir : « Et toi ? » Il préférait demander, quoi qu’il ne doutait pas que la magicienne était pleine de ressources. Car c’était bien les femmes comme elles qu’il fallait craindre, par des bandits de petite envergure qui ne prévalaient ni leur intelligence, ni leur puissance. Cela, il en était certain. En attendant il observait celle qui lui avait sauvé la vie jadis, qui elle-même semblait chercher quelque chose dont il ignorait la nature. Chance ne posa pas de question, plus par politesse que par désintérêt.

« Souhaites-tu que je te raccompagne ? » Finit-il par lui demander en se tournant un peu vers elle. « J’ai ouïe dire que c’est ce que font les hommes bien élevés. » Quoi qu’il continuait de croire que Brunhild était loin d’être quelqu’un qui devait bénéficier d’une garde rapprochée. Aussi prononça-t-il ces quelques mots sur le ton de la plaisanterie.
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Chance
Sam 21 Mar - 11:19

Oui, il avait une chambre. Le jeune homme avait l’air de s’en satisfaire, ce qui était pour rassurer la magicienne. Tant mieux, de toute façon ils avaient au moins l’avantage de ne pas être à Novigrad. Beauclair et Toussaint en général étaient bien loin de la monstruosité du Nord. Ici il fallait davantage composer avec l’arrogance de certains qui n’avaient plus de contacte avec le monde réel depuis bien trop de temps. La condescendance aussi, de ceux qui, bien pensant, croyaient tout savoir alors même qu’ils n’avaient jamais ou très peu quitté la vallée dans lequel était lové le Duché. Ces gens là il ne fallait pas en faire cas et surtout s’en tenir éloigné car quelques uns se croyant malins auraient tôt fait d’apporter des problèmes pour un mot de travers envers leur noble personnes. Quand bien même ils n’étaient que des roturiers… Mais là encore c’était parce qu’ils n’avaient pas conscience du monde réel.

- Oh ne t’inquiètes pas pour moi, j’ai trouvé à loger dans une sympathique auberge un peu plus haut dans la ville, répondit-elle, néanmoins je pense plutôt à prendre un hôtel particulier demain, j’avoue que j’ai perdu l’habitude du tumulte et de la vie.

Défaut d’une magicienne qui avait passé bien trop de temps seule ces derniers temps. Le retour à la vie citadine était un peu trop pour elle si bien qu’à présent qu’ils étaient dans les rues désertes, cela lui faisait le plus grand bien. A la proposition de son jeune protégé, elle répondit par un sourire d’abord, alors même qu’à présent elle n’était pas bien certaine qu’il puisse le distinguer.

- Écoutes, ce serait un grand plaisir pour moi, dit-elle avec un ton enjoué dans la voie. Cela ne ferait qu’éloigner encore un peu le moment de notre séparation, pour cette nuit tout au moins.

Il était vrai que cela lui ferait étrange de quitter la présence du mercenaire une fois qu’elle aurait retrouvé la solitude de sa chambre. Un paradoxe ? Peut-être pas. Ensemble leurs pas les guidèrent dans le dédale des rues de Beauclair, avec ses côtes et ses virages qui suivaient les courbes du monticule rocheux sur lequel s’était installé la cité depuis des décennies déjà. A croire même qu’elle avait toujours été là. C’était fascinant de se dire que les cités allaient durer plus longtemps que ceux qui les avaient érigé. Le témoignage du passer, du présent et du future en devenir.

- Voudras-tu venir loger avec moi demain ? Peut-être la quiétude d’un lieu paisible te ferait un peu de bien.

C’était une proposition faite qu’il pouvait tout à faire refuser, la magicienne comprendrait son désir de rester libre d’aller et venir à sa guise. Elle ne faisait que lui offrir un toit où il aurait tout le loisir de ne penser ni à la nourriture, ni aux soucis d’un lit de bonne facture. Mais parfois ceux qui avaient l’habitude d’une vie plus rustique avaient du mal à s’accommoder du confort. Brunhild continuait de marcher aux côtés du jeune homme d’un pas tranquille.

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Brunhild de Dorndal
Jeu 9 Avr - 17:37
Il avait un endroit où dormir ; Brunhild également. Tandis que la magicienne lui faisait part de ses plans futurs, Chance l’écoutait en souriant. Il essayait de comprendre la complexité qui animait les magiciens, mais lui qui n’était qu’un simple homme, son esprit effleurait à peine toute la grandeur et l’étrangeté qu’ils représentaient. Qu’importe … Il se contentait d’imaginer mille et un aspects de la vie d’une femme comme Brunhild, c’était déjà bien assez. Puis finalement, elle accepta se marcher encore un peu, de se laisser accompagner jusqu’à la fin. Ils marchèrent un temps dans la quiétude du silence de Beauclair. Parfois Chance observait-il la magicienne, parfois son regard s’attardait sur les maisons qui les entouraient. Pendant un instant, un très court instant, il s’imagina vivre ici, dans un décor de conte pour enfant. Il s’imaginait vieillir et finir ses jours dans la douceur des jours d’été. Mais le rêve s’effaça rapidement. Il savait bien qu’au fond, il n’était pour cette vie-là, une vie tranquille. Et peut-être bien que pendant un instant, un très court instant, il espérait être quelqu’un d’autre, quelqu’un de plus sage, un peu comme Brunhild.

