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Lun 28 Jan - 18:36



Annexe n°2

Cette annexe vous est proposé grâce à « Le monde de The Witcher, l'encyclopédie du jeu vidéo », rédigée pour CD PROJEKT RED sur l'univers de la saga du Sorceleur, d'après l'oeuvre de Andrzej Sapkowski.

L'annexe est rédigée du point de vue de Vesemir, sorceleur de l'école du Loup.


Qu'est-ce donc exactement qu'un sorceleur ? Demandez à plusieurs personnes et chacune vous donnera une réponse différente. Conformément à son esprit scientifique, un sorcier vous dira qu'ils sont des mutants aux capacités surhumaines créés dans un but spécifique : tuer des monstres en échange de quelques piécettes. Ceux de sang noble y verront un simple outils servant à résoudre n'importe quel problème : querelles de successions, sécurité personnelle, disputes avec d'autres dirigeants, et tout autre sale boulot. Pour peu qu'on leur pose la question, les druides grommelleront que les sorceleurs sont des bouchers payés pour exterminer aveuglément des espèces protégées. Pour eux, nous sommes des meurtriers congénitaux, des mercenaires qui ravagent inconsidérément ce monde en échange d'un profit important.

Les marchands et les paysans – de loin nos clients les plus nombreux – ont des opinions moins tranchées. Pour la plus part d'entre eux, nous sommes juste des professionnels qu'on embauche ponctuellement afin de se débarrasser d'une vermine indésirable. Certains, surtout ceux qui nous doivent la vie ou leurs biens, nous tiennent en très haut estime, voyant en nous des défenseurs de l'humanité, louant nos faits et gestes et nous couvrant de gloire. D'autres encore font des nôtres des monstres assoiffés de sang, maudits des dieux comme des hommes, opprimant les pauvres dans l'espoir de leur prendre jusqu'à leur dernier sou.

Je crois que cette dernière opinion est partagé par l'ensemble du clergé. Officiellement, les prêtres disent que c'est parce que nous n'avons pas de dieu à adorer. Et pourtant, la vérité est à chercher dans ce qui brille dans les yeux des profanes comme dans ceux des ecclésiastiques. D'après les prédicateurs de base, les monstres qui attaquent les hommes sont une punition des dieux. Au nom de quoi me direz-vous ?

Parce qu'ils ne prient pas suffisamment et ne donnent pas assez au temple. En ce cas, un sorceleur est doublement maudit, car il tue les bêtes, les fléaux des dieux, et se fait payer pour ça, accaparant un argent qui, toujours s'il faut croire les sermons des prêcheurs, revient de droit à l'église.
Oui, nous nous faisons payer pour notre travail. Nous sommes des professionnels et nous pensons que, en échange d'un service rendu, nous devons de recevoir de la part de notre employer la somme convenue à l'avance. Tel est notre métier, une vocation qui en vaut bien d'autres. Aujourd'hui, il ne reste plus beaucoup des nôtres, et bientôt il n'y en aura plus du tout. Et c'est à ce moment-là que les gens se souviendront probablement de la raison pour laquelle ils avaient besoin des nôtres.

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Lun 28 Jan - 18:42



1. L'histoire des sorceleurs

1.1 Le commencement

On est en droit de se demander : qui peut bien avoir besoin d'un mutant créé sur mesure dont l'existence est vouée à exterminer des monstres ? Tout a commencé il y a bien longtemps, lorsque les humains vinrent occuper ces territoires. En ce temps-là, le monde était bien différent. Tout les champs, prairies et vergers fertiles n'étaient que des forêts impénétrables dont les colons débutaient à peine de déblayage à coups de hache ou par le feu. Les humains commençaient à repousser les anciens habitants de ces terres – les vrans, les elfes et les marmotins - dans les profondeurs des forêts et les flancs des montagnes. Et pourtant, pour les voyageurs et les colons, ces races n'étaient pas la principale menace.

Celle-ci était double. D'abord, les prédateurs naturels vivants dans les vallées et les marais des forêts ne tardèrent pas à apprendre que du bétail paissant tranquillement ou une bête de trait constituaient un repas facile servi sur un proverbial plateau d'argent. Bien sûr, ils pouvaient également s'offrir un casse-croûte sous la forme d'un berger ou d'un conducteur de chariot qui aurait été trop lent à s'enfuir. Néanmoins, ces monstres sont un élément naturel de ce monde. Comme le disent éloquemment les druides, ils ont leur propre « niche écologique ». Ils mangent juste assez pour survivre, eux et leurs jeunes, et les humains sont loin d'être leur principale source de nourriture.


