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The Witcher a ouvert ses portes le 15.02.2019
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Jeu 18 Avr - 23:16
Deadly friendsJoachim & AsmodéeAvril 1270

Un rictus, un seul, un tout petit tout juste discernable, se dévoila sur son visage de porcelaine sous un rayon de lune. Ce même rictus victorieux qu’elle se réservait pour les occasions rares, lorsqu’elle accomplissait quelque chose de grand, de terrible, de monstrueux comme elle savait si bien le faire. N’était-ce pas sa nature, après tout ? Cette nature bestiale qui le rendait si cruelle aux yeux des Hommes ? Cette nature qui faisait d’elle une créature sans âme, sans fin, vouée à voir les jours défiler sans y trouver une fin. Mais cette nuit, une page se tournait. Un nouveau chapitre prenait son élan pour rédiger des vers silencieux dans le vent frais du petit soir Lyrien. Elle attendait un vieil ami, comme elle se plaisait à le décrire. Un vieil ami d’une autre époque, d’un autre temps, qui lui aussi avait fait des choses horrible. Une chose. La terrible erreur qui poussait l’enfant immortelle à se trouver là ce soir, assise sur un tronc renversé, les jambes croisées, le regard fier et ce rictus énigmatique qui rehaussait sa lèvre supérieure dans un sourire méprisant. Pour l’occasion, pour ces retrouvailles inespérées, elle avait tressé ses cheveux blond paille, elle avait rapiécé sa robe, et mis des chaussures, pour paraître moins sauvage, plus soignée. Après tout, comme elle le répétait en silence, c’était une grande occasion. Des soirées comme celle-ci, elle n’en aurait pas tous les jours. Des comme celles-ci … elle les préparait à l’avance.

« Ivar, le sais-tu ? J’attends mon ami. Il aura sans doute suivi les pistes que je lui ai laissé. Peut-être a-t-il commencé en Aedirn, là où nos chemins se sont croisé pour la première fois. Peut-être a-t-il trouvé mon loup et le message qu’il était censé porter. Après ... c’était ce village en Kaedwen que j’ai poussé à la folie. Et ensuite … les évènements dans la même trempe se sont multiplié, encore et encore, pour cet ami d’il y a longtemps. Je lui laisse encore des indices, parfois, pour lui rappeler que je suis encore là, à roder. Pour lui rappeler, avec une certaine ironie, qu’il a mal fait son travail. C’est un sorceleur, Ivar, vois-tu ? Les gens comme lui chassent les monstres comme moi. C’est dans leur nature. Ils se contentent de tuer comme des chiens, ils empoignent leur épée d’argent à la manière un bourreau, et sans un mot ils prononcent leur sentence. Cet ami-là … Il devait me tuer. Il l’a fait, c’est vrai, mais je ne suis pas morte. Son épée a traversé mon corps. Mon cœur, là où il est censé y en avoir un. En vain. » Sa main froide, blanche comme la neige, caressait les cheveux du petit garçon qui se tenait assis juste à côté d’elle, le regard vide, les bras ballants. Comme hypnotisé. Il en avait tout l’air. Asmodée, quant à elle, semblait songeuse, malgré le rictus mauvais qui relevé des traits inquiétants qui pourtant ne transparaissaient pourtant pas habituellement sur son visage. « Mais tu sais je lui en veux pas. Ce n’est pas grave. Il faut voir ça comme … un jeu du chat et de la souris. Reste à savoir qui est qui. » Elle gloussa, pour sa main se détacha de la tignasse brune du garçon, pour revenir à ses genoux croisés, comme ces dames bien élevées qu’elle avait parfois observé.

« Maintenant Ivar, tu vas aller dans l’auberge de ton village. Tu y trouveras un sorceleur, peut-être occupé, accompagné, mais ce détail ne compte pas. Tu vas aller à sa rencontre, et lui dire les mots suivants : Voilà quarante ans qu’Asmodée t’attend, Sorceleur Joachim. Elle t’attend à la croisée des chemins. Et si tu ne daigne pas la retrouver, moi, Ivar, m’ôterai la vie, peu importe le moyen. Voilà, ce sont les mots que tu dois lui transmettre. Maintenant va ! Dépêche-toi.  » Elle le poussa sur le chemin, en direction du village qui s’érigeait au loin. Puis elle se rassit sur le tronc renversé, qui grinça un peu malgré la faible masse qui composait son corps frêle. Elle se tint droite, fière, presque élégante si sa tenue n’était pas si grossièrement apprêtée. Elle était mal vêtue, comme ces enfants miséreux qu’on croisait parfois sur la route, jouant avec la boue et la poussière. Elle était un peu de ceux-ci, avec plusieurs siècles de plus à son compteur. Des siècles de vie, longs, très longs, parfois interminables. Mais les humains l’avaient souvent divertie avec leurs guerres puériles, leurs conflits de territoires, de pouvoir, et autres inquiétudes de mortels éphémères. Elle se le demandait parfois, ce qu’ils feraient d’une espérance de vie comme la sienne. Sans doute céderaient-ils, tout comme elle, au chaos, aux sournoiseries vicieuses, faute de s’occuper autrement. Ou peut-être que, à sa différence, ils emploieraient son pouvoir si particulier, pour asseoir leur autorité. Heureusement pour les Hommes, cela ne lui traversait même pas l’esprit.