Finalement, le silence fut brisé par quelques mots de plus, prononcés par Brunhild tandis qu’ils avançaient ensemble. D’abord une question, puis une suggestion … elle lui proposait de loger avec elle le jour suivant. Chance se mit à sourire malgré lui tandis qu’ils continuaient de marcher côte à côte. « Pourquoi pas. » Répondit-il en haussant les épaules. « Ça m’a l’air d’être une bonne idée. » Il s’interrogeait sur ce qui pouvait bien lui passer par la tête ; si quand elle le regardait elle voyait aussi l’enfant qu’il avait un jour été, elle qui était toujours semblable à ce qu’il s’était rappelé d’elle pendant des années. Un visage plus familier encore que celle qui l’avait mit au monde et qu’il n’avait jamais connu. Elle avait, en fin de compte, remplacé la figure maternelle qui lui avait toujours manqué. Mais il ne comprenait pas encore, pas tout de suite. Peut-être même qu’il ne le verrait jamais réellement. Pour l’heure, tout ce qui lui importait, c’était le moment présent.

Il ignorait complètement combien de temps ils avaient cheminé. S’il s’écoutait, ils auraient bien pu continuer des heures encore, mais la devanture de ce qui semblait être une auberge se dessinait droit devant eux. La fin du chemin. Chance se tourna vers Brunhild. « Est-ce que c’est là que tu t’arrêtes ? » Il pouvait toujours se tromper après tout.
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Chance
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Chance
Dim 12 Avr - 11:00

Un sourire, un autre. Ils devaient être encore nombreux tant la compagnie de Chance pouvait être agréable à présent qu’ils s’étaient retrouvés. Mais avec cette nuit venue il leur faudrait se séparer quelques heures tout au plus, le temps de réaliser alors que cette rencontre n’était pas un rêve et encore moins une illusion. Non, ils s’étaient pris les mains, dans les bras. Elle avait senti son odeur et le contacte de sa peau sous la pulpe de ses doigts. La magicienne n’aurait pu se faire berner par un charme quelconque sans l’avoir senti au préalable. Il s’agissait bien de l’enfant qu’elle avait sauvé il y avait des années de cela à Novigrad. Elle était heureuse, joyeuse.

A présent ils étaient arrivés devant l’auberge dans laquelle Brunhild logeait et cela après la proposition faite de venir, le lendemain, séjourner avec elle dans un hôtel particulier, qu’il accepta. Un sourire, un autre. Oui, ils seraient nombreux encore, elle en avait la certitude à présent.

- C’est bien ici, répondit-elle, ainsi nos chemins se séparent-ils pour ce soir mais cela ne saurait durer bien longtemps.

La voix était douce et calme tandis que la quiétude venait habiter le cœur de la magicienne. Il allait bien, tout allait bien, voilà qui était le plus important à ce jour. Un dernier baiser déposé sur le front comme le témoignage de l’affection d’une mère pour son fils. Il fallait se quitter et pourtant elle n’en avait pas envie. Il le fallait pourtant. Brunhild poussa un soupire pour se résoudre à lui dire au revoir pour cette nuit. Mais demain… Oui demain ils seraient à nouveau ensemble.

- Rendre bien, fais attention à toi, dit-elle après une dernière caresse sur sa joue.

Puis enfin elle ouvrit la porte de la battisse pour s’y engouffrer et ronde le lien délicieux qu’il y avait entre eux. Voilà qui était fait. Et d’un pas léger pour ne pas déranger ceux qui dormaient déjà à cette heure, elle regagna la chambre qu’elle louait, bien résolue à la quitter demain pour une habitation bien plus confortable et surtout moins animé le jour venu. Pourtant, elle ne pris pas tout de suite la direction de sa couche, allant sitôt vers la fenêtre qui donnait sur un coin de la rue passante qui s’était vu déserté à cette heure de la nuit. Tout y était calme. C’était étrange, comme être dans un autre monde. Comment croire qu’à l’aube venu certains allaient s’éveiller pour commettre quelques carnages, voles, duperies ? Le monde des hommes étaient fous et merveilleux tout à la fois. Et d’ici elle ne pouvait voir plus au sud avec les autres bâtiments de Beauclair lui barraient la vue. Peut-être était-ce mieux ainsi, il ne fallait pas regarder vers le Sud, ce dernier apportait bien des malheurs pour ceux qui tentaient seulement de l’effleurer du bout des doigts.

Alors, elle adressa ses dernières pensée à tout ceux qu’elle avait dans le cœur, souhaitant que la vie leur soit douce et qu’ils parviennent à réussir leurs entreprises pour demain.

T e r m i n é

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