1.2 La Conjonction des Sphères et les visiteurs indésirables

D'autres créatures prirent vite goût à la chair humaine. Ces monstres apparurent en ce monde lorsque les Sphères se mêlèrent, tout comme nous. Ils s'adaptèrent très vite et découvrirent que les humains constituaient un mets de choix.
Nous ne sommes pas une espèce prédatrice. La nature ne nous a pas donné les sens et les armes adéquats. Une fois la nuit tombée, les humains sont presque aveugles, et ce n'est ni leur audition ni leur odorat qui peuvent compenser cette cécité. Sur une famille typique, sur trois générations, seuls quelques individus sont plus ou moins capable de se défendre, eux et les leurs. Les personnes âgés et les enfants constituent la majeur partie de la maisonnée, ce qui fait des humains des proies faciles pour les nombreux carnivores de ce monde – et ceux-ci ne manquent pas depuis la Conjonction. Les humains s'imaginent être les maîtres du monde, mais, une fois confronté à un prédateur dans son environnement, un homme a à peine le temps de changer d'avis avec d'être réduit à un amas d'entrailles.

De toute évidence, les humains ont voulu se défendre. Des caravanes lourdement armées ont pris la route, cherchant toujours à atteindre un camp ou le guet le plus proche avant la tombée de la nuit, ou au moins camper dans un endroit familier. Les villages furent bordés de palissades et on érigea des tours de guet pour mieux repérer tout éventuel danger durant la journée. Pendant la nuit, on allumait des torches et des feux de joie dans l'espoir de repousser tout ce qui rôdait dans le noir, au-delà de ce frêle cercle de lumière.

Néanmoins, les épieux, des fenêtres closent et les portes fermées a double tour ne peuvent retenir certaine créatures post-Conjonction. La magie, qui apparu à peu près en même temps, a engendré des monstres qui semblent sortir des pires cauchemars de l'humanité ; des spectres immatériels provoquant la folie et la mort chez ceux qui voient leur visage ou entendent leur voix, des bêtes capables de changer de forme ou des bêtes féroces à l'apparence humaine, infiltrant les villages pour se repaître de leurs habitants.

Afin de se défendre contre ces ennemis terrifiants, certains se tournèrent vers le mysticisme et la magie populaire. On embaucha des sorciers, on pria, ou encore on se munit d'herbes, d'infusions et d'amulettes. Certaines des pratiques étaient effectivement utiles et sont toujours employées de nos jours, mais d'autres étaient franchement ridicules. Je me souviens d'un temps où l'on croyait sincèrement qu'une casquette ou un capuchon pouvaient protéger des loup-garous. De telles âneries, également propagées par la guilde des Teinturiers (qui y vit une occasion d'accroître ses revenues), provoquèrent une hécatombe chez les jeunes filles naïves.

En résumé, on mourait de nuit comme de jour. Des paysans en pleine récolte étaient massacrés par les spectres de midi ; dans les bois, les chasseurs tombaient sous les griffes des leshens ; les enfants nageant dans les mares étaient emportés par les noyeurs et les vampires agressaient les jeunes filles dans leur lit. Les vieux contes relatent des histoires de femmes âges qui, lasses de la vie, se rendaient seules dans la forêt pour chasser les ours sans même un épieu.
C'est pour affronter tous ces dangers qu'on nous a créés, nous, les sorceleurs. Nous devions être les défenseurs de l'humanité, affrontant les crocs et les griffes de ce qui rôdait dans les ténèbres avec pour armes l'acier, l'argent et la sorcellerie. Des durs à cuire teigneux capables de marcher dans la vallée des ténèbres sans la moindre frayeur et y abattre tout ce qui vivait. Et, bon sang, nous sommes tout ça et plus encore ! Nous détruisons toutes les menaces. Nous inversons les malédictions et levons les sortilèges, et nous défendons ceux qui ne peuvent le faire eux-même. Voilà pourquoi notre fraternité s'est formée et, bien qu'aujourd'hui notre nombre soit considérablement réduit, nous sommes toujours là, à faire notre travail.


1.3 Le recrutement

Quand on parle des origines des sorceleurs potentiels, les rumeurs ne manquent pas. L'Homme de la rue, tout comme l'éleveur de bétail et les forgerons nains, croit que nous enlevons des enfants dans leurs villages, et même que nous venons les arracher jusque dans leurs bras. Bien souvent, quand un des nôtres entre dans un lieu habité, les femmes jugent bon de se donner en spectacle, enserrant plus fort leurs nouveaux-nés tout en chassant leur hordes de marmots pour les faire rentrer à la maison. Comme si un sorceleur avait le temps et l'inclination de changer des couches, sans oublier la difficulté de trouver un téton pour un bébé non sevré…

De même, enlever un enfant un peu plus âgé serait complètement idiot : c'est plus pénible qu'autre chose et tout aussi inutile. Les routes et ruelles des villes, sans oublier les orphelinats des temples, ou les cercles druidiques, regorgent déjà de réfugiés, d'orphelins dont la guerre ou la maladie a emporté les parents, ou de jeunes hommes qu'on a jeté à la rue, leur famille ne voyant en eux qu'une bouche supplémentaire à nourrir, préférant les laisser se débrouiller seuls. Pour ces rebuts, la possibilité de devenir sorceleur est un coup de chance défiant l'imagination, car sinon ils sont destinés à mourir de faim ou à vivre une existence généralement courte faite de vagabondages. C'est dans ce puits sans fond d'indésirables et de déclassés que nous sélectionnons les membres de notre ordre.

