AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
The Witcher a ouvert ses portes le 15.02.2019
forum NC -16
Nous sommes actuellement en Septembre 1271,
il est déconseillé de rp après ce mois-ci.
Les personnages de la Saga livres et jeux vidéo ne sont pas jouables.
Les Royaumes du Nord sont en guerre !
Venez découvrir nos héros et rejoignez la lutte en choisissant votre allégeance !
Vous rêvez de vivre des aventures incroyables ?
Découvrez les quêtes sur le tableau d'affichage !
Les groupes des Mages et Sorceleurs sont limités.
Mages 6/10 ; Sorceleurs AG : 4/5, NG 1/5
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Maudite soit ta lignée + Thorunn

 :: Royaumes du Nord :: Autres royaumes :: Skellige
Mer 21 Oct - 16:57




Maudite soit ta lignée
His smile fair as spring, as towards him he draws you

His tongue sharp and silvery, as he implores you

Your wishes he grants, as he swears to adore you



☾☾ Septembre 1264


- On approche de Spikeroog mam’zelle, vous feriez bien d’attraper vos affaires parce qu’on va pas s’éterniser trop près du rivage. Y’a des pirates qui rodent dans ces eaux, vous comprenez ?

L’air marin empestait tout autour d’Asmodée. Ses cheveux avaient par ailleurs pris une étrange texture, le genre de toucher moite qui lui donnait l’impression d’être plus sales qu’à l’accoutumée. Asmodée détestait les voyages en mer, c’était un fait qu’elle avait mit au clair dès lors que le Priscilla avait quitté le port de Kerack avec ses passagers et son équipage peu commode. Pour sûr, Asmodée avait du batailler pour convaincre le capitaine de la laisser monter à bord. On emmène pas de femmes à bord, avait insisté le vieil homme en s’appuyant sur sa cane, ça porte malheur. Et Asmodée avait laissé entendre qu’il connaîtrait bien plus de malheurs qu’il ne pouvait l’imaginer s’il refusait sa requête encore une fois. Elle avait tendu la main avec un petit sac d’or qu’elle avait dérobé au riche marchand qu’elle avait envoûté – ou manipulé, selon qui l’on interrogeait – et avait fixé longuement le vieillard jusqu’à ce qu’il se sente suffisamment mal à l’aise pour lui céder. Elle n’avait emmené avec elle que les possessions qu’elle avait sur elle, soit ses vêtements de paysanne abîmés et une pelisse qu’elle avait jeté sur ses épaules pour prétendre qu’elle n’était pas insensible au froid de la région.

- Si j’peux me permettre, qu’est-ce qu’une fillette comme vous vient faire faire seule dans un endroit pareil ?

- J’ai une vieille connaissance à retrouver.

L’autre n’avait pas insisté – c’était mieux ainsi. Asmodée avait les yeux rivés sur la côte de Spikeroog qui se dessinait au loin. Elle n’était pas revenue ici depuis des années, et aujourd’hui elle revenait collecter sa dette. Elle n’avait pas oublié : Asmodée n’oubliait jamais rien. Elle se souvenait du service qu’elle avait un jour rendu à une femme de Skellige, en échange de quoi elle avait exigé une contrepartie. Mais la paiement n’avait jamais été rendu, et Asmodée avait juré qu’elle reviendrait pour se venger. Elle était restée vague, presque souriante, lorsqu’elle avait fait cette promesse. Elle avait laissé vivre la femme dans la peur constante que la créature revienne prendre ce qui lui était dû. Elle avait du attendre tous les jours dans l’angoisse, à chercher dans la foule une petite tête blonde qui se présenterait à nouveau pour se venger. Et les années s’étaient écoulées, longues et vicieuses, et Asmodée l’avait laissée attendre. Voilà plus de quatre-vingt années qu’elle avait vu passer, et la femme était morte sans savoir pourquoi l’enfant n’était jamais revenue. L’enfant avait planifié sa vengeance autrement.

- Éloignez-vous du bord, des coups qu’il y ait une sirène qui se cache.

