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marécages (chance & matylda)

 :: Royaumes du Nord :: Autres royaumes
Dim 23 Aoû - 13:53


Marécages


Les temps s'agitent, in extremis Matylda et Chance sortent d'un bordel sans nom. Après s'être retrouvés coincés à l'intérieur d'une forteresse les voilà de nouveau sur la route. C'est Nilfgaard qu'ils visent maintenant, la route sera longue jusqu'à Vicovaro mais en chemin ils auront sans aucun doute de quoi s'enrichir un peu plus. La magicienne vérifie avant le partir qu'elle a toujours ses opales noires avec elle, les laisser dans l'auberge où ils ont mangé avant de partir la frustrerait beaucoup. D'autant plus qu'ils ont forcé sur l'hypocras, ce n'est pas le moment de perdre la tête.  Sur leurs montures ils avancent bien assez sereinement vers Beauclair, les sens pas assez alerte pour vérifier en amont qu'ils ne croisent pas les soldats de Nilfgaard. En tant que Nilfgaardienne elle n'aurait rien à craindre mais elle préfère quand même éviter de discuter avec. Surtout depuis Sodden, elle en a assez vu des soldats.

Sur les conseils de l'aubergiste, le chemin emprunté devrait leur éviter de croiser une armée entière et bien que cela ne dispense pas des monstres, ils s'y aventurent quand même. La traversée ne devrait pas être si longue que ça, puisqu'ils ont déjà entamé un bout du chemin depuis Sodden. Matylda croise le regard de Chance qui a l'air tout aussi vaseux qu'elle.

« Quel traître cet aubergiste, je n'aurais jamais deviné que la liqueur qu'il nous a offerte était aussi forte. »

Si même elle ça la prend, avec toute la résistance dont elle est dotée par les âges, elle n'imagine pas l'état de son compagnon. Elle est alors prise d'un fou rire de voir qu'effectivement ça commence aussi à taper chez lui. Elle ne réalise qu'à moitié qu'ils sont assez mal lotis et que cela risque de leur forcer l'arrêt le temps de décuver alors qu'ils viennent juste de se mettre en route. Le village qu'ils ont visité se trouve à quelques heures de chevauchée, mais leur destination finale elle ne sait pas exactement et avec le détour cela risque de prendre un peu plus de temps. Et son cheval finit par ne plus supporter ses hésitations, l'avoir comme cavalière lui devient si insupportable qu'il s'arrête et refuse d'avancer.

Matylda pousse un juron, descend de sa monture, finit la croupe dans les hautes herbes en perdant l'équilibre. Elle reste silencieuse, priant pour que chance ne l'ai pas vue disparaître, qu'il ne se moque pas d'elle. Le sol tangue et elle arrive quand même à se demander si elle n'est pas plutôt sous l'emprise d'un sort. Elle se hisse, parvient à se relever et lisse machinalement le tissu de sa robe pour le débarrasser de la terre humide agglutinée.  Et enfin un pas l'un devant l'autre alors qu'elle se saisit des rennes de son cheval, son talon s'enfonce dans le sol. Matylda fronce les sourcils, observe de plus  près. Peut être que la cavalière n'était pas en cause.

« Chance ! On est dans un marécage !! »

Elle soupire, exaspérée, même si la situation est assez comique, et la nuit qui finira par tomber, ils vont rester dans ces territoires boueux et brumeux pendant un moment. Ça doit grouiller de créatures par là sans doute.

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Matylda de vicovaro
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Matylda de vicovaro
Mar 25 Aoû - 0:28




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☾☾ Sodden était maintenant loin derrière, et avec elle tous les problèmes qu’ils cherchaient à fuir. Novigrad, pour commencer, où ils avaient volé des pierres précieuses et quelques biens qui ne leur appartenaient pas. Puis Sodden, que la guerre avait frappé, déversant en son sein un flot de soldats aux armures noires. Désormais ils étaient loin, et en sécurité, marchant vers des contrées si lointaines que Chance n’aurait pu imaginer leur simple existence. Vicovaro, tout au sud du Nilfgaard, là où Matylda y avait vu le jour. Chance n’était pas étranger aux pays du sud : il était déjà allé en Etolie par le passé, accompagné d’un groupe de soldat menés par en vendetta contre des usurpateurs. Mais Chance n’était jamais allé plus loin, vers le sud-est, vers Vicovaro. Il ne connaissait pas grand-chose au-delà de ce qu’il avait déjà vu, mais ce manque de connaissance ne l’arrêterait pas. Ils avaient des plans, avec Matylda.

Le duo avait fini par faire halte dans une auberge, dans laquelle on leur avait offert de la liqueur et des renseignements sur le meilleur passage à prendre pour éviter l’armée Nilfgaardienne. Puis lorsqu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient, Matylda et Chance s’en étaient allé. Ils avaient profité du calme de la route pour goûter l’alcool qu’ils avaient récupérer, mais ce n’était rien auquel le mercenaire s’était attendu. Il en avait goûté, des boissons. Des tas même, tout au long de sa vie – et il avait même une préférée pour chaque pays. Il n’aurait cependant pas su dire s’il appréciait cet alcool-là. Pour sûr, il avait un goût prononcé. Et par ailleurs, il avait l’impression que ses trois gorgées lui tournaient déjà la tête au rythme du trot de sa monture.