La plus part furent choisis par les sorciers qui ont contribué à la création de l'entraînement des sorceleurs. Parfois, un des nôtres revenait de voyage avec une nouvelle recrue. D'autres furent remis par leurs propres gardiens ; en général des bâtards, des enfants indésirables d'un premier mariage, ou des cinquièmes fils qui n'avaient pas l'ombre d'une chance d'hériter des terres de leur père ou de trouver leur place dans une ferme débordant déjà de bras robustes.
Bien sûr, comme dit le proverbe nain, « On ne fait pas de fouet avec de la merde ». Donc, seuls les jeunes hommes robustes, sains de corps et d'esprit étaient choisis, ceux dont la constitution physique et le mentale faisait penser qu'ils avaient de bonnes chances de survivre à notre entraînement rigoureux.


1.4 Les mutations et l'épreuve des herbes

Les apprentis sorceleurs étaient entraînés à Kaer Morhen, une forteresse aussi connue sous le nom de Siège des sorceleurs, ou parfois Tour de l'enfer. C'est là que l'école du Loup avait installé son quartier général et développé la série d'altérations, de tests et de mutations qui présideraient la formation d'un sorceleur. Aujourd'hui, nul ne se souvient de leur source ou de leur créateur. Même ceux qui ont perfectionné ce processus au fil des années et maîtrisé ses complexités sont morts depuis longtemps. Des sorciers y ont certainement contribué, car ce processus est impossible à réaliser sans l'usage de la magie. Et pourtant, les étapes initiales n'en nécessitent pas beaucoup. De simples infusions d'herbes spécifiques suffisent, pour peu qu'on les associe à un régime de champignons cavernicoles tout aussi spécifiques qui régulent le métabolisme et accélèrent la croissance. Tout ceci n'est qu'une préparation à l'étape suivante : le processus de mutation, soit la tristement célèbre Épreuve des herbes. Personnellement je n'en garde pas un bon souvenir, c'est même le moins qu'on puisse dire… Je crois que tout ceux qui ont survécu à ce terrible épisode préfèrent l'oublier.

Le processus dura plusieurs jours. Pendant ce temps on nous administra des potions magiques de mutagènes qui ont complètement altéré notre métabolisme. Nous n'avions ensuite plus qu'à en attendre les effets, généralement horriblement déplaisants. Fièvres, nausées, hémorragies… Oui, toutes les rumeurs concernant les sorceleurs ne sont pas fausses et, à ce stade, les pertes étaient sévères. La plupart de ceux qui subissaient cette épreuve n'allaient pas plus loin.
Les rares survivants atteignaient alors le stade suivant : l’Épreuve des modifications, où on nous donnait d'autres potions et infusions infectées de saletés… Provoquant à nouveau un surcroît de fièvre, de suées, d'hallucination, de diarrhées et de nausées telles que vous ne pouvez pas l'imaginer. De temps en temps, le processus était censé être « amélioré » afin de tester de nouveaux élexirs et mutagènes. Ce qui, pour ceux qui avaient été choisis pour ces petites « expériences », signifiait un surcroît de douleur, de vomissements, ou pire encore. Geralt en réchappa avec assez de souvenirs immondes pour lui durer toute une vie, sans oublier ces cheveux prématurément blanchis. Les membres de cette unité expérimentale n'eurent pas cette chance : pas un seul ne survécut.

En dehors de Kaer Morhen, il y avait d'autres centres d’entraînement pour sorceleurs. Chacun avait son propre programme et un processus différent pour les mutations. Les effets étaient parfois lamentables, comme ceux de la fameuse école du Chat. J'ignore pourquoi il choisissaient leurs candidats parmi les jeunes déclassés avec un penchant pour la violence ou s'ils déployaient une cruauté imprévue durant les épreuves, mais il en résulta un ramassis de psychopathes, de déments et de sadiques. Inutile de dire que leurs méfaits ont largement contribué à la mauvaise réputation de notre ordre.


1.5 La purge

Peut-être l'école du Chat est-elle partiellement responsable des événements qui vont suivre, ou peut-être pas. Le massacre de Iello n'a certainement rien fit pour notre image de marque, mais en fait, depuis quelques temps déjà, des nuages noirs s'accumulaient au-dessus de nos têtes.

Ces sombres présages se sont manifestés tellement lentement qui nous avons fini par ne plus y prêter attention. Ce manque de précautions finit par nous coûter bien plus qu'un coup de crocs. Si nous n'avons jamais été populaire, c'est parce que, comme les sorciers, nous avons tendance à ne pas nous mêler au commun des mortels et à garder un aura de professionnalisme glacial. Nous empochons nos gages, nous tuons les monstres et continuons notre chemin. Ainsi se répand notre réputation, propageant l'image d'hommes silencieux, des misanthropes faisant peu de cas des autres. Pire encore, on vit en nous des comploteurs avides et maléfiques qui envoyaient volontiers des monstres vers les colonies humains afin de venir proposer de tuer ces mêmes monstres et, donc, d'extirper quelques sous aux serfs naïfs. Certains contes folkloriques faisaient de nous des démons adorant se battre, massacrant hommes comme bêtes afin de se baigner dans leur sang.