Asmodée ne prêta guère attention à la demi-moquerie qu’un marin lui avait lancé. Elle ne craignait pas les sirènes, car sans doute qu’elles ne voyaient en elle qu’une comparse lointaine, une créature maudite qu’il valait mieux ne pas approcher. C’était ce qu’il y avait de plus sage à faire, car le monstre était plus cruel qu’il en avait l’air. Ainsi était sa propre malédiction. Et dans l’eau sombre dans laquelle progressait le bateau, pas de sirènes pour l’observer comme s’il s’agissait de son propre reflet. A la place, les rivages de l’île s’approchaient. L’équipage eut l’ordre de jeter l’ancre, de décharger la contrebande qu’ils étaient censés apporter, et d’aider la gamine étrange à descendre du navire pour rejoindre la terre ferme. Asmodée retira ses souliers avant de suivre le marin qui lui indiquait l’échelle à prendre. On la fit installer au bout de la barque, près des caisses en bois, et elle plongea sa main dans l’eau glacée tandis qu’ils avançaient vers la petite plage cachée surplombée par quelques arbres.

Asmodée n’attendit pas qu’on le lui propose pour se hisser hors de la barque et de sauter à pieds joints dans les derniers centimètres d’eau qui léchaient le sable humide. La sensation l’amusa un instant, comme si elle avait été une enfant normale. Elle ignora les recommandations du capitaine puis s’avança dans le sable pour rejoindre le petit chemin qui était caché par la végétation. Personne ne chercha à la retenir ; elle mettait mal à l’aise l’équipage tout entier, alors mieux valait qu’elle disparaisse pour de bon. On la vit disparaître vers le milieu du chemin, et le soulagement que ressentirent les hommes fut général, comme si on les avait libérés d’un poids. Asmodée, de son côté, les avait déjà oubliés. Elle ne s’attardait pas sur les rencontres de passages qui lui apportaient rien d’utile ou d’intéressant. Par ailleurs, elle était désormais concentrée sur son but. Elle s’interrogeait sur ce qui allait se dérouler dans son théâtre des horreurs. Pour sûr qu’elle aurait de quoi s’amuser ce jour-là.

Elle marcha un moment sur un chemin solitaire, entre deux plaines où poussaient des fleurs sauvages. Elle dépassa un troupeau de moutons qui l’observèrent passer en mâchant mollement de l’herbe. Quelques guerriers à cheval qui étaient arrivés à son niveau lui avaient proposé poliment de la ramener chez elle si elle s’était perdue, mais Asmodée avait décliné l’invitation et n’avait cessé de marcher. Les trois hommes n’insistèrent pas et reprirent leur route comme si il n’y avait personne d’autre qu’eux sur cette route de campagne. Asmodée connaissait sa destination ; elle n’avait d’ailleurs pas besoin d’attirer l’attention sur elle en faisant route avec des mercenaires. Elle serait plus discrète seule, comme elle l’était toujours. Et c’est avec son objectif en tête qu’elle continua de marcher sans relâche jusqu’à la fin de l’après-midi, où elle trouva enfin l’endroit où vivait naguère celle qui n’avait pas rempli sa part du contrat. C’était un village charmant, quoi que semblable à tous les autres villages qu’Asmodée avait pu visiter au cours de sa très longue vie. Un bel endroit où passer une vie éphémère, mais lorsqu’on était comme elle, on finissait par se lasser.

A force d’observation, Asmodée n’avait pas tardé à trouver les descendants de celle à qui elle avait promis vengeance. Il y avait une druidesse et son époux, sans doute la fille ou la nièce, qu’importe le lien. S’en prendre à un druide était rarement la bonne chose à faire et Asmodée n’était pas idiote. Il fallait se tourner vers les enfants. Et des enfants, il y en avait quatre. L’aînée n’intéressa pas la fillette : elle ne lui donnait pas l’impression d’être une victime idéale, et ce genre de chose devait être décidé avec soin. Quelle serait la satisfaction après tant d’attente après tout ? La seconde de la fratrie, elle, lui semblait parfaite. Lorsqu’Asmodée avait interrogé les villageois, on lui avait assuré que la fille, Thorunn, avait un talent pour la chanson et qu’elle avait une très belle voix. Et si Asmodée cherchait à lui parler, elle la trouverait le plus probablement à la taverne, soit à jouer, soit à se battre. C’est qu’il n’y a pas grand-chose d’autre à faire dans le coin, avait plaisanté un jeune homme auquel Asmodée avait adressé un sourire froid qui lui avait aussitôt glacé le sang.