Le paysage commençait à changer, mais Chance n’y prêta guère attention, plus passionné par sa tentative vaine de trouver quelque chose qui puisse rimer avec belette pour conclure son poème improvisé. Mais piètre poète, le mercenaire finit par abandonner son œuvre à mi-chemin. C’est le temps qu’il lui fallut pour reprendre un peu de la liqueur et de se compliquer davantage la tâche. Lorsque Matylda s’adressa à lui, chevauchant à ses côtés, il ne put que rire bêtement à sa remarque comme un enfant qui n’aurait pas compris la plaisanterie. « Tu dis n’importe quoi, elle est tout à fait noma… norda… nor-male. » Il avait articulé le mot lentement, bien qu’il n’eut pas franchement l’air très éclairé en faisant cela. Sa bouche était pâteuse et sèche, comme s’il venait de piquer une tête dans l’eau glacée des rives de Skellige. Matylda se mit à rire de lui, et ne sachant plus pourquoi elle riait après quelques secondes, il se mit à rire de bon cœur avec elle.

Ce qu’ils n’avaient pas réalisé, c’est qu’ils auraient mieux fait d’être sobres pour la situation dans laquelle ils étaient tombés. A force de détours, d’arrêts et d’hésitation, la monture de Matylda finit par s’imposer une pause méritée. C’est qu’ils avaient chevauché un certain temps, et Chance ignorait complètement le temps qu’il leur restait avant que le soleil ne tombe. Une chose est certaine : Matylda n’avait pas l’air du genre à être une grande partisane des campements en pleine nature. Et tant qu’à parler de la magicienne, voilà que celle-ci décide de descendre de cheval, sans doute exaspérée du refus obtus d’obtempérer que son cheval lui desservait. Les yeux rivés sur elle, Chance la vit d’abord glisser de la selle pour finalement chuter et disparaître derrière des herbes sauvages, provoquant chez le mercenaire un rire hystérique qui ne lui venait que très rarement. Or se moquer ne lui offrit rien de bon : à force de se plier sur un côté, il finit par perdre l’équilibre et rejoignit le sol spongieux aux pieds de son cheval. « Merde ! » Lâcha-t-il en sentant son pied droit se coincer dans l’étrier. La chance ne leur souriait pas aujourd’hui. Et avoir la tête en bas ne lui rendait pas les idées plus claires.

Lorsqu’il parvint enfin à se défaire de l’emprise du fer sur sa botte, Matylda était à nouveau près de sa monture. Il retirait des brindilles de ses cheveux lorsque la magicienne vint à la réalisation qu’ils se trouvaient dans un marécages. « Oh non ... » Son estomac se tordit, amer. Il n’aimait pas les marécages ; trop de gens qu’il avait aimé avaient été perdus dans l’un d’eux, victimes des maléfices qui s’y terraient. « Ce doit être Angren. Personne ne nous avait parlé d’Angren … si ? » Il n’avait pas le souvenir que le tavernier les ait prévenus de la présence des marais. Il injuria ce dernier de milles noms plus variés les uns que les autres. « On doit repou… remou… REBROUSSER chemin ! Hors de question que je m’aventure là-dedans. » Ses yeux balayent le paysage rapidement, cherchant un moyen de partir d’ici avant de réveiller des créatures aussi veilles que le monde et qui n’avaient qu’une seule chose en tête : le meurtre.


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Chance
Mar 25 Aoû - 12:00


Marécages



Un sacré pétrin dans lequel ils se trouvent là, Matylda n'est pas certaine que cela pourrait s'arranger alors qu'ils sont entourés d'un épais brouillard. Il se moque d'elle quand elle tombe et elle l'entend à son tour être pris de cours par le dosage d'alcool qui commence aussi à lui tournée la tête sévèrement. Effectivement se retrouver dans un marécage ce n'est pas ce qu'il y a de plus sécurisant et surtout en pleine nuit. Malgré les fous rires, il y a quand même un brin d'inquiétude, ils ne doivent pas progresser plus loin.

Matylda fronce les sourcils et essaye de se souvenir si à un moment ils ont été prévenus des marécages. L'attention à ce moment là avait elle été perdue ? Elle n'a pas l'impression que ce mot avait été prononcé ou alors ils ne s'y seraient pas enfoncés avec autant d'inconscience. Mais l'alcool lui fait tourner la tête, elle essaye de se redresser mais trébuche de nouveau, sa robe couverte de boue. Elle s'approche de Chance et malgré elle éclate de rire en le voyant dans un tel état,  la tête en bas et le pied coincé dans l'étrier. «attends je vais t'aider » elle s'approche difficilement, essaye de ne pas faire de mouvement brusque pour ne pas effrayer le cheval de Chance. Elle l'attrape, le décroche et en voulant le tirer, elle tombe à la renverse avec lui dans une flaque vaseuse. Ils sont affamés l'un sur l'autre mais elle n'arrive pas à déterminer qui écrase l'autre.

Là pour le coup elle est complètement sale et lui aussi, l'odeur lui monte dans le nez, Matylda est prise d'un haut le coeur. « Chance tu pues ! » alors que l'odeur est tout aussi répandue sur elle. Elle se relève difficilement, s'accroche à une racine pour se redresser mais celle ci craque et elle tombe à son tour sur Chance.