Certains d'entre nous voulurent dénoncer ces mensonges, mais la plupart d'entre nous se contentèrent de hausser les épaules. L'idée générale était que, si le commun des mortels avait peur de nous, il ne nous respecterait que davantage. Ce n'est que plus tard que nous avons compris notre erreur.

Car bon nombre de gens eurent tendance à croire à ces histoires de monstres mutants nés de la plus vile et la plus impie des sorcelleries. Les hommes commencèrent à cracher par terre en nous voyant, à se détourner de nous, à nous maudire et à marmonner des imprécations dans notre dos. Plus tard, il devint évident qu'on les montait contre nous. On fit circuler des rumeurs et il y eut des manifestations sur les places des marchés, aux carrefours des grands chemins et dans les temples. On publia même un livre intitulé Monstrum, ou de la description d'un sorceleur. Son auteur n'hésita pas à laisser libre cours à son imagination et rédigea de telles absurdités qu'il est difficile de dire s'il valait mieux ne rien dire ou maudire ceux qui le croyaient.
Et pourtant, nombreux furent ceux qui prirent ses mensonges pour argent comptant. Et ils se retournèrent contre nous, avalant goulûment la merde vomie par ces fanatiques. Lorsque la foule finit par attaquer les demeures des sorceleurs, ce fut aux cris de : « Maudites créatures, monstres impies, bêtes contre nature ! ».

Ce fut le jour où tomba Kaer Morhen, le Siège des sorceleurs. Les portent furent abattues, soufflées par la magie des sorciers rangés du côté des assaillants. Ceux-ci s'introduisirent dans le château, tuant tout ceux qui se dressaient sur leur chemin. Personne ne fut épargné, ni les mages veillant sur les épreuves, ni les jeunes, et certainement aucun des sorceleurs présents. Je n'ai survécu que par un coup de chance : c'est par le plus grand des hasards que moi-même et quelques autres étions loin de Kaer Morhen ce jour-là.
Voilà pourquoi je ne décrirai pas en détail la défense de la forteresse. Je ne préciserai pas si elle fut longue et héroïque, combien d'assauts furent repoussés ou combien d'ennemis périrent sous le fer des sorceleurs. Plus tard, les autorités décidèrent que les purges n'étaient que des incidents isolés. Les coupables furent chargés de la pleine et entière responsabilité des meurtres et condamnés. Certains exprimèrent même des regrets. Ceux d'entre nous qui survécurent ne furent pas poursuivis, ce qui donna naissance à des rumeurs prétendant que nous n'étions pas la véritable cible, que les sorciers responsables de notre entraînement étaient seuls visés. C'est peut-être vrai, ou faux. Si la première hypothèse est la bonne, ceux qui ont incité la foule à se soulever sont parvenus à leurs fins. Bien qu'une partie des laboratoires, quelques élixirs et quelques notes aient été sauvés, il ne reste plus personne qui sache comment recréer les conditions propices aux mutations, aux épreuves et au Changement.

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Lun 28 Jan - 19:17



2. Les dons et l'entrainement des sorceleurs

2.1 Les modifications physiques

Ce que subit le corps et l'esprit d'un sorceleur durant les mutations et l’Épreuve des herbes le changent à tout jamais. Son corps acquiert de nouvelles fonctions et capacités bien supérieures à celles des individus ordinaires. D'abord, le processus de vieillissement ralentit considérablement. Si personne ne le tue, un sorceleur peut vivre plusieurs fois le nombre d'années d'un humain normal. Mais sa longévité moyenne reste inconnue, car dans notre profession tous connaissaient une mort violente. Pas un seul sorceleur ne s'est paisiblement éteint dans son lit.

Un autre avantage important est notre immunité à toutes les maladies, ce qui peut nous être très utile vu les endroits où nous crapahutons et les créatures que nous affrontons. De même, nous sommes très résistant face aux venins et aux toxines, mais pas insensibles : des poisons particulièrement violents ou exotique peuvent nous être fatals. Voilà pourquoi il vaut mieux contrecarrer les effets de ses toxines à l'aide de potions appropriées. Sans de tels élixirs, extirper un poison de son corps est épuisant et exige bien du temps. Eh oui, une grande résistance aux toxines signifie bien tenir l'alcool ! Plus d'un sorceleur s'est plaint du temps (et de l'argent) nécessaire pour atteindre un état d'ivresse digne de ce nom, du moins jusqu'au lendemain, où il n'a pas à souffrir de la gueule de bois qui afflige les poivrots ordinaires.