Le craquement d’une brindille la fit relever les yeux. Le rictus mauvais qui dormait sur ses lèvres pâles reprit une largeur indécente. Son visage pourtant stoïque se mua en une entière expression moqueuse, comme si elle mettait le nouveau venu au défi, ce défi dangereux de la menacer comme autrefois. Elle dégagea sa jolie tresse qui pendait sur son épaule, la remit bien dans son dos, puis se leva pour faire bonne figure, épousseta sa robe bien peu élégante, puis mima une révérence grossière, très puérile. « Monsieur le Sorceleur, quel honneur vous me faites d’être là ce soir. Je n’y croyais plus. » Elle se redressa, toujours en souriant de la manière la plus provocatrice que son visage le lui permettait. La jeune fille croisa les mains dans son dos, se balançant d’avant en arrière, puis elle reprit la parole, plus doucement. « Tu as vieilli, Sorceleur. J’en suis presque déçue. Ta vie est-elle donc si éreintante ? Heureusement que je suis là pour y ajouter un peu d’amusement, sinon tu serais déjà mort d’ennui. » Un de ses sourcils se haussa très ironiquement, tandis que son sourire mauvais s’apaisait. « J’avais imaginé ces retrouvailles dans des tas de situations différentes. Ce scénario me déçoit un peu, à vrai dire. » Asmodée soupira, avança d’un pas, scrutant d’un œil acéré le moindre mouvement chez Joachim, voir s’il sortait une épée, s’il avait … « Est-ce la même ? Ton épée en argent, est-ce celle qui était censée me tuer, autrefois ? Quel beau souvenir m’as-tu apporté, si c’est le cas. » Elle s’arrêta à nouveau, gardant une distance respectable entre le sorceleur et elle-même. « J’espère que mes cadeaux t’ont plu, ces quarante dernières années. Tout ces indices que je t’ai laissé, j’imagine qu’ils t’ont diverti. Surtout la dernière. Cette pauvre fille ne méritait pas de mourir, je te le concède. Qu’en as-tu pensé, de sa lettre ? Est-ce qu’elle t'a plu ? »  
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Asmodée Grzech
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Asmodée Grzech
Dim 21 Avr - 14:46
Rare était les fois ou Joachim restait longuement à un endroit, excepté Beauclair. La vie de sorceleur est ainsi faite, voyager, trouver des contrats. De nos jours il était devenue difficile d'en dénicher, les gens ayant de moins en moins d'argent et surtout ils deviennent de plus en plus réfractaire à l'idée de faire appel aux mutants. Joachim Bellegarde gagnait bien plus de pièce d'or en tirant sa lame d'acier plutôt que d'argent ces derniers temps même si généralement il évitait au maximum d’accepter les contrats d'assassinat.

Bref, la nuit tombe. Joachim ainsi que Malka ont trouvé une auberge pour manger et surtout dormir après une bonne journée de voyage à cheval. Les voilà attablé dans une auberge bondée de paysans qui ne sentait vraiment pas la rose. Lors que le tavernier amena les plats, Malka ne put s’empêcher d'afficher son dégoût, au contraire de Joachim qui commença directement les hostilités.

"Je ne sais pas comment tu fais pour manger ça... C'est infect..." Sortit Malka, en bougeant les aliments se trouvant dans son assiette.

"Ainsi est la vie de sorceleur ! Nous ne sommes pas tous les jours invités par des seigneurs tu sais ? Et puis ce n'est pas si infecte." Avoua Joachim tout en ingurgitant son plat.

" Tu rigoles j'espère ? Même le chien il n’en veut pas !" Dit-il en pointant du doigt le chien au coin de l'auberge qui restait indifférent face à sa gamelle.

Restant impassible face aux propos de sa jeune protégée, Joachim continua de dévorer son plat, un fois terminé, il s'attaque à celui de Malka qu'elle avait à peine commencé. La soirée battait son plein, puis un jeune homme s'approcha de leur table, il était bizarre. Il se mit devant Joachim et commença à parler :

"Voilà quarante ans qu’Asmodée t’attend, Sorceleur Joachim. Elle t’attend à la croisée des chemins. Et si tu ne daigne pas la retrouver, moi, Ivar, m’ôterai la vie, peu importe le moyen." Dit-il avec un ton neutre qui n'était guère rassurant.

Les propos du jeune enfant glaça le sang de Joachim. Asmodée était ici, il avait eu des pistes bien sûr, comme depuis quarante années maintenant, mais cette fois-ci elle daigne enfin sa provoquer leurs retrouvailles. Il laissa échapper sa cuillière dans le plat, le regard sévère. Malka elle ne comprenait pas ce qui se passé.

"Que te veut-il ? Qui est cette Asmodée ?" Demanda-t-elle inquiète.

Joachim laissa échapper un silence avant de se lever de son tabouret, déterminé. Il se tourne ensuite vers Malka.

"Je t'ai déjà raconté l'un de mes premiers contrats ?"

"C'est elle ?" Malka était l'une des rares avec Marek et Brunhild à connaitre cette histoire avec Asmodée.

"Oui..." Dit-il avec un air grave.

"Alors je viens avec toi" Dit-il tout en commençant a se lever mais Joachim la retient.

"Non, c'est à moi de le faire, moi seul. Tu n'es pas prête pour ça et puis... C'est mon contrat." Il récupère ses épées et tout son équipement avant de sortir de l'auberge, direction le point de rendez-vous.

Sur le chemin, Bellegarde se remémora ce fameux contrat, cet affrontement, cette fois où il avait bien failli la tuer. Ce souvenir le hante depuis ce jour-là, à chacun des indices laissés par la créature, la blessure se réouvrait, tous ces morts par sa faute, tous ces morts car il n'avait pas été au bout de son contrat. Bref, alors qu'il approchait du point, il imbiba sa lame d'argent d'huile supposé l'aider dans son combat, il ingurgite ensuite une potion, pour se rendre plus fort, cette fois-ci il était hors de question pour lui de louper son coup. Ça sera elle ou lui. Une fois prêt, il arriva enfin et elle était là, aussi jeune et belle que dans son souvenir. Un sourire mauvais sur son visage, habillé de vêtement de fortune. Joachim lui resta impassible et c'est elle qui parla la première. Elle le provoquait, comme elle l'avait provoqué pendant près de quarante années. Lorsqu'elle vint à parler de sa lame d'argent, le sorceleur ne put s’empêcher d'afficher un sourire amuse.

"Asmodée, tu as toujours fait dans la mise en scène, à croire que tu as loupé ta vocation..." Dit-il sous un ton amusé avant de reprendre. "En effet, c'est toujours la même." Dit-il tout en ma sortant de son fourreau, laissant échapper un léger bruit de métal. "Tu veux l'embrasser peut-être ? Elle est tellement impatiente de te retrouver." Il garde son épée en main, prêt à porter le premier coup, il savait que ce combat ne sera pas aisé, loin de là, il savait aussi qu'il pourrait ne pas s'en sortir. "Oui j'ai eu tout tes messages, délicate attention à mon égard, j'en serais presque touché".

Se retrouver face à Asmodée après tant d'année était spéciale. Le sorceleur avait-il peur ? Oui, mais peur d'elle non, il avait peur d’échouer une nouvelle fois. Son regard était rivé sur la femme en apparence si jeune. On pourrait presque la croire innocente e tout et pourtant elle était le mal incarnée, rarement dans sa carrière de sorceleur Joachim avait croisé des créatures aussi vile et machiavélique.