L'alcool lui brouille les sens, si bien qu'elle a l'impression d'être au milieu de l'océan sur un bateau. «Jamais je prendrai la mer! J'te l'dis moi! » elle essaye de jeter un sort pour leur apporter un peu de lumière mais échoue lamentablement. Un mot dans sa bouche ayant fourché au lieu de cela ce sont des petites fleurs qui poussent autour d'eux.
«c'était quoi la formule ? «


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Matylda de vicovaro
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Matylda de vicovaro
Mar 25 Aoû - 16:43




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☾☾ Rédania lui semblait si loin désormais, maintenant qu’ils étaient coincés dans des marais inhospitaliers sans garantie d’en ressortir vivants. Il songea, presque triste, qu’il n’avait pas assez profité de Novigrad lorsqu’il y était encore, qu’il n’avait pas apprécié son séjour comme il aurait du. Désormais il avait l’impression d’être au bout du monde. Et ils n’en étaient qu’à la moitié du voyage … Au moins avait-il toujours l’espoir d’arriver à Beauclair et ses paysages féeriques. Et quand ils en auraient terminé avec ce qu’ils avaient à faire à Vicovaro, ils seraient bien assez riches pour retourner vers Toussaint, et peut-être même s’offrit un castel comme il y en avait tant là-bas. Un vignoble, même. Pourquoi pas après tout ? Il pouvait bien rêver. En attendant, avoir la tête en bas et le pied coincé dans l’étrier ne relevait pas d’une situation très glorieuse. Ses cheveux trempaient dans l’eau poisseuse du marais.

Matylda, qui s’était sans doute prise de pitié pour le mercenaire, vint lui porter secours rapidement non sans se moquer à son tour. Chance n’en prit pas ombrage : après tout il avait ri d’elle aussi. Et puis il n’ignorait pas que le tableau devait être risible. Sauf que dans sa tentative de l’aider, Matylda ne fit qu’empirer la situation en les faisant chuter tous deux dans une flaque – et Chance était à peu près certain qu’elle était en train de l’étouffer. A moins que ce ne soit lui, au contraire. Il n’en était pas certain, mais quoi qu’il en soit en fit mine de se relever en libérant Matylda. Sauf que la seule pensée qui semblait la traverser semblait être l’odeur qu’ils portaient désormais tous deux, maintenant qu’ils étaient couverts de boue. « C’est toi qui pues. T’es tombée la première. » Rien de très mature en somme, mais l’alcool faisait son petit effet sur le duo. Sauf qu’au lieu de se séparer pour reprendre leurs esprits, voilà que la magicienne en remet une couche en glissant à nouveau, coupant le souffle de Chance qui vint à nouveau s’écraser dans l’eau sale. « De l’air, de l’air ! » Se plaignit-il en tentant de faire rouler Matylda sur le côté.

Une fois séparés, Chance prit soin de s’écarter et de ne pas marcher dans le crottin frais pour aller reprendre son souffle plus loin, là où Matylda ne tenterait pas de le tuer par suffocation. Par ailleurs, la magicienne était en pleine tentative, essayant tant bien que mal de jeter un sort dont elle en avait oublié la formule. C’était amusant à regarder, mais beaucoup moins en pratique car Chance comptait sur la magie de Matylda pour leur venir en aide si ils ne trouvaient pas rapidement de solution. Il finit par essayer de trouver pour elle, bien qu’il n’y connaissait strictement rien. « Abra … Cadabra ? » Il esquissa un sourire amusé. « Ce serait drôlement chouette si je savais jeter des sorts moi aussi. T’imagines un peu ? On serait inarrêtables. » Mais comme il n’était pas d’une très grande utilité, il s’assit sur un arbre déraciné en attendant qu’elle se souvienne.

Un scarabée – ou en tout cas un gros insecte – vint se poser sur son bras après l’avoir percuté sauvagement. Il ne fallut qu’une fraction de seconde pour que Chance ne se mette à crier et tente de rejeter la bestiole en balayant son bras du revers de la main. Puis incertain que l’insecte se soit enfui loin de lui, Chance se redressa sur ses pieds non sans se provoquer un tournis en gesticulant grossièrement sa dague en direction du marais, comme s’il pouvait faire suffisamment peur aux créatures qui y vivaient pour les convaincre de ne pas l’approcher. Or comme si leurs malheurs n’étaient pas assez intenses, il vit un buisson frémir à quelques pas de là où il se tenait.

« Attends, je crois avoir vu un truc bouger là-bas. » Il fronça les sourcils et resserra sa poigne sur sa dague, incertain de ce qui les attendait dans l’obscurité des marécages. Il plissa les yeux et s’avança tout en posant prudemment les pieds droit devant lui pour ne pas glisser comme la magicienne. « Tu crois qu’il y a des noyeurs dans le coin ? » Puis en écartant soudainement les branchages du buisson, il fut soulagé de découvrir non pas un monstre mais une petite bestiole qu’il eu du mal à identifier. Une marmotte ? Un lapin ? Difficile à dire. Et ses réflexions furent coupées court lorsque l’animal s’enfuit à toute vitesse. Dommage, songea-t-il, on aurait pu faire du ragoût pour ce soir. C’est qu’il avait faim, après tout, et il ne leur restait pas énormément de provisions. Quelques pommes, peut-être, et de la viande séchée. Du chocolat, éventuellement, si Matylda ne l’avait mangé en cachette, mais sur ce point-là il lui faisait confiance.