Bien pratique également est notre don de nyctalopie, qui nous permet d'y voir quelle que soit la lumière. La capacité de rétrécir ou dilater nos prunelles nous permet de nous orienter même dans le noir le plus complet ou de ne pas être aveuglés après un éclair de lumière. Ajoutez-y un pouls lent que l'on peut réguler à volonté, des réflexes plus rapides, une ouïe affinée et une résistance accrue à la douleur – je pourrais continuer longtemps et omettre encore des détails spécifiques à la physiologie des sorceleurs que ne remarque même plus.
Finalement, il faut préciser que les sorceleurs sont stériles. Il est difficile de dire s'il s'agit d'un effet secondaire de toutes ces mutations ou d'une intervention délibérée pour prévenir de l'apparition d'une nouvelle espèce. Quoi qu'il en soit, étant donné le mode de vie de certains jeunes sorceleurs, je peux dire que cette particularité nous épargna de voir Kaer Morhen assiégée par des hordes de femmes au ventre distendu.


2.2 Psychologie

Contrairement à ce que disent les croyances populaires, nous ne somme pas dépourvu d'âme, même s'il est vrai que les sorceleurs subissent un entraînement spécifique et sont manipulés génétiquement pour contrôler leurs émotions. Il serait peut-être possible de les débarrasser de tout sentiment humain, mais soit les résultats ne furent guère satisfaisants, soit toute l'entreprise se termina dans des circonstances si déplaisante qu'il vaut mieux ne pas en parler.
Certains prétendent également qu'un sorceleur ignore la peur. Bien sûr, ça ne fait qu'accroître notre prestige, mais en un mot comme en cent, c'est faux. Nous pouvons ressentir la peur, mais nous apprenons à la contrôler. C'est une bonne chose, car cette émotion nous rappelle constamment qu'il ne faut pas outrepasser nos limites et qu'il faut faire preuve de prudence. Au final, la vantardise, la vanité et la propension à déclencher des bagarres inutiles mènent toujours au même endroit : dans la tombe.

On raconte également que nous ignorons la compassion. C'est tout aussi absurde ; cela dit, après des années d'expérience dans cette profession, j'avoue qu'elle peut rendre insensible. Durant notre entraînement, on prend soin de nous préparer à tout ce qui peut nous arriver. Traquer des monstres nous amène souvent à retrouver des cadavres écharpés de leur victimes répandus sur le chemin, à moitié dévorés, parfois frais, parfois à divers stades de décomposition. Dans ces moments-là, il est nécessaire de ne pas se laisser emporter par l'émotion. La colère, le désespoir, la soif de vengeance ou le désir de châtier le coupable peuvent pousser à prendre des décisions stupides, à manquer de concentration et à commettre des erreurs.

Il en va de même avec la compassion. Il est vrai que l'on peut prendre pitié de la victime d'une malédiction, qui chaque nuit de pleine lune se transforme en bête assoiffée de sang incapable de se contrôler. On a le droit et le devoir d'aider ce malheureux, si toutefois c'est notre pouvoir. Mais lorsque tout a échoué, lorsqu'il faut affronter le monstre, la moindre hésitation peut être fatale.


2.3 Entrainement physique et à l'escrime

Outre le maniement de l'épée, les bases de la magie et son savoir théorique, l'entraînement des sorceleurs implique un certain apprentissage physique ayant pour dessin d'améliorer les réflexes, la rapidité et la coordination d'un élève. La plupart des exercices se déroulent sur ce que l'on appelle le « Chemin », une piste entourant Kaer Morhen formant une course d'obstacles. Les plus jeunes en parlent comme du Trou de l'enfer. Les débutants peuvent avoir du mal à en venir à bout, mais cette course améliore leur endurance, leurs réflexes et leur équilibre. C'est un excellent échauffement avant de passer à l'escrime, qu'on travaille à l'intérieur du château.

Le combat enseigné à Kaer Morhen met l'accent sur la vitesse, la mobilité et l'efficacité brutale. Les théories abondent quant au style d'escrime qui servait de base, et les auteurs de nombreux traités relatifs au maniement des armes consacrent au moins plusieurs chapitres à ce sujet. A vrai dire, i est bien difficile de définir un style ou une école spécifique. Au début notre technique était juste une compilation des dons et de l'expérience de coupe-jarrets aguerris et de mercenaires habitués à vivre par l'épée. Elle fut améliorée au fil du temps alors que des générations de professeurs perfectionnaient leur enseignement et commençaient à s'inspirer des techniques d'escrime traditionnelles, qui, bien sûr, ne cessaient d'évoluer. J'ai moi-même été moniteur plus longtemps que n'importe qui, et je n'ai jamais laissé passer une occasion d'apprendre quelque chose de nouveau.