Thorunn était bel et bien dans la taverne. C’était une jeune fille qui ne paraissait qu’un tout petit peu plus âgée que ne semblait Asmodée. Elle était également très jolie, le genre de fille qui devait avoir tout un tas de prétendants. Mais des prétendants, elle n’en aurait plus beaucoup une fois qu’Asmodée aurait mis ses plans à exécutions. Après tout elle avait promis : un jour elle reviendrait se venger. Et ce jour était enfin arrivé. La fillette s’était assise près du centre où brûlait un feu réconfortant, tout près de la musicienne qui était en plein morceau. On n’avait pas menti à Asmodée : Thorunn était dotée d’une voix particulièrement agréable. Et tandis qu’elle l’écoutait, l’enfant s’était parée d’un sourire discret. Elle avait écouté le reste de la chanson en balançant doucement sa tête, faisant glisser ses tresses d’un côté à l’autre. Avec ses vêtements et sa mine mal débarbouillée, elle se fondait parfaitement parmi les paysans comme si elle était l’une d’eux.

A la fin de la chanson, Asmodée applaudit en même temps que les autres spectateurs, mais loin de s’être déplacée seulement pour écouter quelqu’un chanter, Asmodée s’était levée pour aller saluer Thorunn, l’air de rien. Elle avait esquissé un sourire charmant.

- J’ai adoré ta chanson ! Tu joues depuis longtemps ? On dirait une skald, j’en ai vu pleins à Kaer Trolde !

Elle avait prit un ton enthousiaste, de ceux dont on ne se méfie jamais. A l’écouter, on l’aurait prise pour n’importe quel enfant, n’importe quelle fillette du peuple. Elle n’avait pas l’air dangereuse, et lorsqu’elle se présentait ainsi, il était plus aisé de lui faire confiance. Asmodée ramena une mèche indisciplinée derrière son oreille en se balançant sur ses deux pieds comme si elle attendait poliment la réponse de son interlocutrice. Autour d’elles, les clients de la taverne retournaient à leurs activités, le nez parfois plongé dans une choppe de bière. Le soir tombait tout juste, et bientôt personne ne remarquerait les choses sombres qui se mettaient en place.  


CODAGE PAR AMATIS



- 1500
Revenir en haut Aller en bas
Asmodée Grzech
Czarownica
Asmodée Grzech
Asmodée Grzech
Messages : 187

Votre personnage
Niveau: 1
expérience:
Maudite soit ta lignée + Thorunn Left_bar_bleue267/500Maudite soit ta lignée + Thorunn Empty_bar_bleue  (267/500)
Asmodée Grzech
Mer 21 Oct - 22:06
Thorunn soupira et passa son bras sur son front, essuyant la sueur qui avait un peu coulée. La journée avait été longue et il lui restait à tenir encore quelques heures avant le coucher du soleil. Elle inspira et remercia du regard son beau-père qui attendait patiemment qu’elle reprenne des forces. Les mains sur les hanches, le souffle court et la tête levée vers le ciel, elle prit une grande bouffée d’air puis étira ses bras endoloris par le labeur. Elle pensa à sa grande sœur qui était en train de se prélasser aux côtés de leur mère, sans doute à discuter de potions. Peu lui importait, elle se refusait à laisser son beau-père s’occuper de chauffer leur famille tout seul. La jeune femme se pencha à nouveau sur le tas de bois restant, attrapa une lourde buche et la déposa, non sans mal, sur le billot, se mettant encore un peu plus d’écorce et de mousse sur ses vêtements. Son beau-père abattit sa hache avec force et précision et les 2 morceaux de bois débités tombèrent de chaque côté, comme les dizaines d’autres avant eux.

Ils répétèrent l’opération encore quelques minutes. Thorunn vit du coin de l’œil un groupe de chasseurs revenir. Les plus jeunes parmi eux se chamaillaient et se bousculaient, ceux ramenant leur prise se moquant de ceux qui n’avaient rien pris. Elle savait d’ores et déjà que ce soir, cela serait un sujet de querelle de plus à la taverne et esquissa un sourire. L’un d’eux tourna la tête vers eux, fourra les quelques lièvres qu’il avait abattue dans les mains d’un de ses comparses, l’appela et se dirigea vers elle en trottinant. Il lissa ses cheveux en arrière d’un geste de la main.