"Et alors ? Tu ne me proposes même pas un thé ? Je suis déçu et puis la déco terrible non plus". Dit-il en mimant une mine déçu.

De l’humour encore et toujours, malgré le sérieux de cette situation, Joachim reste Joachim.
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Joachim Bellegarde
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Joachim Bellegarde
Ven 3 Mai - 19:24
Deadly friendsJoachim & AsmodéeLa haine, pure et écrasante. La haine, émotion unique, simple, dévastatrice. Asmodée en faisait rarement l’expérience, mais chaque fois était plus puissante, plus mauvaise. Elle haïssait, parce qu’elle ne savait rien faire d’autre. Le reste n’était que du dédain, du mépris pour les masses inférieures, mortelles, éphémères. Elle leur survivrait, c’était une raison suffisante pour qu’elle se sente au-dessus des autres, au dessus du monde qui n’en finissait pas de rendre son dernier souffle. Mais la haine … la haine n’a pas de naissance et elle n’a pas de mort. Tout comme elle. Alors parfois, la nuit, quand le silence règne en maître et qu’elle est seule dans le noir d’un chemin solitaire, elle se plaît à penser qu’elle est l’incarnation de cette émotion empoisonnée. L’incarnation de la haine. De la rage enfermée. Du fléau qu’est l’envie de voir tut le monde périr par sa main, même les plus innocents.

Mais il n’y a pas d’innocent. Pas pour Asmodée.

Il se tenait face à elle, figure d’autorité qui l’avait blessée au plus profond de son être. Des tas de gens avaient essayé, en vain. Lui avait bien failli réussir. Faillir, un joli mot pour exprimer sa défaite, son échec le plus cuisant. Elle le lorgna avec ce même regard vicieux, ce sourire goguenard qui lui pendait aux lèvres comme une promesse silencieuse. Je suis venue pour toi. Et il était venu pour elle, comme le preux chevalier qu’une cruche pourrait dépeindre. Mais il n’était pas chevalier. Rien qu’un animal bien dressé, entraîné pour chasser les bêtes comme elle. Deux créatures se faisaient face, mais un seul ne pouvait sortir vivant de cet affrontement. Le plus rusé. Et elle l’était. Elle le savait. Parce qu’il ne pouvait rien faire d’autre que lui faire du mal, la lacérer de sa lame, l’éventrer, la couper en morceau. Pour peu qu’elle le sache, ça ne la tuerait pas. Pas vraiment.

Mais lui aussi souriait. Différemment, mais avec le même fond. Il se gaussait d’elle, avec le même mépris qu’elle lui adressait avec colère. Ils se regardaient en chien de faïence, se lançaient des piques mauvaises, des rappels au passé, pour se montrer l’un à l’autre qu’aucun n’avait peur. Pas elle en tout cas. Pas de lui. Mais le regard profond qu’elle posa sur la lame dégainée ne mentait pas. C’était elle qui l’effrayait, qui faisait trembler son être, son sang noir, sa rage. Elle détaillait le reflet argenté qui brillait sous les rayons de lune. Son reflet à elle, sur le métal luisant. Cette même lame qui avait traversé son corps. Bourreau, sentence, silence. La douleur, le sang maudit dégoulinant dessus comme un liquide poisseux, épais, laid. Dans un geste protecteur, elle posa sa main sur sa poitrine, à l’endroit même où, sous le tissu médiocre, reposait la blessure qui n’avait jamais disparu. Sous ses doigts glacés, elle sentait la boursoufflure pulser, comme un battement de cœur. Prête à retrouver sa vieille ennemie.

Puis les derniers mots viennent, comme une insulte. Pour clore leur petit manège. Il s’impatientait de la pourfendre, et elle s’impatientait de s’abreuver de son sang mutant. Un autre sourire vient prendre place sur ses lèvres pâles, plus doux, mais aussi porteur de promesses sombres. « Du thé ? Non. Mais j’ai bien une idée de ce que je pourrais boire ce soir. C’est une occasion spéciale après tout, c’est pour ça que tu es là mon ami. » Ami sonna étrange dans sa bouche, comme un mot sale. Il avait bien du le remarquer lui aussi, tant l’expression de l’enfant se changea en quelque chose de plus bestiale, comme une transformation intérieure. Le noir d’encre engloba l’intégralité de ses yeux. Un noir plus sombre que la nuit elle-même. La couleur de sa haine. « Je me suis toujours demandé ce que je ferais, une fois que nous nous serions retrouvé. Ce que tu ferais toi aussi, la manière dont tu t’y prendrais pour achever ton œuvre. As-tu travaillé ton sujet cette fois, Sorceleur ? As-tu cherché dans tes manuels si un autre de ces mutants que vous autres appelez frère connaît la solution parfaite ? » Elle éclata de rire. Un rire sans joie. « Qu’importe, nous verrons bien si l’un et l’autre se sont préparés pour ce moment fatidique. » Sa voix se perdit en écho dans l’ombre.

Il y avait mille et une manière de le blesser. Elle pouvait le maudire, c’était la solution de facilité et qui sait à quel point elle s'enorgueillissait de son talent pour les malédictions. Mais comme les cafards, le Sorceleur s’en relèverait. Elle le savait. Il était de ceux qui n’abandonnaient jamais. Elle pouvait le pousser à la folie, lui murmurer quelques mots empoisonnés qui lui donneront envie de massacrer le village entier ; voilà un moyen bien terrible de le briser en une infinité de morceaux. Il culpabiliserait, très certainement, car là était le point faible des humains. Mais il ne l’était pas tout à fait. Et il était aussi probable que ce petit tour démoniaque ne fonctionne pas sur lui. Ce point-là la frustra bien assez pour que ses sourcils se froncent d’agacement. Ses globes oculaires, aussi sombres que le ciel, ne cillaient ni ne se détachaient du Sorceleur. Elle cherchait un point faible, mais comment en trouver chez un ennemi qu’elle n’avait que très peu étudié ? Pour Asmodée, les hommes étaient tous les mêmes, fonctionnant de même et primitive manière. Inutile de s’attarder sur les détails de la vie d’un homme qui ne seraient qu’une vague copie d’un autre, quelque part ailleurs.