Les techniques des sorceleurs durent influencées, entre autres, par l'escrime elfiques, impliquant le port d'une armure légère et toutes sortes de feintes et d'esquives. Cette approche découle des particularité de notre profession. Bloquer, parer et feinter sont efficaces contre des adversaires de même poids, de même taille et de force égales, équipés d'armes similaires à celle des humains. Mais même le plus puissant des bretteurs ne peut parer le coup de queue d'une Wyvern ou le casse-tête d'un troll. Face à une meute de goules, de noyeurs ou de nekkers, une lourde cotte de mailles ou même une armure font plus de mal que de bien, vous privant de la mobilité nécessaire pour éviter d'être jeté à terre et mis en pièces.

Les techniques de combat des sorceleurs prennent également en compte la nécessité de combattre dans ces conditions défavorables. Ce côté pratique est au cœur de notre expertise. Rares sont les individus qui pourraient menacer un sorceleur en combat singulier ; ce qui ne veut pas dire qu'il n'en existe pas. Le monde ne manque pas de gens qui, comme nous, sont des tueurs professionnels. Des mercenaires couverts de cicatrices ayant survécu à mille batailles, des assassins, des maîtres d'épée ; les sous-estimer serait une erreur fatale. Et pourtant, lorsqu'il faut affronter un monstre dans son habitat naturel – un marais fétide ou les couloirs à moitié éboulés d'une tombe immémoriale –, tous ces guerriers n'auraient pas une chance. Voilà pourquoi nous nous entraînons les yeux bandés, sur les passerelles branlantes, ou en équilibre sur des pieux plantés dans le sol. Voilà pourquoi nous pratiquons les sauts périlleux et l'art de tomber, afin de pouvoir tenir et attendre le bon moment pour frapper, lorsque notre vie dépend d'un seul coup d'épée extrêmement précis.


2.4 Les monstres

Pour être un sorceleur, il ne suffit pas de savoir manier l'épée. La connaissance est tout aussi importante, et c'est pourquoi nous étudions assidûment les créatures que nous affronterons peut-être un jour. Nous parcourons les textes et les gravures anciennes et étudions les contes folkloriques oraux comme écrits. Une fois face à un adversaire, un sorceleur doit savoir à qui ou à quoi il a affaire, quels sont ses chances de l'emporter et les moyens les plus efficaces de le combattre. Connaître l'habitat naturel de l'ennemi, ses habitudes quotidiennes, son régime et par-dessus tout ses faiblesses est la clé de la victoire.

Nous sommes efficace parce que nous sommes bien préparés. Lutter contre des monstres ordinaires, ceux qui n'ont aucun pouvoir particulier, tels que les goules et les nekkers, n'a rien de bien compliqué pour un sorceleur expérimenté.
Ce qui ne veut pas dire qu'il faut sous-estimer un tel adversaire. Lorsqu'on accepte même la plus simple des missions, il faut se préparer du mieux possible. Parler aux témoins, établir l'identité des victimes, examiner le théâtre des attaques et les traces qu'a pu laisser le coupable. Les apparences peuvent être trompeuses, et une mauvaise appréciation de la situation peut coûter la vie au sorceleur imprudent pour peu qu'il se retrouve face à une créature inconnue ou inattendue.
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Lun 28 Jan - 19:26



3. Le métier de Sorceleur

3.1 Les épées des sorceleurs

Dans notre métier, nos lames sont nos principaux instruments. Chaque sorceleur en possède deux, communément appelées « acier » et « argent », bien que, comme je ne vais pas tarder à vous l'expliquer, cette terminologie soit trop réductrice. Les deux épées sont toujours de première qualité, fabriquées sur commande, et leur taille, leur poids et leur poignée sont tous différents, puisqu'elles sont façonnées sur mesure pour leur futur propriétaire.

Contrairement à ce qu'il est communément admis, la lame de l'épée en argent n'est pas entièrement faite de ce métal. L'argent n'est pas si dur qu'on le croit et, donc, il est impossible à aiguiser correctement. En fait, le cœur de la lame, tout comme ses bords, est fait d'acier plaqué d'argent. Et pourtant, cette arme reste relativement délicate, et je déconseille fortement de s'en servir pour parer les coups. On les emploie surtout contre les créatures nées de la magie. Ce groupe comprend les bêtes résultant de la Conjonction des Sphères, plus les monstres créés par des malédictions, nés ou invoqués par la magie, ou simplement issus d'un phénomène magique.
Il n'est pas non plus exacte de prétendre que toutes les épées des sorceleurs sont forgées à partir du minerai de météorite, la sidérite, souvent associé aux propriétés magiques. En vérité, ces armes peuvent aussi bien être faites en acier fondu à base de magnétite, ou même d'alliage de sidérite et d'hématie. Voilà pourquoi un cœur en acier à base de magnétite est généralement enchâssé dans un métal moins dur, bien plus à même d'avoir un bon tranchant. Actuellement, les meilleures lames existantes sont les sihils des nains mahakamiens, mais pour certains elles sont loin d'être à la hauteur de celles que forgeaient les gnomes il y a des siècles.