« Thorunn laisse je vais t’aider » elle déposa la bûche à sa place et sans même le regarder, se tourna pour une prendre une nouvelle « Pourquoi ? Parce que je suis une faible femme ? » Il leva les yeux au ciel et chercha à lui prendre des mains « Non parce que tu es mon amie et que je souhaite juste t’aider »

Elle fit un mouvement pour l’empêcher de lui prendre et esquissa une moue légèrement boudeuse « Continue et je la laisse te tomber sur les pieds ». Alors que son beau-père semblait s’amuser de la situation, ce dernier tapa gentiment sur l’épaule de sa belle-fille.

« On a bien travaillé, tu mérites du repos » Il regarda le soleil, une main sur son front « En plus si tu ne te prépare pas bientôt tu ne seras jamais prête pour aller à la taverne ce soir avant le repas »

Thorunn essuya encore son front et massa ses avant-bras, puis elle frotta ses vêtements, faisant tomber un peu d’écorce. Elle finit par acquiescer « Tu as raison, on finira demain ! Je vais aller me laver » Elle avait le visage sale, luisant de transpiration ainsi que plein de mousse dans les cheveux. Le jeune chasseur la regarda en la taquinant « Ce ne sera pas du luxe ! » et alors qu’elle partait en trottinant elle lança à l’intention de son beau-père « Je vais à la rivière ! »

Le jeune homme la regarda s’éloigner, la bouche entrouverte, ses pensées caressant l’idée d’aller l’observer. Mais le beau-père de Thorunn se pencha, ramassa du bois débité et le fourra dans les bras du jeune nigaud, le regardant en fronçant les sourcils « N’y pense même pas et aide-moi à empiler correctement tout ça »


-


Thorunn avait marché d’un pas rapide en s’éloignant du village, une bassine en métal à la main avec à l’intérieur de quoi se laver et des vêtements de rechange. Elle souriait, heureuse de s’enfoncer un peu dans les étendues sauvages. Un bout d’un moment, elle entendit le clapotis de l’eau et ne tarda pas à apercevoir la berge de la rivière, sur laquelle elle avait l’habitude de venir pour se baigner ou se laver. Elle jeta la bassine près de l’eau, regarda autours d’elle rapidement et se déshabilla. L’air commençait déjà à se rafraichir en ce mois de septembre et elle sentit sa peau frissonner et se tendre. C’était vivifiant et elle adorait cette sensation.

Attrapant le linge avec lequel elle se frottait, elle descendit prudemment dans la rivière, l’herbe était glissante et la terre se dérobait facilement sous les pieds. L’eau était encore plus froide que le fond de l’air, elle leva la tête vers la montagne, regardant le sommet enneigé d’où devait venir la rivière. D’un coup elle s’enfonça dans l’eau, s’immergeant jusqu’au sommet du crâne. Elle en profita pour agiter la tête pour retirer la mousse puis se redressa, les cheveux collés à son visage, avec un petit air de chien mouillé.

Elle rigola toute seule, se dégagea les yeux et retira la mousse restante. À cet endroit, l’eau lui arrivait presque au nombril, elle s’étira un peu, se délassant un moment puis entreprit de se laver, frottant sa peau avec le linge mouillé, jusqu’à la rendre rouge. Quand elle aurait fini, il serait alors temps de s’habiller et de rejoindre la taverne du village. La chasse avait été fructueuse alors ce soir, comme à l’accoutumée, les villageois allaient partager un grand repas, arrosé de bières à foison. Elle n’aurait raté ça pour rien au monde.


-


Thorunn était assise sur une table, à la taverne, les pieds sur un banc. Elle avait troqué sa tenue de garçon pour une robe blanche assez simple. Par-dessus venait s’ajouter un surcot bleu foncé, typique de Skellige, retenu aux épaules par deux broches aux motifs complexes piquées dans les bretelles. Ses cheveux étaient lâchés, entremêlés de tresses plus ou moins complexes, comme le voulait la tradition pour les jeunes femmes pas encore mariées. Elle jouait du luth, accompagnée par un homme munit d’un petit tambour. On pouvait sentir sa passion, presque palpable tant ses yeux brillaient. Thorunn chantait, souriante, regardant les personnes présentes avec tendresse. Elle rencontra le regard de plusieurs pécheurs.