Peut-être qu’aujourd’hui était le jour où elle mourrait. Peut-être que cette nuit était la dernière. Que dirait sa créatrice, si elle la voyait ce soir. Que dirait-elle en voyant sa créature s’adonner à des querelles idiotes, puériles ? Cette enfant née de la haine, née du chaos, instigatrice des maux les plus vils. Elle paraissait bien petite au milieu de ce carrefour, minuscules parmi les arbres centenaire, et ce Sorceleur ennemi qui voulait sa mort. Elle aurait sans doute le regret de l’avoir créée, de lui avoir offert la vie. Tout ça pour ça …

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Asmodée Grzech
Mar 21 Mai - 11:42
La tension était palpable, le regard du sorceleur était rivé sur celui de la créature qui se tenait juste en face de lui, cette créature qui était son plus terrible échec et aujourd'hui il avait l'occasion de mettre fin à ce contrat, cette nuit, il avait l'occasion de rattraper son erreur passée. Son épée d'argent en main, le visage crispé, il écouta la jeune femme faire part de ses envies de sang de mutant, lorsqu'elle employa le mot "ami", Joachim ne put s’empêcher de mimer une grimace, ce mot sonnait tellement faux dans la bouche de cette femme en apparence si jeune. Après ça, les pupilles d'Asmodée virèrent au noir, signe que l'affrontement était proche. Joachim fit tournoyer sa lame, comme pour s'échauffer les poignées, cela voulait tout simplement dire qu'il était prêt.

Asmodée prit une nouvelle fois la parole, avouant qu'elle était très curieuse de savoir comment cette soirée se déroulerait, son cheminement, sur la préparation de chacun pour l'affrontement final. Joachim n'avait jamais cessé de se préparer a ce moment durant sa vie de sorceleur. Cet affrontement il l'avait vécu chaque nuit, il se voyait pourfendre la jeune femme d'un coup d'estoc en plein cœur. Mais ce n'était qu'un doux rêve, il savait pertinemment que la réalité serait tout autre, il avait conscience que ce soir pourrait bien être son dernier. Affichant un rictus amusé, Joachim répondit :

"Je n'ai jamais été aussi prêt de toute ma vie... " Dit-il en se mettant en position de combat, sa lame d'argent face à lui, les pieds en position. "Prêt à danser ? Sous cette magnifique lune en plus, quoi de plus idyllique ?" Dit-il avec un air faussement charmeur.

Après ses mots, il s'approcha de la jeune femme, lentement mais surement, ses yeux toujours rivés sur elle. Tous ses sens étaient en alertes, Asmodée était assez fourbe pour avoir un plan derrière la tête, une surprise prévue spécialement pour son sorceleur favoris. Alors qu'il ne se tenait plus qu'a une dizaine de mètre de la jeune femme, Joachim exécuta le signe d'Ard à une vitesse vertigineuse et une immense bourrasque vint s’éclater contre le tronc d'arbre abattu, celui-ci partit en mille morceaux. Joachim se doutait bien qu'Asmodé avait eu grandement le temps d'esquiver cette attaque et ce même s'il avait exécuté le signe rapidement, elle était bien trop maline pour succomber à pareil attaque. En tout cas Joachim voulait montrer de quoi il était capable.

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Joachim Bellegarde
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Dim 2 Juin - 19:09
Deadly friendsJoachim & Asmodée« Je n'ai jamais été aussi prêt de toute ma vie... Prêt à danser ? Sous cette magnifique lune en plus, quoi de plus idyllique ? » Elle ne lui offrit rien de plus qu’une grimace de dégoût. Celui-là … Chose sûre qu’elle allait prendre plaisir à le tuer, lentement, vicieusement. Elle se remit à sourire méchamment tandis qu’il avançait vers elle, probablement avec une idée en tête. Elle était prête. Elle ne bougea pas. Si une épée dans le cœur ne l’avait pas tuée, qu’est-ce qui pourrait ? Elle ne le laisserait pas lui trancher la tête, évidemment, mais elle pouvait bien lui accorder une petite démonstration, pour qu’il se sente supérieur, semblable à tous les hommes qui étaient venus pour elle. Le sourire mauvais de la fillette dévoila des dents étrangement blanches, bien alignées, trop parfaite pour quelqu’un qui avait apparence celle d’une gamine de la campagne. Des dents blanches, acérées, avides de pouvoir traverser la gorge du sorceleur. Bientôt, bientôt …

Il n’était plus très loin lorsqu’il s’agita, exécutant un de ces tours de passe-passe de sorceleur. Elle l’avait déjà vu faire la dernière fois qu’ils s’étaient croisés ; pas ce sort-là, un autre, si bien que celui-ci la prit en surprise. Le tronc d’arbre derrière elle vola en petits morceaux, brusquement. Avec une roulade agile, elle esquiva le plus gros de l’impact, mais quelques échardes étaient venues se planter dans son flanc gauche, érafler une partie de son visage. La fillette immortelle porta une main à sa lèvre, ensanglantée. Le liquide noir, poisseux, détonnait sur son teint blafard. Son sourire se fit plus laid encore, tandis qu’elle levait ses yeux sombres vers Joachim. « Bravo, tu m’as surpris. Je dois t’avouer que ce petit numéro est plutôt efficace … amusant. » Elle ricana, puis porta la goutte de sang qui reposait encore sur son doigt à sa bouche. Un goût de terre, fade, affreux. Un rappel de sa condition, de son état bancal entre la vie et la mort.

Enfin … Elle comprenait bien que venait maintenant son tour de montrer ses quelques capacités en réserve. Elle n’était pas une créature offensive, elle le savait parfaitement, mieux que quiconque même. Mais ce n’était pas ce détail qui allait l’arrêter. Asmodée s’arrêta de sourire tandis qu’elle levait les mains devant elle, murmurant en langue ancienne quelques litanies qui, dans un premier temps, ne faisaient pas beaucoup sens. Dans les arbres non-loin du carrefour où ils se tenaient, tout était silencieux. Mais ce n’était pas un silence apaisant. La menace, terrible, froide, rodait au-dessus d’eux. Puis il y eut un hurlement inhumain dans les fourrés, suivit de grognements animaux. Des monstres, une demi-douzaine. Rien qu’un sorceleur ne puisse endurer, n’est-ce pas ? Deux algoules contournèrent Asmodée comme si elles ne l’avaient pas vue. L’enfant, elle, recula d’un pas, son sourire moqueur à nouveau sur ses lèvres éraflées. « S’en prendre à une petite fille, je trouve ça plutôt inégal. Pour ça je t’ai trouvé quelques adversaires à ta mesure. C’est avec eux que tu danseras, Sorceleur. »

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Asmodée Grzech
Mar 18 Juin - 14:18
Ce sourire mauvais, il a hanté les nuits du sorceleur durant des années et ce soir il avait l'opportunité de mettre fin à plus de trente années de traque. Aujourd'hui il ne fera pas d'erreur, pas de cadeau, ce soir c'est soit elle soit lui. Il attaque le premier et il fait perdre son sourire à la ravissante créature. Il l'a blessé, tant mieux, un sourire amusé se dessine sur le visage du sorceleur, mais il reste tout de même à l’affût, il n'a pas le droit à l'erreur. Son épée en main, il la serre comme jamais il ne l'a serré auparavant, ses articulations sont blanchies tant la poigne est intense. Ce sourire encore et toujours, il va lui retirer en lui ôtant la tête de ses épaules pour sûr, cette scène il l’a imaginé un nombre incalculable de fois.