Son estomac gargouilla et le dépit fit place à la colère de s’être perdus malgré eux. « C’est de la faute de ce crétin de tavernier. » Et pour donner fond à sa pensée, il donna un coup de pied dans une flaque. « Rah, le fils de … de ... » Il chercha ses mots un instant, le regard plongé dans le vide. « De putain ! Voilà, j’ai trouvé ! Le fils de putain ! Je suis SÛR qu’il savait qu’on passerait par là. C’était un piège, c’est moi qui te le dis. » Ou peut-être que ça ne l’était pas, mais très franchement il n’en avait rien à faire. A cette vitesse, ils ne seraient jamais sortis des marécages d’Angren et ils croupiraient là à servir de repas aux scarabées et aux lapins. Rien de très réjouissant. Dire qu’ils avaient prévu d’arriver à Toussaint dans les jours suivants ! Ils pouvaient toujours rêver. Pour se calmer, il voulut aller prendre une gorgée d’eau dans la gourde qui se trouvait dans ses affaires, toujours installées dans les sacs accrochés à sa selle. Sauf qu’il avait oublié que la première gourde ne contenait non pas de l’eau mais la liqueur qu’on leur avait refilé. Le goût le fit grimacer et il poussa un juron en reposant immédiatement l’objet.

« J’te jure Matylda, si il y a un monstre qui essaye de venir nous croquer, je vais lui montrer à quel point on plaisante pas, nous ! »


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Chance
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Chance
Mar 25 Aoû - 23:34


Marécages




Matylda pouffe de rire, si abracadabra état une vraie formule il y a longtemps qu'ils seraient sauvés. Ce serait bien que ce soit si simple. Et c'est vrai que s'il avait des capacités de magie ils seraient un sacré duo. « On essayera je t'apprendrai a faire pour....Pour changer l'eau en pain. » Elle lui offre un large sourire, s'il partage ce talent là, elle ne sera plus la seule que Pilgrim regardera avec méfiance. « En vin ! Pas en pain ! » Elle soupire, l'alcool lui saisit la langue et le cerveau en otage, ils sont très mal. Alors Chance pense apercevoir quelque chose qui bouge dans le coin et dans un réflexe de survie elle parvient à trouver la formule pour avoir un peu d'éclairage. Semblable a des lucioles, des petites boules de lumière offrent un éclairage doux mais suffisant pour voir et ne pas forcément être vus. Et la possibilité de croiser des noyeurs la fait grimacer. Ce n'est clairement pas le moment pour voir ce genre de bestiole. L'idée d'invoquer d'autres monstres pour affronter les monstres n'est peut être pas non plus très bonne. Mais heureusement en écartant les branchages, Matylda aperçoit une bestiole, un rongeur, peut être une loutre ou un castor ? Rien de menaçant dans l'immédiat, sauf si il se sent menacé, alors elle reporte son attention ailleurs, essaye de regarder un peu les alentours, mais c'est difficile avec la brume et avec la vision trouble. « Si y'a des noyeurs et ben, on sera noyés. » Elle ne sait pas si c'est la meilleure réplique du monde, elle ne savait juste pas quoi dire et avait envie de parler juste pour montrer qu'elle suit. Le commentaire n'est pas constructif mais il fera l'affaire.

Pour le coup, elle en a aussi après le tavernier, ils ne manqueront sans doute pas d'aller se venger, ce sera très drôle et satisfaisant. « On y retournera et on ira pisser dans leurs bières ! » Matylda pouffe de rire, oui ils se venge mais d'habitude de manière plus créative que ça, il leur faudra juste en parler sérieusement.  « C'est certain qu'il le savait et je suis sure qu'il a fait exprès de nous faire boire de sa liqueur. Un verre gratuit c'est trop suspect. » Si elle avait assez de pouvoir elle ferait apparaître le marécage autour de son auberge. Il y a sans doute un moyen de faire quelque chose dans cette idée, et à force d'y penser elle se perd dans ses songes, la voix de Chance la fait de nouveau atterrir, et elle se souvient qu'ils sont dans un sale état et couvert d'une substance visqueuse et puante. Chance est soucieux de croiser un monstre, elle aussi, quand même, il fait nuit et si leurs chevaux détalent ils vont devoir marcher très longtemps pour revenir sur leurs pas. Même si le temps ne presse pas, ça leur ferait dépenser en vivres une journée supplémentaire sans compter l'énergie que cela demande. Elle essaye de penser rationnellement, mais avec l'alcool qui tape sa tête elle n'est pas optimale.

« En tout cas on pue tellement que je ne suis pas certaine qu'on nous repère aussi facilement. » C'est une vieille astuce, mais qui a souvent le mérite de marcher, le camouflage est total même si cela risque de les empêcher de dormir. Matylda va à tâtons et trouve un terre plein solide, elle attrape le bras de Chance pour qu'il se mette en sécurité ici, près de leurs chevaux. Il lui faudrait jeter un sort de création pour leur permettre d'avoir un abri mais n'est pas certain d'avoir les ressources nécessaires ni la concentration que cela demande. Plutôt que de prendre le risque de les rendre encore plus voyant, c'est vers la magie élémentaire qu'elle décide de se concentrer, avec une source ce sera bien plus facile. « Attends je vais vous faire un abri dans....Dans ça. » Elle touche le tronc d'un arbre assez robuste. Pour l'heure avec la nuit il sera difficile d'aller quelque part, rebrousser chemin est un risque qu'ils prendraient aussi, mais pour l'heure il vaut mieux rester sur place et se faire le plus discret possible. La terre n'est pas l'élément le plus aisé à maîtriser, mais les années lui ont permis d'y trouver suffisamment de source. Elle en souffrira après sans doute au vu de son état, mais tant pis. Mains posées sur le tronc de cet arbre, elle vient cueillir l'essence magique afin de la manipuler et la façonner à sa volonté. La pression devient plus forte, le tronc se déchire et s'élargit. Alors après quelques secondes de manipulation intenses, la lueur magique finit par disparaître pour ne laisser qu'un petit abri. Rien de très spacieux en apparence mais l'intérieur est bien plus vaste par des manipulations magiques. Juste de quoi leur permettre de ne pas souffrir trop d'être ici. Matylda relâche la pression, les mains et les bras comme engourdis, épuisée. Elle s'assied sur quelque chose, elle ne sait pas ce que c'est mais en a soudainement besoin. « Je suis rouillée » L'alcool la rend quelque peu fébrile, mais c'est fait. Elle rentre dans le tronc, laisse Chance la suivre. Et alors l'intérieur a l'image du bordel que forment ses pensées. Couleurs criardes et objets inutiles. Une ébauche de lit sur le plafond. Elle soupire et s'écroule sur  le sol. « Je voudrais une immense baignoire » Elle tourne le regard vers Chance. « Est ce que j'essaye d'invoquer de l'eau ? »