Au fil du temps, les lames des sorceleurs gagnèrent le surnom peur reluisant d'« épées tueuses d'hommes ». Une bonne lame d'acier est effectivement notre première ligne de défense contre la haine, la bêtise ou la rapacité des humains. Le monde regorge d'individus qui ne demandent qu'à tuer un sorceleur, soit parce qu'ils détestent notre ordre, qu'ils cherchent la renommé, ou tout simplement pour nous dérober notre argent durement gagné. Les sorceleurs en sont pleinement conscients et n'hésitent jamais à faire au monde une faveur en le débarrassant des abrutis assez inconscients pour les défier. C'est pourquoi de mon temps, nous appelions nos lames les « épées tueuses de crétins ». Malheureusement, étant donné que ce monde est livré aux manipulateurs et aux hypocrites, nombreux sont ces mêmes crétins qui ont échappé au processus de sélection.


3.2 Le médaillon

Le médaillon des sorceleurs n'est pas que l'emblème de notre profession, c'est aussi l'un de nos instruments. Il dispose de nombreuses facultés, qui, bien sûr, ne sont accessibles qu'à ceux qui ont reçu l'entraînement et le savoir nécessaires. Tout d'abord, il réagit à la présence d'auras magiques, nous rendant conscients des jets de sorts, des illusions actives et des créatures magiques à proximité. Il avertit également son propriétaire d'éventuels dangers, lui permettant de réagir avec quelques secondes d'avances. Mais il ne faut pas croire qu'il est infaillible. Une aura magique extrêmement puissante, comme celles qu'on trouve aux Cercles des Pouvoir ou lors des solstices, peut entraîner des réactions aberrantes. Dans les grandes villes, où sont monnaie courante les simples amulettes magiques, ou les sorts d'alarme protégeant une maison, une pièce (ce qui peut être utile dans le cas d'une épouse volage), le médaillon peut également avoir des réactions anormales.


3.3 Signes et potions

Aux yeux du sorcier moyen, les signes d'un sorceleur peuvent sembler d'une simplicité enfantine, mais ils sont suffisants pour l'usage que nous en avons. Un de leur avantages est de ne pas nécessité une formule magique complexe, juste minimum de concentration et un geste de la main. Ce qui les rend particulièrement pratique pour les sorceleurs, qui, en général, ont une main occupée à brandir leur épée. Leur avantage est qu'il faut un minimum de talent pour les apprendre, ou, plus précisément, qu'il suffit de ne pas être antitalent. Sans doute la raison pour laquelle les signes peuvent être appris à ceux qui consacre leur temps à tuer des monstres plutôt qu'à étudier. Je dois admettre que les signes nous permettent de travailler bien plus vite et bien plus facilement, car même le plus doué des bretteurs peut toujours avoir besoin de bouter le feu à un ennemi ou de le renverser d'un simple geste.

Le dernier élément de l'équipement standard d'un sorceleur est ses potions. Pour les préparer, il faut divers ingrédients des plus communs aux plus introuvables, comme les organes de certaines espèces de monstres ou des herbes rares. Dans la plupart des cas, pour un mortel ordinaire, ces décoctions sont mortelles ou, au moins, font de gros dégâts. Les sorceleurs en revanche, y sont immunisés des leur jeunesse, ce qui ne veut pas dire qu'elles n'ont pas aucun effet sur nous. Il convient donc de calculer soigneusement leur dosage.
Ces potions ont une multitude d'applications. Elles améliorent notre résistance aux toxines, notre capacité de régénération et notre concentration, nous permettant de mieux accumuler l'énergie magique nécessaire pour jeter un signe. La plupart d'entre nous s'en imbibent avant d'aller au combat afin de décupler leurs réflexes, la force et la précision de leurs coups ou de lever le tolérance à la douleur bien au-delà des limites normales. Un sorceleur sous l'effet d'une potion idoine est rapide comme l'éclair et d'une efficacité létale. Personne ne peut lui faire face sans l'aide d'un minimum de sorcellerie. Et pourtant, comme je l'ai dit, ces potions doivent être dosées avec le plus grand soin avant d'être ingérées, car elles peuvent avoir des effets secondaires désastreux. « Mort d'une overdose en se préparant au combat » ferait un épitaphe bien minable sur la pierre tombale d'un sorceleur.


3.4 Le travail d'un sorceleur et la question de tarif

Les sorceleurs passent leurs hivers à Kaer Morhen. C'est là que nous pouvons nous reposer, refaire notre stock de potions rares, réparer nos équipements et retrouver nos amis. Lorsque revient le printemps, nous repartons arpenter le monde en quête de travail. Nous nous renseignons auprès des prévôts, des aubergistes et des anciens des villages, cherchons des avis à la population et les affiches cloués aux arbres ou aux pancartes des carrefours. La plupart du temps, lorsque nous arrivons dans un camp, on nous accueille par des regards hostiles. Mais si les indigènes quittent leurs habitations pour nous accueillir, cela veut généralement dire qu'ils ont du travail pour vous, ou peut-être qu'ils ont envie de savoir ce qui se passe dans le vaste monde. Il est utile de retourner de temps en temps dans ces lieux où vous avez déjà travaillé. Les gens y sont moins méfiants, et il est plus facile d'apprendre ce qui se passe dans le coin ou de refaire le plein de provisions. Parfois, des braves gens reconnaissant vous offrions un chambre où passer la nuit ou vous paieront quelques tournées à l'auberge du coin ; il est donc important de travailler votre réputation. Je connais les endroits où l'on me reconnaît au premier coup d’œil alors que quatre ou cinq générations se sont écoulées.