Joachim a son regard rivé sur la jeune femme qui va porter elle aussi son premier coup, bien entendu il ne s'attendait nullement à la voir venir épée à la main se confronter à lui au corps à corps, ce n'était pas sa façon de faire, la sale besogne, c'était pour les autres. Commence alors ses incantations, Bellegarde se tient prêt, sous peu une ou des créatures se jetteront à son coup dans le but de le réduire à la nuit, mais il était prêt, il affronterait n'importe quoi pour avoir l'opportunité de trancher une nouvelle fois la peau d'Asmodée, sauf que cette fois-ci il ne se loupera pas dans le geste. Des cris stridents ce fait entendre au loin, des créatures approchaient, le combat d'une vie...

Le silence avant la tempête, deux algoules foncèrent sur le sorceleur, assoiffé de sang elles n'avaient qu'un seul but, la chair de Joachim. D'un geste vif, Bellegarde exécuta une roulade sur la gauche pour esquiver la charge des deux créatures, une fois de nouveau debout il frappa d'un coup puissant sur l'algoule la plus proche qui couina au contact de la lame, elle était gravement touchée mais pas morte. L’autre algoule en profite pour sauter sur le sorceleur qui tombe à la renverse. Il parvient malgré tout à se dégager et se redresser sur ses pieds, l'épée toujours en main, il la tient fermement son épée. Esquivant une nouvelle attaque de l'algoule intact, il la décapite d'un geste chirurgical. Joachim n'était plus le sorceleur d'il y a plus de trente ans, sa musculature avait décuplé et il était bien plus fine lame. Il se retourne face à l'algoule blessé et il execute le signe d'Aard pour l'envoyer valser contre un arbre plus loin. Les deux créatures étaient mortes, mais d'autres arrivaient, il le savait.

"Tes amis ne sont guère de bon danseurs... Je suis sûr que tu peux faire mieux que ça !" Dit-il avant de foncer vers la jeune femme, tout du moins en apparence. "Viens donc, c'est bientôt la fin du bal !"

Plus jamais d'erreur, s'il voit une opportunité d'attaquer il le fera. Il n'était pas dans une ballade de Jaskier ou autre barde, il n'avait pas envie d'enjoliver le combat, le rendre plus théâtrale, il n'en avait cure, il voulait simplement en terminer. Il fonça donc vers Asmodée, épée à la main, prêt à lui trancher la chair pourrie. Aura-t-il le temps d'arriver jusqu’à elle avant l'arrivée de nouvelles créatures ? Là était la question. En tout cas il était très rapide, plus que jamais et il préparait déjà à donner le coup de grâce sur celle qui lui a tant pourrie la vie...
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Joachim Bellegarde
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Joachim Bellegarde
Sam 13 Juil - 16:15
Deadly friendsJoachim & AsmodéeEn lui envoyant des monstres à sa mesure, Asmodée sut que le sorceleur Joachim n’aurait aucun mal à faire une démonstration de force. Le mieux qu’elle ait à faire était d’observer la scène de loin et profiter du spectacle en préservant ses forces tandis que lui, affairé à effectuer ce qu’il faisait le mieux, s’épuisant doucement. Pour l’heure, il ne montra aucune faiblesse, aucune fatigue. Ils commençaient en douceur, mais Asmodée pouvait faire durer cet affrontement jusqu’au petit jour … ou bien le sorceleur pourrait-il mettre un terme à ce jeu vicieux en lui ôtant la vie. Mais encore faudrait-il qu’il y parvienne.

Comme elle s’y était attendue, Asmodée regarda le sorceleur éviter une des deux algoules dans une roulade pittoresque et agile, l’homme sur le qui-vive, prêt à farouchement défendre sa vie. L’enchainement de gestes méthodiques aurait été difficile à suivre pour un œil humain, mais Asmodée se délectait de la rapidité du mutant, puis de sa chute brutale lorsque la deuxième créature se jeta sur lui. Asmodée cessa, pour un court instant, de respirer. Ses yeux noirs étaient rivés sur le combat brutal que les trois lui offraient, prête à admirer la fin du sorceleur. Mais celle-ci n’était pas encore proche. L’homme ne manqua pas de relever habilement, au grand damne d’Asmodée qui souffla doucement du nez en se mordillant un bout de sa lèvre. Dans la foulée, une des deux goules perdit la vie et l’autre fut propulsée par un signe magique. Asmodée ne recula pas d’un pas, mais sa main se porta instinctivement à la petite dague qui pendait à son ceinturon. Joachim, loin d’avoir perdu son objectif, lui lança quelques mots pleins d’humour cynique avant de foncer dans la direction de l’enfant, prêt à mettre fin à la mascarade.

Le sorceleur était tout prêt lorsque la fillette poussa un cri perçant, pas plus humain que ceux des goules. Presque terrifiant. Les petites gens en auraient eu le sang glacé, mais pour un sorceleur ce ne devait être guère plus effrayant que n’importe quelle autre créature qu’ils avaient l’habitude d’occire. A la dernière seconde, un spectre prit forme entre les deux adversaires tandis qu’Asmodée reculait de quelques pas. Des veinures noirâtres étaient apparues sur le visage pâle de l’enfant ; assez pour la faire subitement paraître repoussante. « Moi seule décide quand le bal prend fin, Sorceleur. Je te ferai valser, tu verras. » Cracha-t-elle avec un fond de haine. Elle détourna les yeux pour sourit à nouveau, tandis que deux autres spectres se matérialisaient près de Joachim. S’il ne mourrait pas de leurs mains, il serait cependant ralentit pour quelques minutes. Le sourire d’Asmodée se fit plus cruel, puis après avoir sortit sa dague de son fourreau, elle fit un pas dans la direction du village.