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Matylda de vicovaro
Sam 5 Sep - 21:58




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☾☾ Ils étaient arrivés dans les marais à moitié ivres ; maintenant ils étaient ivres et énervés. Maintenant ils conspiraient à une vengeance terrible à l’encontre du tavernier qui leur avait vendu liqueur et renseignements, deux éléments qui s’étaient retournés contre eux en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « marais ». Matylda, en outre, avait déjà quelques idées en ce qui concernait leurs plans et voilà que le duo se met à ricaner de concert en s’imaginant sans doute leur réussite convaincante. L’image leur devait sans doute paraître très réjouissante, car pour l’heure la situation n’inspirait pas franchement le rire. Chance, qui n’avait plus toute sa tête avec tout l’alcool qu’il avait ingurgité, ne put que hocher la tête vivement à ce que racontait la magicienne, tout à fait en accord avec le fait qu’on ne pouvait faire confiance à personne qui tente de vous offrir un verre. « Ouais, carrément d’accord. » Si il avait la tavernier devant lui, il lui ferait boire le reste de leur stock jusqu’à ce qu’il s’étouffe avec. Et peut-être même qu’il lui ferait boire avec l’eau putride qui s’étendait tout autour d’eux. Il regretterait amèrement de les avoir envoyé ici.

Mais alors que Chance se mettait à bailler bruyamment, Matylda de son côté avait une idée en tête. Il n’eut pas le temps de lui demander ce qu’elle comptait faire qu’elle le tirait soudainement près des chevaux comme un enfant qu’on devait surveiller de près par peur qu’il se perde. Curieux de savoir ce qu’elle trafiquait, le mercenaire l’observa sans prononcer un mot jusqu’à ce qu’elle lui désigne un tronc d’arbre en affirmant que celui-ci leur servirait d’abri pour la nuit. « Je suis pas sûr qu’on rentre à deux là-dedans. » Et sur ces mots il avait hoché la tête d’un air grave comme si il lui avait annoncé une nouvelle particulièrement triste. Mais fort heureusement, Matylda n’avait pas pris en compte le jugement peu éclairé de son ami car avant qu’il n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit, elle s’affairait déjà à altérer l’arbre de sa magie. Chance vit alors le tronc changer sous ses yeux ébahis, incertain d’avoir affaire là aux effets de l’alcool ou à un mirage du à une déshydratation. Il ne prononça pas un mot, trop occupé à ouvrir bêtement la bouche comme un poisson hors de l’eau.  

Devant eux se dressait désormais un abri rudimentaire, loin du sol boueux où Chance s’était résolu à passer sa nuit. Plutôt que de dire quoi que ce soit qui risquerait de témoigner de son idiotie du moment, Chance se contenta d’applaudir doucement, prenant soin de ne pas faire trop de bruit sans quoi ils attireraient toutes les créatures du coin. Il suivit ensuite la magicienne à l’intérieur, s’attendant à un intérieur similaire à l’extérieur, mais c’était sans compter sur l’influence de la magie. Les couleurs agressives d’un coin lui firent mal à la tête, mais il préférait cent fois une migraine aux dangers des marécages. Il leva les yeux pour observer le reste de la création de Matylda, mais il resta bouché bée un instant. « Oh non … Comment on va faire pour dormir la tête en bas ? » La vision du lit accroché au plafond lui fendait le cœur, ça allait sans dire. Ils allaient dormir où, avec toutes ces bêtises ? Pas par terre,  ça c’était hors de question. Il avait mal au dos, aux pieds, à la tête et dans tout le reste de son corps, à bien y penser.

Il fut cependant interrompu dans ses lamentations par la question que lui posa Matylda, et comme il n’y connaissait strictement rien en matière de magie, il hocha la tête en tirant une chaise à lui pour pouvoir enfin s’asseoir sans tremper dans une flaque. « Bonne idée. Si quelqu’un rentre par effraction, on aura qu’à se cacher dans la baignoire. » Répondit-il alors avec toute l’assurance dont il était capable. Rien ne pourrait mal tourner à ce point, n’est-ce pas ? Ils étaient déjà au bout du rouleau avec ces péripéties, et ils n’avaient même pas encore tenté de se venger de leur ennemi juré, le tavernier malfaisant. « C’est vrai que je pue ... » Il porta à son nez le cuir de son armure, maculée de boue et … « C’est quoi ça ... » Il fronça les sourcils en regardant le bout d’une de ses bottes, et posa le doigt sur ce qu’il pensait être une grosse limace. Mais à sa grande frayeur, il comprit qu’il s’agissait là d’une chose autrement moins sympathique. « Oh par tous les dieux, une sangsue ! » Il se leva précipitamment pour aller agiter sa botte dehors afin de jeter la bestiole dehors.