Musique : Les Capitaines - Cecile Corbel

« Il sourit à la lune,
Elle est sa compagne d'infortune
Ce soir, si dans ses yeux on voit la mer
Souvent, c'est qu'il ne rêve que d'océan
De marins solitaires dérobés par la mer »


Elle connaissait presque tous ceux présents et ressentait une vive affection pour la plupart d’entre eux. Elle aimait tellement sa vie sur cette île, dans ce village. Une vie simple et confortable. Même s'il arrivait souvent que des bagarres éclatent, cela amusait beaucoup Thorunn et elle n'était pas forcément la dernière à s'en mêler. Elle se demanda si elle allait finir sa vie ici, à chanter encore et encore pour apporter à ses voisins et amis, un peu de la paix qu’elle ressentait alors. La plupart du temps, elle interprétait des chansons qui parlait de la mer, de la nature, de la vie dans l’archipel. Cette fois elle avait choisi une chanson qui venait des Royaumes du Nord. Une barde de passage l’avait apprise à Thorunn, qui avait été touché de découvrir que des personnes vivant sur le continent ressentaient également l’appel de la mer. Elle ferma un instant les yeux et entonna le refrain.

« Les capitaines au long cours
Partent et jamais ne reviennent
Pourtant un jour j'aimerais qu'il m'aime
N'écoutez pas le chant des sirènes
Au creux des vagues »


Un paysan leva son verre dans sa direction en lui faisant un signe de la tête et il trinqua avec ses camarades. Ici on ne savait que trop le danger que ces sorcières des mers pouvaient représenter. Les femmes, elles, étaient affairées à cuisiner près du feu, les prises des chasseurs pour le repas qui allaient bientôt être servi.

« Des caravelles dans la tête
Un bateau aux voiles blanches pourquoi pas
Il lance des bouteilles à la mer
Parfois, il ne rêve que de là-bas
Sous le vent, droits et fiers
Cavaliers de la mer »


Les hommes buvaient, certains jouaient aux cartes, alors que des enfants jouaient avec les chiens dans un coin. Les jeunes hommes du village s’amusaient à des activités de leur âge, séduisant les jeunes femmes, plus par défi que par réel intérêt. Thorunn chanta encore deux fois le refrain avant que la musique ne s’arrête et que les applaudissements prennent le relais. Elle ria légèrement, toujours un peu gênée par l’enthousiasme des villageois.

Quand une jeune fille un peu frêle, légèrement plus petite qu’elle s’approcha, elle lui sourit chaleureusement en retour. Thorunn rougit à son compliment et se mit à rire avec douceur pour camoufler sa gêne.

« Merci c’est vraiment gentil. Je chante depuis aussi loin que je me souvienne. » Elle rougit de plus belle quand elle parla des skalds « Oh j’adorerai devenir Skald ! » elle pencha légèrement la tête sur le côté, avec innocence « Est ce que cela veux dire que tu viens de Kaer Trolde alors ? Je ne t’ai jamais vu par ici. »

Elle détailla un peu l’enfant et fut subjuguée par ses yeux noirs et profonds. Elle l’invita à s’assoir sur le banc avec elle si elle le désirait

« Le repas va être servis, la chasse a été bonne, tu vas voir on va se régaler ! » Elle soupira de bien-être « La nuit promet d’être magnifique »

Elle se mit à rire encore, avec légèreté, sans jamais se douter que son destin allait se jouer sous peu.


Citation :
+ de 1500 mots, - de 8h
Revenir en haut Aller en bas
Thorunn
◮ Une Joueuse
Thorunn
Thorunn
Messages : 97

Votre personnage
Niveau: 1
expérience:
Maudite soit ta lignée + Thorunn Left_bar_bleue217/500Maudite soit ta lignée + Thorunn Empty_bar_bleue  (217/500)
Thorunn
Page 1 sur 1
Sauter vers:

© The Witcher, tous droits réservés.