« Puisque tu as l’air de t’ennuyer, je vais aller inviter tes amis à notre petite fête. » Déloyale. Voilà un mot qui n’entrait pas dans son vocabulaire. S’il le fallait, elle mettrait ce village à feu et à sang, et n’en éprouverait aucun remord. La haine l’aveuglait trop pour qu’elle fasse preuve de pitié à l’égard des innocents.

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Mar 13 Aoû - 15:38
Ses phalanges étaient blanchies par la force qu'il donnait dans l'empoignement de sa lame. Prêt à fendre en deux ce démon qui le hante depuis bien trop d'année maintenant. Malheureusement sa lame d'argent devra patienter encore un peu avant de goûter de nouveau au sang d'Asmodée. En effet, le démon poussa un cri strident qui fit grimacer le sorceleur et quelques millièmes de seconde plus tard un spectre prit forme entre elle et lui. L'esprit ne se fit pas prier et repoussa Joachim quelques mètres plus loin. Joachim se réceptionna tant bien que mal, pris de court par cette attaque. Il se relève, sa lame d'argent toujours en main, le regard fixé sur Asmodée qui avait ce sourire affreux au visage. Elle répondit aux provocations du sorceleur, affirmant que c'était elle qui menait la danse et non le mutant. Deux autres spectres s’invitèrent dans la danse, le regard se Joachim se posa sur chacun d'eux, l'affrontement va être compliqué, mais sa détermination était bien trop grande pour échouer. Peu après, Asmodée sortit sa dague de son fourreau, sourire narquois aux lèvres, elle voulait que d'autres gens se joignent à la fête, elle se dirige alors vers le village. Le sang de Joachim se glaça et sans réfléchir il fonça vers Asmodée, c'était sans compter sur l'un des spectres qui l'envoya valser un peu plus loin. Un léger filet de sang apparaît au niveau de sa lèvre inférieur, il fallait qu'il arrête Asmodée, Malka se trouvait dans ce village et elle n'aurait aucune chance face à cette démone.

Rassemblant ses forces, Jaochim exécute le signe d'Yrden avant de se jeter dans la mêlée, balançant un coup d'estoc sur l'un des spectres qui esquiva le coup. L'un des spectres l'attaque juste derrière mais le sorceleur est vif. Il réplique et parvient à en toucher un qui disparaît, il esquive de nouveau les attaques de ses assaillants. Trop de perte de temps, il fallait absolument raccourcir ce combat pour arrêter Asmodée. Bellegarde parvient à se débarrasser d'un des esprit, fendant l'esprit de haut en bas de sa lame d'argent. Il en fait de même pour un deuxième. Manque le troisième qui n'a toujours pas réapparu. Aux aguets le sorceleur scrute les alentours, les sens en éveil, malheureusement même un esprit vif que celui d'une sorceleur n'est pas assez rapide pour voir venir cette attaque, le spectre venait de réapparaître juste derrière lui et venait de lui asséner un coup dans le dos, un coup qui fit grogner le sorceleur qui ne se priva pas de s'en débarrasser d'un coup d'épée. Il se laisse ensuite tomber sur le genou, prenant appuis sur sa lame planté dans le sol. Il avait une grande plaie au niveau des omoplates, le genre de blessure qui nécessitait des soins, mais il n’avait pas le temps pour ça. Il s'empara d'une fiole se trouvant au niveau de se ceinture et il ingurgita le liquide d'une traite. Ses yeux étaient aussi noirs que ceux d'Asmodée, s'il devait mourir ce soir, ça serait en ayant emporté le démon avec lui. Il prend ensuite la direction du village au pas de course, espérant rattraper Asmodée avant qu'il ne soit trop tard.

"ASMODEE !!!" S’écria-t-il avec rage. "VIENS M'AFFRONTER LÂCHE !!!"

Crier ne servait probablement à rien, mais Joachim avait besoin d'exprimer sa rage.
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Mar 19 Nov - 21:55
Deadly friendsJoachim & AsmodéeSa dernière vision du sorceleur fut de voir ce dernier courir en vain pour la rattraper, avant d’être stoppé dans son élan par les spectre que la fille avait invoqué peu de temps auparavant. L’horrible sourire d’Asmodée fit place à une grimace d’ennui. Puis elle se détourna, silencieuse. Derrière elle chantait la mélodie d’un combat acharné contre le temps. Et si peu de temps avaient-ils maintenant que la machine était en marche. Asmodée elle-même avait retourné le sablier et regardait les grains de sable s’écouler un à un jusqu’à la fin fatidique de l’un ou de l’autre. Si Joachim n’arrêtait pas l’enfant à temps, c’était un autre massacre qu’il aurait sur la conscience. Peut-être le dernier qu’il aurait à supporter, avant qu’il ne trépasse. Mais elle ne regarda pas en arrière. Elle devait avancer, avancer vers un but plus grand, ce pour quoi elle avait été créée. La mort et le chaos, la destruction et la désolation. Le soceleur ne l’avait pas arrêtée la première fois, pourquoi y arriverait-il maintenant ? Il ne lui faisait pas peur car c’était lui qui devait à présent la craindre.

Ses pieds nus raclent le sol terreux du village. Dans sa main gracile était serrée sa dague, prête à des fins sanglantes. Et son visage, d’ordinaire si joli, était toujours d’une laideur sans pareille. Les veinures noires étaient encore visible sous sa peau pâle et ses lèvres étaient retroussées dans un rictus méchant. Un chien qui jouait dehors se mit à couiner en la voyant approcher, puis il trouva refuge derrière un tas de bois. Elle ne lui prêta pas attention, car après tout elle n’était pas là pour les animaux. Deux femmes qui regardaient ce qui se passait à la fenêtre poussèrent de grands cris en la voyant et refermèrent aussitôt le battant du volet dans un claquement sonore. Celles-là, elle s’en occuperait plus tard. Au centre l’attendaient deux jeunes hommes, armés chacun d’une épée bâtarde. Ils toisèrent Asmodée du regard, comme s’ils essayaient de jauger sa dangerosité en se basant sur son physique uniquement. Elle sourit à nouveau, un de ces affreux sourire qu’elle ne pouvait qu’imiter lorsqu’elle semblait être prise entre le monde des morts et le monde des vivants.