Lorsque Chance revint finalement à l’intérieur, il vérifia qu’il n’en avait pas ramené d’autres sans le savoir. « Ouais, fais donc apparaître un bain. Si ça se trouve t’en as attrapé aussi. » Et puis honnêtement, il n’était pas contre l’idée de se débarrasser de la puanteur.  


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Chance
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Chance
Ven 25 Sep - 20:35


Marécages



C'est de loin le pire abri qu'elle n'ait jamais fait. Mais au moins ils sont au sec, elle ne va pas se plaindre et sous l'effet de l'alcool au lendemain elle aura certainement oublié ce petit épisode fâcheux. Elle fait entrer Chance, qui remarque vite la problématique des couchettes sur le plafond. Son esprit n'a pas sur se concentrer à cent pour cent sur l'intérieur, elle avait en tête surtout le fait qu'ils puissent s'abriter dans un endroit bien couvert et qu'ils ne risquent pas de se faire attaquer par des monstres. Elle remarque qu'il est quand même impressionné par sa magie, mais heureusement pour lui, elle n'a pas la force de s'en vanter. Alors concernant les lits, elle songe éventuellement à faire quelque chose, mais n'aura certainement pas la force de faire un bain et des lits. « Tu me feras la courte échelle et j'attraperai les matelas»  Une chance que le plafond ne soit pas si haut, bien qu'il soit quelque peu biscornu, à vrai dire cet endroit ressemble davantage à l'intérieur d'une grotte, par ses irrégularités.

Epuisée, Matylda s'effondre de fatigue, mais rêve de pouvoir se baigner et se relaxer dans une eau chaude pour dénouer les tensions accumulées par le voyage à cheval. ire qu'ils vont jusque dans le sud comme ça, sur le chemin elle exigera certainement le confort des auberges, la nuit à la bonne étoile c'est fait pour les sorceleurs. Une magicienne comme elle, elle estime avoir droit à un peu de confort. Matylda essaye de garder les yeux ouverts, bien ouverts, comme si cela pouvait arranger cette horrible sensation de flou et de buée qui lui vient sur la rétine. Elle demande l'avis de Chance, comme si lui pouvait évaluer les forces qu'il lui reste, elle n'a pas non plus envie de se transformer en pierre parce qu'elle a trop abusé des éléments.

Et Chance se fait soudainement attaquer par une sangsue, ou bien peut être qu'elle était déjà sur lui. Matylda ouvre grand les yeux, soudainement prise d'angoisse par le fait qu'il soit possible qu'elle se soient aussi accrochées à elle. Elle soulève sa robe pour regarder ses mollets. Remarque qu'elle a aussi été cible de ces vampires. Elle serre les dents, en attrape une et tire jusqu'à ce qu'elle se décroche. Elle regarde le truc visqueux entre ses mains, et l'alcool dans son ventre semble soudainement faire des bulles. Elle tousse, un relent, maque de vomir mais se retient et balance l'invertébré. Matylda se lève et rassemble ses dernière forces pour faire apparaitre de l'eau dans un endroit creusé comme une cuve, elle l'imagine bien chaude et rassurante, c'est comme cela qu'elle l'obtient. Alors elle ne perd pas de temps pour se dévêtir, laisse tomber sa robe d'un côté et observe son corps. Quelques sangsues s'en donnent à coeur joie. « Oh» C'est tout ce qui sort d'entre ses lèvres, quand d'autres auraient crié de dégout, même si effectivement ça lui donne limite envie de vomir, Matylda a l'habitude de voir des choses monstrueuses et peu ragoutantes. Elle les retire, une par une et s'empresse d'aller se glisser dans l'eau chaude et pousse un long soupir de soulagement. C'est tellement agréable, après ce petit épisode d'angoisse, qu'est ce qui pourrait bien arriver d'autre ? Ils sont à l'abri ici, non ? Matylda n'essaye pas de se poser la question l'esprit trop embrumé par les effluves d'alcool restant dans son nez. Elle se cale dans un coin de la baignoire improvisée et observe Chance, voir s'il parvient à s'en sortir avec les sangsues. « Tu crois qu'elles peuvent être ivres les sangsues...? Je veux dire, elles boivent de nous mais si nous on a bu de l'alcool est ce que par le sang elles peuvent aussi être ivres?» Elle ne sait plus vraiment ce qu'elle dit, mais cela a l'air d'être une sacré question existentielle.



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Matylda de vicovaro
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Matylda de vicovaro
Jeu 1 Oct - 20:30




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☾☾ Bien content de ne pas être le seul à subir l’attaque des sangsues, Chance laissa échapper un rire rauque en observant Matylda se débarrasser de celles qui étaient venues lui dérober son sang. Puis il s’était souvenu qu’il devait bien en avoir d’autres cachées sous les couches de vêtements, aussi s’était-il affairé à retirer son armure tandis que la magicienne était occupée à invoquer de l’eau avec le peu d’énergie qui lui restait. Par ailleurs, Chance n’avait pas non plus levé les yeux lorsque celle-ci avait retiré sa robe – pour peu qu’il aurait été choqué de toute manière …

Matylda était bien installée dans l’eau de la baignoire lorsque le mercenaire eut enfin terminer de se dépêtrer avec ses propres vêtements, se tournant et retournant sur lui-même pour s’assurer du nombre de bestioles qui étaient venues s’agglutiner sur lui. En tout et pour tout, il en comptait quatre, qu’il s’affaira à retirer non sans réprimer une vague envie de vomir. Une à une, il les jetait à terre pour les écraser à l’aide de sa botte qu’il avait retiré, puis lorsque l’opération fut terminé, il s’était autorisé un soupir de soulagement en s’asseyant sur une chaise bancale.