Choisir un travail relève des préférences de chacun. Un sorceleur n'est jamais obligé d'accepter un contrat qu'il juge indigne de lui. Le prix de nos services est négociable, mais il est recommandé de ne pas tuer le marché en acceptant de travailler pour une misère. Les gages dépendent de la complexité de la tâche, du temps qu'il faudra pour la mener à bien, des dépenses personnelles nécessaires et des conditions spéciales posées par le client.
Les gages sont toujours négociés avant d'accepter un travail. En général, la rémunération est une somme unique réglée une fois le contrat rempli. La plupart de temps, on ne demande pas d'avance, mais cela peut arriver, surtout si la tâche en question risque d'être longue. La forme du règlement est aussi négociée en amont. Dans la majorité des cas, surtout lorsque l'on traite avec des villageois ou pour des petites sommes, il s'agit d'un certain nombre de pièces. Lorsque le client est un marchant, un sorcier ou un seigneur prospère, nous transférons des transferts de capitaux ou des chèques de banque, qui peuvent être transformés en espèces sonnantes et trébuchantes dans la première banque elfique venue.


3.5 Des erreurs

Le commun des mortels à toujours démontré une ignorance surprenante ou une vision volontairement déformée de la nature de notre profession. Un jour, Geralt a mentionné un duc qui avaient fait appel à ses services pour retrouver une jeune fille : repoussant ses avances, elle s'était enfuie du bal, ne laissant derrière elle qu'un soulier. Le Loup Blanc eut bien du mal à convaincre son employeur que cette tâche concernait plus un chasseur qu'un sorceleur. Je me souviens même du jour où on me demanda de mettre fin à une invasion de rats qu'on croyait d'origine magique. De toute bonne foi, les villageois me demandèrent de me débarrasser en utilisant une flûte magique. Plus souvent encore, on nous prend pour de vulgaires assassin et mercenaires. La plupart du temps cette vulgate est propagée par divers seigneurs habitués à acheter les services de leurs laquais quelque soit le prix et, surtout, sont incapables de concevoir qu'on puisse en dire non. En général, il y a deux façons de s'en sortir sans mal. La première est de refuser poliment mais fermement en citant le code des sorceleurs. Mais lorsqu'une tête couronnée se montre particulièrement têtue, il vaut mieux sauter sur la première occasion pour se défiler afin d'éviter de se plonger dans les ennuis.

Puisqu'on parle du code des sorceleurs, il faut préciser qu'il n'a jamais exister. Ce livre est souvent invoqué par Geralt pour identifier les principes qu'il a choisi de suivre, ou plutôt qu'il a tenté de suivre. Ce brave homme à un don pour se fourrer dans des ennuis que, pourtant, il avait juré d'éviter… Mais c'est une autre histoire. Pour dire vrai, chacun d'entre nous à ses propres principes. Nous cherchons à nous y tenir avec des fortunes diverses, mais il fait un minimum de morale. On peut dire que chaque sorceleur a son propre code. De plus, c'est bon pour nos affaires. Il est toujours plus facile de refuser un contrat indésirable en évoquant une prohibition quelconque contenue dans le « code. Les gens respectent les hommes de principe, sans doute parce qu'ils sont denrée rare en cette époque troublée.

Si vous voulez vous assurer nos services, n'oubliez pas que nous avons été créés dans un but bien particulier : tuer des monstres. Pas des membres d'espèces douées de raison, pas des créatures inoffensives ou des races exotiques, mais des bêtes menaçant les humains. Des êtres nés de la magie, des reliques de la Conjonction des Sphères, des créatures du chaos et des monstres rebuts d'expériences magiques ou de malédictions, voilà ce que nous autres sorceleurs devons combattre et détruire.

S'il faut garder en mémoire ce que nous sommes, il ne faut pas non plus oublier que nous ne sommes pas et ce que nous ne faisons pas.
Nous ne sommes pas des chevaliers errant luttant pour de grands idéaux ou pour la gloire. Nous travaillons pour de l'argent et notre expertise est très spécialisée. Nous ne nous substituons pas aux officiers de la loi en pourchassant des bandits ou ds brigands. Nous ne suivons pas les rois, les barons, les marchands, les sorciers ou les prêtres dans leurs interminables guerres. Nous sommes neutres. Si nous devions rompre cette règle, il y a de fortes chances que le monde cesserait d'être neutre envers nous.



- code par anouk -

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