L’un d’eux, le plus grand, se jeta sur elle.

What's next ?:

De ses murmures maléfiques, Asmodée crut pouvoir se tirer d’affaire en retournant le jeune homme contre son compagnon. Or peu importe les vices qu’elle tenta de lui insuffler, l’autre continua de fondre sur elle comme un rapace sur sa proie. Asmodée se jeta tardivement sur le côté mais ne put éviter le coup de la lame dans son dos. La douleur fut vive, si bien qu’elle cria sur le coup en roulant dans la terre avant de se remettre rapidement sur ses deux jambes et de le toiser avec haine. Au loin, elle entendit la voix tonitruante de Joachim qui l’appelait. « ASMODEE !!! VIENS M'AFFRONTER LÂCHE !!! » Qu’importe qu’ils soient trois ou cent, bientôt il ne resterait plus rien de ce village et elle se tiendrait sur leurs cendres. Elle poussa à nouveau un cri inhumain, cette fois plus longtemps que le précédent. Bientôt les rues seraient envahies de monstres et elle serait victorieuse.

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Mar 19 Nov - 21:55
Le membre 'Asmodée Grzech' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Mer 4 Déc - 0:28
La course de Joachim était effréné, son épée d'argent toujours à la main, ses phalanges blanchit par les force de sa poigne sur son arme pourfendeur de monstre. Les yeux de Joachim étaient complètement écarquillés, sa respiration est haletante, son envie de sang est maximal, aucune personne ne peut dorénavant se mettre entre Asmodée et lui. Le sorceleur arrive bientôt au village, il espère que la démone n'a pas encore accompli de méfait, il espère que Malka est en sécurité.

Jaochim ne changea pas de rythme et ce malgré le changement de terrain et les différent obstacle naturel qui se présenté devant lui. Au loin il entend un cri strident, un cri qu'il connaissait que trop bien et qui hantait ses nuits depuis trop longtemps maintenant. Bientôt le village allait être envahi de créatures avide de sang, beaucoup trop de créatures pour un seul sorceleur, Joachim savait d'avance qu'il ne pourrait pas sauver tout le village, mais l'importance était ailleurs, il fallait en finir avec cette démone, une bonne fois pour toute.

Lorsqu'il arriva au village, il fut accueillis par des goules qui se précipitèrent sur lui. Avec une grande agilité, Bellegarde évita chacune des attaques et plaça des attaques meurtrière, se débarrassant sans difficulté de ces vils créatures, il était dans une tel rage que ses capacité étaient décuplés, sa potion aidant fortement. Le village était en panique, les hommes et les femmes avaient sortis tout ce qui pouvait servir d'arme contre ses créatures. Bon nombre de cadavres jonchaient le sol et Joachim ne s’arrêta même pas pour aider ses pauvres malheureux, bien trop obsédé par sa quête de vengeance.

"ASMODEE !" S'écria t-il avec rage, ses yeux étaient injectés de sang. "APPROCHE, IL EST TEMPS D'EN FINIR !".

Elle se jouait de lui, il le savait, mais Joachim n'était plus d'humeur.
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Dim 15 Déc - 19:01
Deadly friendsJoachim & AsmodéeElle était aveuglée par la douleur et la rage. Le monde tout autour d’elle semblait tourbillonner comme une mer déchaînée, tandis qu’elle se tenait recroquevillée dans l’ombre d’un cabanon. Ses lèvres pâles dévoilaient des dents d’enfants, mais il ne fallait pas s’y laisser tromper : rien du reste de son apparence n’était humain désormais. Sa peau était cireuse et parcourue de veinures noires très laides. Ses yeux, repoussants comme ceux d’une goule, était plissés dans une expression de haine pure, très bestiale. Ses cheveux tombaient devant son visage déformé, blonds sales, un peu tâchés de sang ; et elle ne daigna pas les dégager pour le combat qui était inévitable. Elle pensait qu’elle n’aurait pas besoin de faire d’effort, qu’il suffirait d’un nouveau tour de passe-passe pour se tirer d’affaire. Son orgueil l’empêchait de voir un ensemble plus grand, un rouage qu’elle n’avait pas pris en compte : cette humanité qu’elle n’avait pas, qui poussait les mortels à se battre jusqu’à leur fin pour protéger cette vie si fragile qui est la leur. Et le sorceleur … Le sorceleur avait de la détermination. Cela, elle ne pouvait pas le comprendre.

Ce dernier était tout proche, elle le sentait. Occupé, une fois de plus, à se battre avec des créature qui n’étaient pas Asmodée. Parce qu’Asmodée fuyait, se jouait de lui, ajoutait de nouvelles poupées de chiffon à son spectacle grotesque. Et puisque le sorceleur n’était pas là, il ne pouvait pas l’empêcher de commettre ses méfaits. L’enfant démoniaque se tourna vers le garçon qui l’avait blessé et qui déjà s’avançait vers elle, épée au poing. Asmodée fit mine de fondre en larme, essuyant ses yeux terrifiants en poussant des sanglots de petite fille blessée. Le garçon hésita ; ce fut sa plus grave erreur. Sitôt avait-il baissé sa garde qu’Asmodée fondit sur lui en dégainant sa dague de son fourreau, avant de la planter dans la gorge du pauvre jeune homme dont la seule volonté était de protéger son village d’une créature qu’il ne comprenait pas pleinement. La Bête retira la lame avec nonchalance tandis qu’il tombait au sol dans un gargouillis désespéré. Amodée porta une main avide à plaie, récoltant une gerbe de sang entre ses doigts menus, puis elle porta elle-ci à sa bouche dans un sourire qui, une fois de plus, n’avait rien d’humain.

L’autre garçon, resté planté au centre dans toute son horreur, était presque aussi pâle qu’elle l’était. Il la vit se délecter du sang de son ami, de son frère, d’un inconnu peut-être, et il ne faisait rien d’autre que de trembler sans pouvoir se contrôler. L’enfant se tourna vers lui, la bouche et le menton dégoulinants de sang frais, mais elle n’eut pas le temps de s’occuper de son cas. Des gens approchaient, armes en main, et tout près, Asmodée entendit Joachim l’appeler. Il était en colère, au moins autant qu’elle, mais lui n’était pas blessé. Un animal blessé est toujours plus dangereux ; un chasseur lui avait un jour dit ça. Elle l’attendait, car ce soir-là tout se jouait. Le début de quelque chose, ou la fin.