Il lorgna du côté de la baignoire lorsque Matylda s’adressa à lui à l’aide d’une remarque tout à fait pertinente et hocha lentement la tête en l’écoutant expliquer son raisonnement. Pour sûr, c’est la théorie la plus incroyable qu’il ait entendu de sa vie ; il pourrait presque le jurer. Le temps d’un instant, il songea à sa réponse en rassemblant les mots qui se mélangeait dans un coin de esprit. « C’est évident, j’oserai même dire. Regarde, celles que t’as laissé par terre ont l’air aussi torchées que nous. » Puis il réalisa qu’il venait tout juste de dire qu’ils étaient ivres et qu’il venait seulement de le réaliser, comme si toutes les bourdes qu’ils venaient de faire étaient quelque chose de parfaitement normal dans leur quotidien. Il se mit à rire bêtement comme si le sens de ses mots avait quelque chose de caché, puis il se calma lentement en observant le lit accroché au plafond.

« Les matelas ne risquent pas d’être attirés magiquement par le plafond aussi ? J’ai lu ça dans un livre un jour. La gravi … gravi … Gravi-truc. » Il haussa les épaules puisqu’il ne parvenait pas à se souvenir du mot qu’il cherchait. C’était quelque chose qu’il avait lu dans un ouvrage rédigé par un magicien farfelu, un type qui s’intéressait à la science plus que nécessaire. Bien sûr il n’avait pas compris grand-chose – il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin – mais tout de même, oublier un mot comme celui-là il fallait le faire. « Dans le pire des cas, on videra la baignoire et on dormira dedans. » Sur le moment, l’idée lui parut particulièrement brillante, d’auatnt que dans sa logique, il n’aurait fallut ajouter qu’une couverture et un oreiller et le tour aurait été joué. Il réaliserait sans doute son erreur plus tard.

Comme il commençait à avoir froid et qu’il se souvenait qu’il sentait le vieux putois, Chance jeta un coup d’oeil sur l’espace qu’il restait dans la baignoire pour déterminer si pouvait s’y installer dans déranger Matylda. Puis comme il n’était pas franchement un génie des mathématiques, il s’était levé pour ensuite grimper prudemment dans l’eau chaude, s’installant à l’autre bout en gardant ses jambes près de lui pour laisser à la magicienne son espace. « J’espère qu’on trouvera une auberge convenable la prochaine fois » Avait-il fait remarquer en jetant un coup d’œil vers l’extérieur, s’imaginant milles créatures qui pouvaient rôder dans l’obscurité du marais. « Je recommanderai même pas la région à mon pire ennemi. » Ou peut-être bien que si, mais il n’était pas capable de discerner toute la pertinence de ses propos.


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Lun 19 Oct - 7:19


Marécages






L'esprit embrumé par sa réflexion existentielle, quitte à s'en donner la migraine, Matylda essaye de penser rationnellement et à voir les sangsues écrasées,elle se dit qu'elles ne sont pas au top de leur forme. Elle écoute donc la remarque de Chance, et acquiesce. Donc elles sont ivres.

« Alors elles ressentent l'ivresse, on leur impose mais elles dégustent pas le goût ? » Ça ne veut strictement rien dire, et même Matylda est choquée par sa propre phrase. Elle essaye de calculer on ne sait quoi pour corriger le tir mais n'y parvient pas, elle grimace et finalement abandonne. Elle se laisse pourtant aller à un rire franc, contaminée par celui de Chance qui a l'air tout aussi rationnel qu'elle « Ah lala...Cet aubergiste. » elle le retient volontiers de les avoir laissés s'enfoncer ici et d'avoir pris le temps de les rendre rond comme si cela avait été son but de les perdre et de ne leur laisser aucune chance de survie. Heureusement que Matylda avait réussi à créer cet abri, bien qu'il ne soit pas très joli et qu'à moitié fonctionnel vu les matelas collés au plafond. C'est déjà mieux que se retrouver dehors. Chance lui en fait la remarque, parce qu'elle n'aura pas la force de créer d'autres couchettes, il leur faudra décoller du plafond les leurs et cela promet d'être très comique vu la hauteur du plafond. Elle ne sait pas ce qu'est la gravitruc mais ça doit être sacrément emmerdant comme concept. Matylda observe les couchettes clouées au plafond, elle espère qu'ils ne seront pas attirés par le plafond ou alors leur sommeil risque d'être nauséeux. « Mais nan.... » c'est tout ce qu'elle trouve à dire, sans la moindre réelle conviction. Elle cherche pourtant dans son esprit un sort pour annuler la gravitruc au cas où, mais ne pense pas avoir cela en réserve. Alors si c'est le cas il faudra qu'elle trouve un plan B, parce qu'elle n'a pas envie de dormir par terre cette fois ci, se sent l'âme noble dans son vaste bain d'eau chaude.

Matylda laisse la place à Chance quand même parce que l'alcool ne lui donne pas la réelle taille des choses, n'en témoignent cet abri trois fois trop grand. La baignoire n'est donc pas si vaste si elle doit se pousser pour lui laisser de la place et elle est soudainement déçue, pensant avoir fait quelque chose de plus luxueux. Au moins l'eau est bonne et bien chaude. Elle acquiesce à sa remarque, elle est capable de faire de très bons abris mais sous l'alcool c'est difficile de se concentrer pour obtenir quelque chose de moins abstrait. La région leur demandera de longues pénibles journées de voyages a moins qu'ils puissent sortir des marécages en un jour. Elle ne connaît pas ce coin là, elle n'y est jamais passée. « Si l'on devait rester quelques jours de plus sans l'alcool les matelas seront par terre. » Et l'abri sans doute plus optimal. Mais c'est vrai qu'elle ne leur souhaite pas de rester une nuitée de plus. Ils ont eu beaucoup de chance de ne croiser aucune bestiole, l'endroit est parfait et typique pour croiser les plus monstrueuses, peut être même que certaines qu'elle a invoquées vivent ici désormais. Elle en viendrait presque à regretter de leur avoir permis de fouler ces terres. Tout cela a cause de sa curiosité.

Les chevaux dans un coin de l'abri, ils se régalent avec le foin qu'elle a fait apparaître. Il n'y en a que très peu mais au moins ils ont de quoi manger et donc ils seront aptes à les supporter avec une gueule de bois dès le lendemain. Matylda passe sa main sur son front, sa tête tourne désagréablement, elle lutte pour ne pas vomir. Elle espère avoir au moins le réflexe de le faire en dehors de la cuve si cela devait arriver.

« Il nous reste de l'hydromel? »

Qui a dit qu'elle resterait raisonnable ? Quitte à se mettre rond elle aimerait bien apaiser le surplus de stress accumulé dès l'instant où ils ont compris qu'ils n'étaient pas dans ne bonne situation. Une petite goutte, juste histoire de faire anxiolytique.

« Comme ça on réduit les chances d'en boire demain parce que souviens toi, il nous arrive d'en consommer dès le matin. Imagine demain on en boit et on est de nouveau ivres. Et ben si on a tout bu on pourra pas être ivres. »

La justification est bancale, mais il y a moyen que Chance cède à la tentation.


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Matylda de vicovaro
Dim 3 Jan - 16:21




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☾☾ Il fallait avouer que pouvoir se laver en plein milieu d’un marécage de nuit, c’était un luxe que peu pouvaient se permettre, lui le premier. Mais comme pour beaucoup de situations embêtantes, Matylda leur avait sauvé la mise avec son abri farfelu. Qu’importe que le lit soit cloué au plafond ; au moins ils avaient un toit au-dessus de la tête et de l’eau chaude pour faire passer leurs malheurs. Chance, de son côté de la baignoire, n’allait certainement pas se plaindre. Pour l’heure, leur problème principal était de passer la nuit dans cet endroit sordide et de filer au petit matin – sobres cette fois. Et sobres à cet instant ils n’étaient pas. Leur conversation sur l’emplacement des matelas qui dérivait à nouveau vers l’alcool en témoignait plus ou moins. Ça non-plus, Chance ne s’en plaindrait pas.

Le mercenaire se débarbouilla le visage, sali par son plongeon dans la vase voilà quelques temps plus tôt. A force de frotter ses paupières, il se rendit compte que l’alcool le rendait non seulement détaché, mais aussi très fatigué. Il avait l’impression de flotter hors de son corps et d’être en même temps lourd comme un rocher. Il aurait pu s’endormir là, immergé dans l’eau chaude, mais alors qu’il clignait bêtement des yeux pour combattre le sommeil, Matylda le tira de ses pensées avec une question qui le fit relever la tête dans sa direction.

« L’hydromel ? »

Il tourna les yeux vers les chevaux près desquels leurs sacs étaient toujours accroché. Il ne se souvenait pas où est-ce qu’il avait laissé leur stock d’alcool, mais si il devait être quelque part, ce serait sans doute là-bas.

« Peut-être … Sans doute … Je crois, oui ? »

Difficile à dire. Les dernières heures lui semblaient toutes mélangés comme un seul souvenir compacté. Il n’aurait pas su dire si ils avait terminé l’hydromel ou pas. Il allait devoir sortir de la baignoire pour aller vérifier, et cette seule pensée l’épuisa immédiatement. De son côté, Matylda justifia sa demande par des explications qui faisaient plus ou moins sens mais qui ne rayonnaient pas de sagesse en ce qui concernait leur situation actuelle. Mais Chance n’était pas non plus réputé pour être la voix de la raison, aussi se mit-il à sourire en entendant le raisonnement de la magicienne.

« C’est pas bête du tout ce que tu dis, je n’y avais pas pensé ! T’as raison, ce n’est pas prudent DU TOUT de nous laisser avec un reste d’alcool aussi dangereux. Il faut s’en débarrasser … en le buvant ! »

Au moins ils étaient sur la même longueur d’onde. Pas la plus brillante, certes, mais qu’est-ce qui pouvait bien leur arriver de pire ? Ils étaient déjà coincés dans un marais avec des sangsues et des bêtes sauvages à l’affût d’un duo de crétins prêts à se jeter sous leurs crocs. En toute bonne considération, terminer leur alcool maudit était même la solution la plus prudente. Aussi Chance escalada la baignoire dans le sens inverse en manquant de glisser et de tomber par-terre pour ensuite s’enrouler dans le drap le plus proche. Après ça, il alla fouiller dans leur sac pour finalement poser la main sur la bouteille tant convoitée. Il la leva avec un air triomphant pour la montrer à Matylda.

Ensuite il revint prendre sa place dans l’eau après avoir abandonné grossièrement son habit de fortune par terre, puis il tendit la bouteille à la magicienne.

« A toi l’honneur ! »


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