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Lun 30 Déc - 14:02
Un véritable massacré se tenait dans ce petit village de Lyrie. Massacre orchestrait par Asmodée, ce démon qui hante le sorceleur depuis bien trop d'années maintenant. Dans sa recherche, il tua bon nombre de créature, il était dans une folie meurtrière, peut-être avait-il même donner la mort a des innocents dans sa folie ? Il ne sait pas. Il eu une pensée pour Melka, il espérait que sa jeune protégée se trouvait en sécurité et qu'elle n'essayait pas de jouer les héros.

Après plusieurs minutes de recherches il retrouva enfin Asmodée, en train de se délecter d'un jeune enfant. Ce visage à l'apparence si innocent cachait bien trop de vice. Pointant le bout de sa lame d'argent en direction du démon, Joachim regardait Asmodée de son regard noir, le regard d'un sorceleur sous l'effet de ses potions. Le sang de Joachim bouillonnait et il ne patienta guère plus longtemps pour se jeter sur la créature, portant son arme a deux mains, il espérait faire un maximum de dégât au démon. Il était conscient qu'Asmodée n'allait pas se faire avoir aussi facilement, mais le sorceleur n'était clairement plus dans la réflexion.

Comme attendu, Asmodée esquiva le coup d'estoc, mais Joachim réagis aussitôt et balança un signe d'Aard en plein sur la démone qui n'a pas eu le temps de réagir. Ne voulant laisser aucun moment de répit à la démone, Joachim se précipita sur elle, prêt à l'achever avec sa lame d'argent. Était-ce la fin de toutes ses années de recherches ? Bellegarde va-t-il enfin arrêter ses cauchemars ?

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Lun 6 Jan - 18:37
Deadly friendsJoachim & AsmodéeJoachim ne tarda pas à la rejoindre, mais il était déjà trop tard pour le jeune homme qu’elle venait froidement d’assassiner. Un de plus, un de moins … quelle importance ? Demain il en naîtrait trois de plus, peut-être davantage le jour suivant. Asmodée n’avait pas pitié pour des êtres aussi fragiles, aussi proliférants que des champignons. Ils allaient et venaient et partaient, et avec eux les suivant la guerre, le sang, le feu et la destruction. C’était à leur image qu’elle était faite, Asmodée. Une créature de la haine, du chaos. Et ce soir-là elle mettait en application sa nature bestiale, pour un concept de vengeance, un concept humain. Et en face d’elle sa némésis de toujours : l’humanité dans toute sa grandeur, œuvrant pour le bien, prenant ironiquement le visage d’un sorceleur. Joachim pointait sur elle le pointe de son épée, prêt à en finir, et elle lisait en lui toute la haine qu’il avait pour elle. Au fond, tout au fond, elle comprenait. Elle évita un coup une première fois, plus par instinct que par réelle volonté, puis elle se sentit projetée puissamment dans les airs comme une poupée de chiffon. Elle n’eut pas le temps de se relever ; Joachim fondait déjà sur elle.

Il fit un geste, et Asmodée ne fit rien. Ni pour l’éviter, ni pour s’en protéger. Elle resta pantoise devant l’arme blanche et attendit son sort. Comme la première fois qu’ils avaient combattu. Sauf que ce soir, elle en connaissait la sentence et les aboutissants. Elle savait ce qu’il se passerait ensuite. Elle n’avait pas peur. Or la douleur, comme toutes les autres fois, se fit vive et brûlante. La lame la cloua au sol, traversant brutalement le tissu et la chaire en faisant jaillir une gerbe de sang sombre. Il y eut un silence, où les villageois autour se démenaient avec les bêtes, où certains pouvaient observer la scène s’ils étaient assez près. Et dans le chaos de la nuit, Asmodée sourit. « C’est ma malédiction et la tienne tout autant, cracha-t-elle, je ne peux mourir et tu ne peux me tuer. Alors qu’est-ce que ce sera, sorceleur, hein ? Allons-nous combattre jusqu’à la fin des temps ? » Elle ignorait si cela se terminait maintenant. Il était sorceleur, il avait plus qu’un seul tour dans son sac. Peut-être allait-elle mourir ce soit finalement. Seule, perdue loin de sa forêt natale.


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Mar 21 Jan - 11:07
D'un geste vif et sans bavure, Joachim pourfend Asmodée. La brutalité du geste la plaqua au sol et une immense gerbe de sang s'écoula sur le sol terreux, un sang de la couleur du ciel, un noir profond et répugnant. Le mutant laissa éclater sa rage sur ce coup qu'il pensait être le dernier, mais lorsqu'il vit le visage souriant de la démone, il déchanta très vite. Asmodée s'exprima, sourire rayonnant aux lèvres, affirmant que le sorceleur ne pouvait la tuer, qu'il était destiné à se battre contre elle pour l'éternité, que c'était sa malédiction. Les paroles de la créatures étaient comme du poison pour Joachim qui refusait de voir la vérité en face. Il retira donc sa lame d'argent de la monstruosité, il jeta un œil à son épée recouverte de sang de bon nombres de créatures tués au cours de la soirée. Enfin son regard, d'un noir terrifiant se porta sur la démone à l’apparence d'une jeune femme.

"On verra si tu pourra encore t'exprimer sans ton jolie minois Asmodée !" Dit-il en armant son coup, balançant son épée en arrière pour la décapiter d'un seul coup. Il cria de toute ses forces avant de porter le coup et au moment même ou la lame allait toucher le corps d'Asmodée, une créature se jeta sur Joachim, le mutant vola un peu plus loin, perdant au passage son épée d'argent. La créature en question était une goule, Joachim chercha son épée mais celle-ci était bien trop éloigner, tout comme Asmodée... Une nouvelle occasion de perdu pour le sorceleur de l'école du chat. Bref, il fit face au monstre, la goule attaque et Joachim esquiva le coup d'une roulade sur le côté. Après avoir accompli cette petite pirouette, il se jeta sur son épée d'argent, la goule suivit juste derrière. Au sol Joachim récupéra son arme d’argent et il eut juste le temps de se retourner pour embrocher la créature qui déversa tout son sang sur le pauvre sorceleur. Il balança la bestiole sur le côté avant de se relever et de chercher Asmodée, elle n'était évidement plus là.

"ET MERDE !" Dit-il avec colère tout en donnant un coup d'épée sur le cadavre de la goule.
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Joachim Bellegarde
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